Hellboy 2 : The Golden Army - Guillermo Del Toro (2008)

[Prodigy]

Ou un Harry Potter, putain oui un Harry Potter

[Benj]

Pour le 29 Avril :

 

 

 

tiens je me cite.

je suis allé à la keuhfna et mon cul sur la commode y'a pas de steelbook, il file juste un livret, ptain comparé à la magnifique édition 3 dvd du 1, je suis un peu déçu.

bon t'façon j'ai pas de blé donc voilà

[Basculo Cui Cui]

Le monstre vert qui attaque NY lors d'une scène vraiment belle. Le dernier de son espèce. Que reste il à la fin ? Rien, explosé par ce gros con d'Hellboy qui le transforme en parcours de golf. A croire qu'à force de rendre son personnage antipathique mais avec un grand cœur, Del Toro le transforme en gros abruti à la solde des humains. La confrontation avec le méchant lors de cette scène aurait pu donné quelque chose d'intéressant. Mais non, au final Hellboy explose tout comme un âne. Le message écologique ? Exploser.

 

 

c'est pour ca que ce film est un chef d'oeuvre !

[DPG]

NOW sur Europe 1, Christine Bravo qui parle du film... Qu'elle a arreté au bout de 25mn parce qu'elle comprenait rien.... Ca envoie le bois !

[Basculo Cui Cui]

qu'elle aille se masturber devant GLITTER

[MartinG]

Enfin vu, enchainé avec le 1. J'ai trouvé que cette suite surpasse largement le premier qui était sympatoche sans plus et dont les SFX ont pris déjà un petit coup de vieux.

 

Ya toujours peu de fond, mais ça envoie du bois: c'est généreux sur les monstres, notamment le passage au marché, ya des têtes coupées et des mecs qui se font boulotter, des blagues et situations pas mal, ça bastonne..un peu de mou aux 2/3, mais pour aboutir sur un final qui tient ses promesses (là ou la scène finale du 1 était expédiée en 2 secondes).

 

Les choré à la lance du prince machin n'auraient pas dépareillé dans il était une fois en chine!

 

Bref j'ai bien aimé, et ça m'a même réconcilié avec Del Toro dont le Labyrinthe de Pan m'avait laissé de marbre.

[yume]

Vu hier sur W9 (ou une autre chaine TNT, je sais plus, mais en tous cas une chaine qui charcute aux coupures pub en pleine scene d'action).

 

Bon, bah j'aime pas. Mais pas au point de detester. J'avais plein de sympathie pour le premier film, et là bizarrement je n'ai pas eu l'impression d'etre dans le meme univers. Alors OK y'a Hellboy, Abe, la nana chouquette, mais tout est plus léger avec une approche soap qui m'a gavé. Et je crois que le plan final, avec l'arret sur image sur la tete heberluée comiquo-pourrave de HB est l'exemple parfait de ce que je reproche (en plus d'etre un appel lourdingue à la suite, alors que la redite de la prophétie déja ennoncée dans le 1 + le plan sur la vraie forme de HB via les lunettes de vision glamour étaient largement suffisants). Donc voilà j'ai detesté l'aspect léger, les questionnements existentiels à deux balles, le pauvre coup de foudre entre la Princesse et Abe, l'agence MIB-esque (le plan séquence couloir vers le début), l'humour vaseux et les punch line molles. Et pourtant j'ai surkiffé la séquence de chant au milieu, comme quoi !

Mais le principal probleme reste la vacuité totale des adversaires. Alors le Prince il a grave la classe, mais il n'est pas une menace réelle, on le sait dès le départ. Alors que rien que les streums dans les galleries de métro du 1, c'était tendu. Et surtout il n'y a pas d'unité dans les adversaires. Le Prince utilise des vilaines bebetes : les souris puis l'élementaire. Ca casse le rythme. Surtout que le semblant de poésie avec ce dernier n'a pas pris sur moi. Remattez vous Mononoke Hime, c'est largement au dessus.

 

Et cependant, c'est classieux et magnifique du début à la fin. Del Toro a arrivé à m'accrocher sur la seule force de son visuel. Il y a un vrai travail de design (le marché troll, dantesque) avec des plans magnifiques comme les katas au début, ou meme l'intérieur de la bibliotheque. Del Toro sait mettre en valeur et si bizarrement ça manque un peu de money shot, y'a pas grand chose de foiré niveau formel. Sans compter que les combats sont lisibles, bien choregraphiés et ludiques.

 

J'ai envie de voir une suite. Mais quand meme, je me suis emmerdé tout du long.