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Dead end - Jean-Baptiste Andrea / Fabrice Canepa (2003)


bloknotise

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Découvert le film grâce au thread enthousiaste d’un cultivateur d’huîtres moustachu assez connu en région Parisienne sur un forum concurrent.

Un véritable régal, faux road movie vrai huit clos, le film raconte l’histoire d’une famille qui s’en va fêter le nouvel an chez la grand-mère maternelle, sur la route le père décide de prendre un raccourci, une décision qui les plongera dans une aventure terrifiante et extraordinaire jusqu’au bout de la nuit.

 

 

 

Un film terriblement efficace qui ne laisse pas le spectateur souffler 5 minutes, à l’humour noir jouissif et pertinent, très bien réalisé, à la photo très soignée et surtout génialement interprété (Lyne Shey qui joue le rôle de la mère est démente, Ray Wise comme à son habitude d’une intensité à faire froid dans le dos).

Petit bémol pour l’intrigue du récit digne d’un épisode de la Quatrième dimension mais ça vient bien après la vision du film que ce petit détail n’entache absolument pas.

 

Je sais du métrage ce qu’on en voit dans le making of c'est-à-dire que ce sont deux français Jean-Baptiste Andrea et Fabrice Canepa qui faute de moyen pour faire le film (qui devait-être réalisé en DV dans la région parisienne) ont contactés James Huth (hui le réalisateur de Brice de Nice mais aussi de Serial lover) qui a réussi par le biais d’une copine d’école (Gabriella Stollenwerck de Los Angeles) à faire produire le film aux states.

 

Bref à l’heure où il sort un huit clos presque chaque semaine, où il suffit qu’il soit un minimum fonctionnel pour être encensé voila un bon bol d’originalité et de talent.

 

DVD Z2 anglais , making of + deleted scenes sans stf : 6livres sur amazon uk

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Ce que j'en ai pensé à l'époque et qui reste d'actualité :

 

Bon ben désolé mais bofbofbof...les commentaires sympas me donnaient vraiment envie de l'apprécier. mais quand même

 

le sujet est hyper-léger. J'ai lu ça et là qu'il s'agissait d'un épisode de Twilight zone en long metrage, c'est un peu ça. Sauf qu'un court métrage aurait été plus conforme. C'est juste le niveau d'un DTV au finish (et ce n'est pas une critique!) qui veut faire comme font les américains.

 

donc oui la fin est ultra-prévisible, les personnages sont ultra-calibrés, le personnage du djeun est agaçant parfois et doté de scènes incohérentes. Cette histoire de branlette en plein foret et la fumette du joint alors qu'il y a déjà un mort au milieu de nulle part

 

l'ensemble sont des caricatures sur pattes, sauf la mère. Etrangement, c'est elle la plus attachante et la mieux écrite (et dotée des meilleurs dialogues à mon sens). les autres (et j'aime bien ray Wise) ne sont pas suffisamment développés pour qu'on s'y intéresse vraiment. Juste là pour remplir, c'est dommage.

 

les "rebondissements" du scénario (la famille qui s'éclate à vue d'oeil) ne m'ont pas convaincu, cela faisait un peu soap opera dans une voiture. juste quelques dialogues rappellent les thirty-something fans d'Atari .

 

Quelques scènes font mouche (dont celle de la mère après qu'elle soit sortie de la voiture en marche : drolissime) mais c'est quand même perdu au milieu de beaucoup de blabla pour pas grand chose. Parce qu'au bout d'une heure, à force de palabres derrière un volant, je me suis fait chier. Cani Arrabiati, en voiture, c'était autre chose de plus tendu.

 

A aucun moment je n'ai ressenti de frousse ou d'inquiétude. j'ai juste vu cela une bonne dizaine de fois auparavant. Et assisté à un compendium de scènes inspirées d'autres films. pas original à mes yeux.

 

SPOILERS

 

il y a quand même Carnival of Souls, The Legacy, The Sixth Sense , Final Destination et the Frightening qui sont passés par là avec la même méthode narrative ou presque. Sauf que les scripts étaient quand même beaucoup plus travaillés!

END SPOILERS

 

Le meilleur point, c'est la cadre et la photographie du film : c'est d'un excellent niveau.

 

Pour la featurette, c'est plutot intéressant sur 28 minutes quant à la génèse du film. On sent la passion qui animent les gars et leur ressentiment, le travail accompli sur le tournage. Le focus sur les SFX de la lèvre et le tournage du tournage de la scène est passionnant

 

Un tuc qui m'a à la fois fait marrer et énervé : leur haine du cinéma français parce qu'ils n'arrivaient pas à placer leur projet, parce qu'il ne faisait pas assez "cinéma français"genre social. Et il y en a un qui sort "le cinéma à la Ken Loach qui est tant prisé en France" . ken Loach, il est pas anglais?

Sans être méchant (c'est pas le but) mais s'ils n'ont pas pu placer Dead End en France, c'est peut etre qu'en lisant le scénario, les gens à qui ils l'ont fait lire ont vu qu'il n'était tout simplement pas viable au cinéma? Vus les problèmes rencontrés pour sa sortie même en video en france, il y a de quoi penser la même chose, non?

 

mais bon, j'espère que le film trouvera son public en video.

 

PS : c'est quoi ce "God Bless You" au bout du générique de fin?

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Pas trouvé super non plus, le perso de l'ado m'avais bien gonflé.

 

Ca reste quand même suffisamment intéressant pour donner un truc top sur d'autre film par la suite.

 

Sinon j'ai vu le dvd dans les linéaires espagnol hier, sort partout sauf en France ce film

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  • 1 year later...

Et bien je dois dire que je me suis bien marré devant ce petit film pas prétentieux pour un sou. Ce n'est certes pas super bien écrit et c'est prévisible en diable, mais les personnages sont tellement cons que l'ensemble devient rapidement attachant. Perso, j'aime bien le côté complètement irrationnel - et donc pas crédible du tout - des personnages: la branlette au fond des bois, l'orgasme pré-mortem de la mère, les dialogues débiles entre le fils et son beau-frère, le père qui piccole, etc... On se croirait en plein sketch comico-morbide et c'est ce qui fait l'originalité de la chose. Pour le reste, cest du vu et revu, mais balancé avec énergie et légerté. Du coup ça passe comme une lettre à la poste.

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