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The Street Fighter - Shigehiro Ozawa- 1974


Lord Ruthven

Messages recommandés

 

Sonny Chiba tape sur tout le monde

 

Terry (Sonny Chiba) est un mercenaire ultraviolent a qui il ne faut pas baver sur les rouleaux. Suite à une transaction avec la Mafia qui tourne mal, notre bonhomme se retrouve avec tout un tas de monde aux fesses. Ca va barder !

 

Film d'arts martiaux complètement outrancier, The Street Fighter nous fait suivre les exactions d'un combattant hors-pair qui n'aime rien tant que de briser les os de ses victimes, quand il ne les transforme pas en pizza-bolognaise. Des yeux crevés, un violeur castré à main nues, des cranes défoncés...ça n'arrête pas et le concept atteint son paroxysme lors d'un final apocalyptique où Terry défonce tout un tas de monde sur un bateau, dont un pauvre type qui rendra sa bile après un fulguropoing dans le ventre.

 

C'est barbare, c'est parfois gore et Sonny Chiba prend des poses et des mimiques assez bidonnantes, mais malgré tout, ça sait se montrer émouvant, notamment par la relation entre Terry et son sidekick rigolo qui au fur et à mesure du film prend une dimension allant au dela du simple faire-valoir.

 

 

Pas plus mal joué qu'un Bruce Lee -qui n'était pas vraiment un acteur dramatique extraordinaire, avouons le-, et plus violent, the Street Fighter est un moment sauvage et agréable.

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  • 1 month later...

Une œuvre inestimable de la pop culture Japonaise.

 

On résume trop souvent (ou du moins moi parfois) certains films à des clichés.

Et ce film de Chiba en fait partie. Outre les dents éclatées, les bouches ensanglantées, les crânes explosés et les os brisés, Street fighter s’avère être un film pessimiste et Takuma Tsurigi, nihiliste au possible. A la sauvagerie de l’homme ne répond que la bêtise des hommes, et le trauma (la mort de son père sous les yeux du petit Takuma) n’a fait qu’amplifier le désir d'un homme d’être le plus fort et le plus courageux (ajouter à cela, les phrases de son père lui demandant de ne faire confiance à personne, sorte de leitmotiv, une rengaine qui l’inscrit encore plus dans une posture d’insociable. Sorte de bête humaine, aux « pouvoirs » et à la force surhumains, Takuma est à l’image des autres personnages du métrage.

Notamment les femmes sont soit des putes, soit des femmes leaders de clans mafieux ou des faibles, naïves et impuissantes face au monde moderne. Le film n’est pas manichéen puisque tous les personnages sont mauvais, sauf peut-être « Chameau », le fidèle complice de Takuma. Une relation qui permet d’entrevoir les émotions plus intime d’un dur au cœur tendre.

Les occidentaux dans le film sont logés à la même enseigne, avides d’argent, le garde du corps noir ne pense qu’à soumettre aux Japonaises les plaisirs de son pénis… bref un film qui dépeint une société Japonaise mais aussi mondiale emprunt à l’incertitude et à l’individualisme galopant.

 

Un excellent film, dont la structure fait inévitablement penser aux films pornos. On a souvent l’impression que les passages dialogués ne sont là que pour amener d’autre coup de savates. Mais pour autant on s’emmerde moins que devant un film de boule .

 

Le coffret HK Vidéo est magnifique, il ne manque qu’une petite interview de Chiba mais bon l’important est de (re)voir les films dans d’excellentes conditions. A noter les bandes annonces des futures titres d’HK avec Sonny Chiba.

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  • 1 year later...

Vu sur le coffret zone 2 uk, de très très bonne facture.

Rien à rajouter à ce qui a été dit plus haut, sauf que le film est aussi visuellement bien chiadé. Meilleurs que les films avec Bruce Lee. C'est filmé dans un joli scope, avec des plans assez intéressants (pas mal de plans "penchés", mais qui cadrent finalement bien l'action).

Et le dernier combat, sous la pluie sur le bateau, est vraiment beau.

Sinon, Sonny Chiba est poilant dans son surjeu et ses petites mimiques.

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