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The Punisher - Jonathan Hensleigh, 2004


Kerozene

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Du comics Punisher, je ne connais que les histoires scénarisées par Garth Ennis: des monuments de violences crues et amorales, des scénars destroy et politiquement incorrects, de véritables perles noires qui te collent un uppercut en plein menton.

 

Evidemment, je ne m'attendais pas à retrouver l'atmosphère crasse, sanglante et sadique du comics dans le film de Jonathan Hensleigh, mais je ne m'attendais pas non plus à quelque chose d'aussi aseptisé, froide et artificiel. Non pas que la violence soit inexistante, mais simplement qu'elle n'a aucun impact, faut à une mise en scène molassone et peu - voire pas du tout - inspirée. Hensleigh filme et monte ses scènes d'action avec la maladresse d'un amateur et livre un film qui ne parvient jamais à être crédible. Que se soit l'assaut donné sur la propriété familial de notre futur punisseur où tout le monde se fait zigouiller, que ce soit la bagarre "homerrique" entre notre héros et le fameux Russe (machine à tuer increvable dans le comics), que ce soit les meurtres gratuits perpétrés par le méchant John Travolta, rien à y faire, à aucun moment le spectateur ne parvient à crocher ou a se sentir ne serait-ce que diverti.

 

Thomas Jane arbore un regard à la Chritophe Lambert et possède le charisme d'un poisson rouge, Travolta nous ressort son jeu du bad guy sans coeur en serrant la machoire comme il l'a fait dans pleins de films auparavant, Laura Harring a perdu de son charme vénéneux et les figurants font peine à voir.... Par dessus tout ça on nous colle une bande son réellement mauvaise et deux ou trois one liners pourraves.

 

Bon, je vais ma rematter la version signée Mark Goldblatt avec Dolph, ça me remontera le morale...

 

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J'adore la façon qu'a le Punisher de monter les méchants les uns contre les autres pour qu'ils s'entretuent puis au final se dire qu'il vaut mieux rentrer dans le tas et tous les massacrer.

Il aurait pu commencer par là et mériter vraiment son nom. Couille molle!

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un vrai nanar j'étais mort de rire pendant le film au cinéma et dégouté de voir ce qu'ils avaient fait avec ce grand malade de Punisher.

 

Car dans le comic le punisher est quand même un vrai barjo qui déssoude sans discuter.

 

Pour nous montrer qu'il est tout triste on film une bouteille de Jack sur une table avec le punish qui fait la gueule et on le fait crier devant le commissariat ("perdre sa famille c'est pas comme si on te crevait un pneu" ou une phrase du genre ).

 

Non là on a un mec qui se promène avec des bornes incendie pour que les méssants soit pas content entre eux, torture des vilains avec des Mr freeze, veut faire la vaisselle quand il est invité chez ses amis les gogoles, se fait chier à faire un crâne en feu dans un parking (putain il a du en mettre du temps à déplacer les voitures pour faire ce jolie crâne ).

 

Comme dit au dessus les scènes de violences (déjà pas nombreuses)n'ont pas d'impact et sont dilluées avec de l'humour (le fight contre le russe mélangé avec les gogoles qui dansent à côté ) je crois que la seule scène vraiment violente c'est un couteau dans une machoire avec un plan de 1 sec... je pige vraiment pas l'interdiction au moins de 16 ans...

 

A sauver un générique sympatique avec un bon thème (moi j'aime bien), l'attaque de la famille marrante (mais bien sur la morts de la famille est hors champs) et euh...

 

Enfin bref autant revoir la version avec Dolph ou jouer à la version PS2 et xbox bien fun et bourrine qui respecte bien le personnage et écrase Thomas Jane niveau charisme !

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  • 6 years later...

Ouais mais dans le War Zone, ya des éclairages roses et violets façon "Les dessous de Palm Beach" qui le font pas du tout

 

Là, c'est un "fan film" montré la semaine dernière au Comic Con, Jane étant visiblement fan du perso, mais c'est aussi sûrement et surtout pour essayer de lancer un nouveau long.

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Comme quoi, quand on veut, on peut (maxime du jour).

 

Ce qui ne m'empèche pas de toujours trouver Jane, aussi sympa soit-il, comme miscast total concernant le perso (après, si on me demande qui je verrais, j'en sais rien, c'est pas mon boulot. Mais filez-moi un salaire de producteur exécutif et je veux bien commencer à y réfléchir de manière sérieuse).

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