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Junior Bonner - Sam Peckinpah - 1972


Florent

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Dans les années 1970, Junior Bonner vit toujours de spectacles de rodéos. Il a du mal à s'adapter à la vie moderne. Un jour, un tournoi le ramène sur ses terres.

 

Septième films de Sam Peckinpah, Junior Bonner poursuit la (brillante) filmographie du réalisateur. Un film remplie d’une nostalgie et d’une sensibilité dont le cinéaste a le secret. Entre virilité et amour, les acteurs nous offrent un grand moment de cinéma. A n’en déplaisent à certain, pas de violence et d’effusion de sang. Au contraire, un scénario qui travaillent la question de la fin d’une époque (L’Ouest et ses cow-boys) et le début de la marchandisation des souvenirs (la parade de Prescott est annoncé comme la commémoration des pionniers, Joe Don Baker (Curly Bonner) qui détruit le ranch familial pour créer un terrain de mobil home). Junior Bonner poursuit un passé qui disparaît à vitesse grand v. Le spectateur ne peut être que toucher par l’entêtement de cet homme à poursuivre une vie de cow-boy dans un monde industrialisé. L’Ouest des Etats-Unis devient un parc d’attraction où on expose les reliques d'un temps révolue.

 

Un film merveilleux, avec une grâce et un talent impeccable, Peckinpah nous offre 96 mn de pur plaisir. Malheureusement le dvd (VF, 4/3 [sauf le générique de début et de fin]) ne rend pas justice à ce film. Il faut se retourner vers le zone 1 pour voir le long métrage dans son format d’origine.

 

Une œuvre qui s’inscrit à la perfection dans les 14 longs métrages de Sam Peckinpah. Je continue ma rétrospective de ce cinéaste qui a offert une œuvre d’une cohérence et d’une beauté inégalable. Prochain film Le Guet-Apens (The Getaway)

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  • 3 weeks later...
Un film merveilleux, avec une grâce et un talent impeccable, Peckinpah nous offre 96 mn de pur plaisir. Malheureusement le dvd (VF, 4/3 [sauf le générique de début et de fin]) ne rend pas justice à ce film. Il faut se retourner vers le zone 1 pour voir le long métrage dans son format d’origine.

 

Une œuvre qui s’inscrit à la perfection dans les 14 longs métrages de Sam Peckinpah. Je continue ma rétrospective de ce cinéaste qui a offert une œuvre d’une cohérence et d’une beauté inégalable. Prochain film Le Guet-Apens (The Getaway)

 

Merveilleux: oui vraiment et j'ai de la peine avec les films qui touchent de près ou de loin à la nostalgie.

Beauté inégalable: ne nous emballons pas, il est tout de même pas tout seul à faire de belles choses

 

Vu par coup de chance à la cinémathèque récemment, dommage que Steeve se soit fait doubler pour le rodéo, mon héros de "Au nom de la loi" qui a peur d'un veau ... , mais cela n'enlève rien à la qualité du film

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