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Volver - Pedro Almodovar - 2005


Florent

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Citation

 

Madrid et les quartiers effervescents de la classe ouvrière, où les immigrés des différentes provinces espagnoles partagent leurs rêves, leur vie et leur fortune avec une multitude d'ethnies étrangères.

Au sein de cette trame sociale, trois générations de femmes survivent au vent, au feu, et même à la mort, grâce à leur bonté, à leur audace et à une vitalité sans limites

 

 

Volver est indéniablement une réussite. Les actrices sont impeccables, voire sublimes.

Ce qui est intéressant dans l’œuvre d’Almodovar, c’est le travail effectué sur le scénario. Celui-ci se développe sur différents niveaux et le spectateur est immergé aussi bien par les intrigues que par l’émotion qui en résulte. Nous prenons le temps de vivres avec ses femmes remplies de courage, ne s’adonnant jamais au marasme, bien au contraire.

 

 

Voilà pour moi un film social comme je les aime. Car outre l’histoire principale, Volver permet de dépeindre le paysage social de l’Espagne en général et de Madrid en particulier. Le film ne tombe jamais dans la pitié pour montrer les difficultés des quartiers populaires mais montre le désir de s’en sortir avec leurs armes ainsi que l’entraide entre femmes permet de faire des « miracles ». Le film ne fait jamais dans la facilité ou dans le pathos juste pour le plaisir de verser une petite larme. C’est tout l’opposé, on sourit, on rie facilement à certaines situations.

 

 

La réalisation est très (trop ?) soigné, je dirai même anodine, mais le l’objet principal est de mettre en valeur les actrices, et pour cela on ressent le plaisir d’Almodovar dans bon nombre de plan.

 

Pour autant, on reste un peu déçu, il manque le petit je-ne-sais-quoi pour faire de ce film un chef d’œuvre. Je suis comme même sorti avec l’impression d’avoir vu un excellent film touchant et honnête.

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Mon premier Almodovar.

Et bien j'ai assez bien aimé, j'ai trouvé ça frais bizarrement. Et j'ai apprécié cette prise de position "on peut faire sans les bonhommes".

J'imagine que tous les Almodovar ne sont pas comme ça, mais pour une entrée en matière ça me donne envie de regarder les autres.

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