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Orange Mécanique - Stanley Kubrick - 1971


Florent

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Au XXIème siècle, ou règnent la violence et le sexe, Alex, jeune chef de bande, exerce avec sadisme une terreur aveugle. Après son emprisonnement, des psychanalystes l'emploient comme cobaye dans des expériences destinées à juguler la criminalité...

 

J’ai enfin découvert ce film…en entier. Après une première vision qui s’était interrompu brusquement à cause d’une cassette trop courte…deux ans se sont écoulés et finalement grâce à un dvd (z2 uk) vierge de tous bonus et à l’image carré (mais ça il parait que c’est normal, choix de Kubrick) j’ai enfin vu ce film qui fit tant de polémique.

 

Bon bin 30 ans après la violence du film paraît bien légère face à des films comme Saw ou Hostel enfin l’intérêt ne réside pas là.

 

Je ne sais trop quoi dire j’ai aimé sans être profondément impliqué. Et je crois que c’est la mise en scène tellement parfaite (certains plans me hantent depuis deux jours), tellement millimétré (à certains moments j’avais la sensation de contempler une vidéo d’art plus qu’un film). A ce titre la scène de tentative de viol par Billyboy et sa bande dans le théâtre abandonné montre à quel point Kubrick planifiait vraiment tout... j’avais l’impression de voir de la danse moderne plus qu’une femme apeuré de se prendre des coups de zizi.

 

Voilà j’aime bien…tout est bien… tout est parfait… tout est nickel chrome… mais il y a un tout petit manque d’humanité qui fait que je n’ai pas été très ému par le sort d’Alex. Peut être dans d’autres circonstances un de ces jours…

 

Mon Kubrick préféré reste Full Metal Jacket, film ou l’humanité contrebalance à merveille la violence de la guerre et avec ce final tellement grandiose.

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Moi c'est mon Kubrick préféré avec "Shining". Je trouve que c'est le plus riche, la BO colle à la perfection, le schéma de construction du film est mortel, la mise en scène à tomber, le discours tient encore bien la route même si la violence ne choque plus personne aujourd'hui, et Mc Dowell trouve LE rôle de sa vie. J'adore aussi le coté intemporel de tout cet univers, les déguisements des gars, le langage du "héros", enfin bref, TROP de choses, j'adore le film, point barre !

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Chef d'oeuvre absolu découvert lors de sa ressortie cinéma au début des années 90, vu ensuite jusqu'à ecoeurement en vhs. Un univers de barge entre postnuke glauque et psychedelisme décérébré (le Moloko bar, les fringues). Les personnages n'attirent pas la sympathie ni d'un côté ni de l'autre mais j'aurai adoré être un droug pour foutre le bordel fringué comme un charlot (film culte des skinheads de l'époque qui en ont repris le petit chapeau rond, à moins que ce ne soit le contraire).

Et la musique terrifiante de la déesse du moog, Wendy Carlos qui apporte la touche finale.

 

Plutot fidèle au bouquin mais j'aurai quand même apprécié que Kubrick respecte l'age des protagonistes, normalement Alex et ses drougs n'ont que 13/14 ans et la fille qui se fait malmener dans le théatre à peine 10...ça manque de Eva Ionesco

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Un de mes Kubrick préfére moi aussi. Vu la première fois lors de sa ressortie cinéma et j'y suis retourné 5 fois !!! Il est resté des années a l'affiche d'un cinéma a Bordeaux (le Français pour ceux qui connaissent)J'y ai amené a chaque fois des gens qui ne l'avaient jamais vu, une grande majorité on détésté , déçu par la réputation du film et l'absence de violence "visuelle".

J'avais lu le bouquin de Burgess avant et on y retrouve tout ( a part en effet l'age des drougies). L'affiche du film grand format a troné dans ma chambre pendant des années. L'excellent et énigmatique titre du film est le titre du bouquin qu'est en train d'ecrire le paraplégique.

Pour le manque d'humanité que souligne Flo, je ne suis pas tout a fait d'accord, les scénes de rééducation font mal, meme si Alex est détestable dans la première partie. Je n'ai pas le DVD mais je vais m'empresser de le toper, le post me donne carrémment envie de le revoir.

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J'y ai amené a chaque fois des gens qui ne l'avaient jamais vu, une grande majorité on détésté , déçu par la réputation du film et l'absence de violence "visuelle".

 

On a vécu exactement la même tragédie, j'y avais amené mes drougs du collège et je me suis fais insulter pendant 2 heures, horrible

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Comme tout le monde, vu il y a une quinzaine d'années lors de la reprise en salles, et une nette impression de foutage de gueule par rapport à la réputation du film.

 

Je l'ai évidemment revu et je l'adore maintenant. L'esthétique kitsch qui donne un côté barré et intemporel, l'ironie mordante, la précision de la mise en scène, l'utilisation brillante de la musique, en font un de mes films préférés.

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Pour le manque d'humanité que souligne Flo, je ne suis pas tout a fait d'accord, les scénes de rééducation font mal, meme si Alex est détestable dans la première partie.

 

non c'est certain que j'ai ressenti du dégout (surtout lorsqu'il doit lécher les shoes du gars qui lui met des baffes) mais j'aurai adoré être complètement dans le film mais j'ai l'impression que la plastique du film m'y a empêché ...enfin je sais pas si c'est très clair

 

sinon assez surpris que cela soit le religieux qui soit le "plus" intelligent en disant qu'Alex n'est plus un homme si il n'a plus le choix de dire oui ou non (surtout face à une paire de nichons )

 

Sinon le film reste d'actualité plus de 30 ans après (même si ce n'est pas le même traitement)...mais réfléchir à réduire la violence d'un point de vue médical...enfin je ne veux pas faire de politique mais suivez mon regard à droite

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L'un des rares films que je considère comme parfait - entendez par là que je ne trouve rien à redire à ce film, que dès que je le vois, je suis en transe, que tous mes sens se mettent en éveil et que j'en ai même parfois la larme à l'oeil! Vu un nombre incalculable de fois, en vhs, DVD, cinéma, à chaque fois c'est le panard. C'est brillant de bout en bout et c'est diablement intelligent.

Si effectivement il est dommage (mais compréhensible étant donné l'époque où le film a été tourné) qu'Alex et ses drougs soient plus agés que dans le bouquin de Burgess, j'apprécie l'autre grande différence entre le roman et le film, à savoir là où le récit s'arrête. Burgess ne s'arrête pas à la "convalescence" d'Alex (je ne dévoilerai pas le suite du récit pour ne pas spoiler) alors que Kubrick stoppe net son film au moment où Alex se voit "guérri", rendant du coup l'ensemble beaucoup plus pernicieux. Et quelle image finale!!!

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  • 4 years later...

Redécouverte sur grand écran hier soir et ce n'est plus vraiment le même film que sur petit écran. Une CLAQUE IMPERIALE. Sûrement le meilleur Kubrick avec 2001, tout y est tellement au diapason, la mise en scène est ultime, l'esthétique kitsch est un régal. Clairement l'un de mes films préférés, c'est tellement fort de voir ce déchaînement de violence sur la musique de ce cher Ludwig Von (pourquoi d'ailleurs il dit "Von" sans dire "Beethoven" ?) > La bagarre générale entre les deux bandes et Suicide Scherzo, entre autres, sont non seulement si bien mis en scène mais va cogner dans les tripes du spectateur d'une puissance très rare, à croire que les coups à l'écran sont réelles. A classer direct dans les 10 séances ciné les plus éprouvantes que j'ai pu passer, je ne sais pas dans quel film il y a une scène de verre de vin plus tendue que dans celui-ci, avec un gars musclé immobile qui fait peur malgré son allure gay. Malcolm McDowell y est hallucinant et avec la technique Kubrick il a dû en chier pas mal sur le tournage. Film exceptionnel dont je suis ressorti comme si j'étais en plein trip, beaucoup sifflaient et chantaient I'm singing in the rain dans la rue avec un enthousiasme générale que je ressens très peu après être allé au ciné. Un film qui donne le cancer aux baleines!

 

 

 

 

 

 

 

Je me demande ce que vaut la pièce de théâtre avec Sagamore Stévenin, entendu parler en pleine promo, puis plus un mot.

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D'ailleurs c'est Darth Vader. Enfin je dis ça, je dis rien

 

Revu en salles aussi assez récemment, et ce fut loin d'être une redécouverte pour ma part. En fait je vais carrément mettre le film en jachère tellement je le connais par coeur. Et puis la "remasterisation" ne m'a pas paru si évidente...

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Et puis la "remasterisation" ne m'a pas paru si évidente...

 

Moi ça m'allait contrairement quand j'ai été revoir Il était une fois en Numérique où je n'avais pas l'impression de voir un film aux dix premières minutes mais de la pure épate technique tellement c'est lisse et sans poil de cul.

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  • 5 years later...

J'aime mon cinéma.

Vendredi aprém, fait froid, la crève, pas envie de bosser et 1/2 rtt qui traine a poser.

Je rentre chez moi, passe devant le cinoche : ORANGE MECANIQUE EN VO scéance dans 30 mn

Donc, pas revu en salle depuis 20 ans et la conditions ultimes :

- tout seul dans la salle

- VO STF

- Projection numérique

- Son a tomber

2 heures de panard total

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