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Saw 3 - Darren Lynn Bousman (2006)


Cyril

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Le communiqué de Metropolitan

 

Paris le 21 novembre 2006

 

Metropolitan Filmexport regrette vivement la décision du Ministre de la Culture et de La Communication qui interdit SAW 3 aux moins de 18 ans.

Le film avait reçu le soutien d’organisations professionnelles réunissant auteurs, producteurs, distributeurs et journalistes qui ont tous préconisé une interdiction aux moins de 16 ans conformément à la jurisprudence actuelle.

Le cinéma d’horreur repose sur une représentation irréaliste de la violence ce que les adolescents ont la maturité de comprendre et d’apprécier, comme l’a démontré le succès de SAW 1 et SAW 2.

C’est la première fois qu’une mesure d’une telle gravité est prise à l’encontre d’un film de genre.

 

SAW 3 sera donc l’unique film de l’histoire du cinéma à être interdit aux mineurs (exceptés les films X ou films comportant des scènes pornographiques)

Le film de genre appartient au cinéma mondial, il risque d’être condamné en France.

Nous espérons que cette décision n’aboutira pas à restreindre très fortement la possibilité de distribuer en France les films de genre qu’ils soient étrangers ou français.

 

Metropolitan filmexport

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C’est la première fois qu’une mesure d’une telle gravité est prise à l’encontre d’un film de genre.

 

SAW 3 sera donc l’unique film de l’histoire du cinéma à être interdit aux mineurs (exceptés les films X ou films comportant des scènes pornographiques)

 

 

Ils se foutent un peu de la gueule du monde quand même.

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L'express.fr

 

 

SAW III interdit aux moins de 18 ans.

 

Dans un communiqué de presse, le ministre de la Culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres, confirme la proposition faite par la commission de classification des œuvres cinématographiques : Saw 3, le film gore de Daren Lynn Bousman, est interdit au moins de 18 ans. Il sortira demain, 22 novembre, dans un circuit peut-être réduit de salles. Jusqu'à présent les films interdits aux mineurs étaient ceux montrant des scènes sexuelles jugées "trop explicites" (Baise-moi, de Virginie Despentes et Coralie Trinh Ty, Polissons et galipettes, de Michel Reilhac, Ken Park, Larry Clark et 9 Songs de Michaël Winterbottom, pour les derniers).

 

En attendant la réaction du distributeur, Metropolitan, que le ministère n’a pas tenu au courant avant d’envoyer son communiqué à la presse, les regards se braquent sur la commission de classification dont les débats ont été âpres et, pour le moins, surprenants. LEXPRESS.fr vous en révèle les détails.

 

Le jour où leur est projeté Saw 3, vingt membres de la commission de classification sont présents. Le premier à prendre la parole, après le visionnage, est le producteur Norbert Saada. « De toute façon, dès qu’un film est américain et gore, il déteste », nous confie un des membres. Norbert Saada pousse à une interdiction aux moins de 18 ans, suivi par le représentant des Familles de France et dix autres personnes. Soit 12, au total, contre 8 qui sont pour une interdiction aux moins de 16 ans, assortie d’un avertissement. La commission propose donc au ministre, seul habilité à prendre une décision, l’interdiction aux moins de 18 ans. Le distributeur de Saw 3 fait appel. La commission est donc obligée de revoir le film.

 

Ordre moral contre liberté d'expression

La deuxième projection a lieu quelques jours plus tard. Les votants ne sont pas les mêmes, notamment celui qui représente la production: Manuel Munz, l'un des producteurs de La vérité si je mens et des Brigades du tigre. On comprend pourquoi. Favorable à une restriction aux moins de 16 ans, il demande un vote rapide car il doit se rendre à un rendez-vous urgent. Le secrétaire du CNC, responsable du scrutin, observant la règle à la lettre, refuse de prendre le bulletin de Munz avant les autres. Le producteur quitte donc la séance sans avoir voté. Au sein de la commission, les débats reprennent de plus belle. Les uns brandissent l’ordre moral, la sauvegarde des valeurs, les autres la liberté d’expression, les codes du film de genre, en l’occurrence beaucoup de sang et quelques frissons…

 

Le vote a lieu. Egalité des voix. Sylvie Hubac, Présidente de la Commission, pourrait tenir compte de la voix du producteur pressé. Mais, non. L’égalité est prononcée. Dans ce cas de figure, le vote de la Présidente compte double. Or, Sylvie Hubac penche pour une interdiction aux moins de 18 ans. Le sort de Saw 3 en est jeté… à une voix près, celle de Manuel Munz, producteur pressé.

 

« C’est stupide, enrage un pro-moins de 16, le film présente un personnage sadique, mais cela répond à la proposition de départ. Quasiment tout le monde a rigolé pendant la projection, tellement les ficelles sont grosses. Si on jugeait sur la qualité, on l’aurait interdit aux moins de 70 ans ! » Ce qui serait injuste pour les spectateurs de 71 ans et plus.

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Eh ben mon cochon! C'est vrai que cela part assez fort et que le label "public averti" colle assez bien. Le discours sur la transparence des torturés donne un ton respectable et laisse présager un solide film. Hélas, trois fois hélas. Passé la scène dans laquelle l'inspectrice-météorite trifouille des papiers sur son lit, c'est le grand n'importe quoi qui s'installe. Arrêtons-là: il a été remarqué une fois sur ce forum qu'il était facile tirer sur l'ambulance, donc.

 

play a game? ok mais pas trop longtemps alors.

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Mouaihhh

C'est mieux que le 2 mais ce n’est pas encore ça.

La bêtise des deux séquelles de Saw reste la volonté de vouloir expliquer les zones d'ombre du premier, ce dernier était justement jouissif pour ces raisons, à croire que Bouseman jaloux essaye de détruire le 1 via ces deux suites vraiment inutile (dans le sens ou ça n'apporte rien de bien transcendant)

 

Par contre l'interdiction au moins de 18 me laisse perplexe, ce n’est pas spécialement malsain, le gore est soit hors champ, soit montré furtivement et dans le noir, j'étais carrément amer à la sortie car je pensais me faire un re-animator sauce 2000 et que dalle !

 

La seule vraie bonne surprise de ce film c'est l'ost, elle est vraiment très réussis, le main theme de Saw et habillement recyclé et une ambiance quasi surréaliste est présente dans le film via l'habillage sonore.

 

Moins mauvais que le 2 car le coté huit clos est revenu mais à des années lumière de ce qui nous avait plus dans le premier. A force de vouloir expliquer ce qu'on avait plus ou moins assimilé, on en ressort écœuré (voir à ce sujet un flashback final nous rappelant ce qui a été dit 5 minutes avant)

 

Juste pour dire aussi qu'on parler d'un film sans Spoiler, j'arrive pas a concevoir que certain n'y arrivent pas

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Bah disons que le premier j'ai trouvé ca bien, sans que ce soit à se taper le cul par terre non plus soyons clair, et pour moi le second film se situe dans cette zone grise aussi... mais c'est vrai sans doute que la tension n'est pas la même.

Série B classieuses en tous cas.

"The Prestige"? J'aimerai bien, mais y a déjà tellement de films à voir... dur, dur!

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Saw ou la constance dans la nullité.

 

Nullité dans la mise en scène épileptique pour préados, nullité du scénar qui mêle film à sketchs et twist foireux, et surtout, effroyable nullité des comédiens, une constante dans la série, encore que là je trouve que les casteurs se sont surpassés.

Les deux interprètes féminines sont ce que j'ai vu de plus insupportable dans le genre, pourtant riche en acteurs de merde. A croire qu'on a recruté dans les bars à hotesses de Los Angeles, rayon actrices ratées.

 

Beurk beurk beurk, rendons grâce à la commission d'avoir interdit cette chose aux moins de 18 ans, ça fera toujours quelques milliers de personnes qui économiseront 109 minutes de leur vie.

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ouais bah à part pour choquer un peu et faire crisser les dents, pas grand chose à se mettre justement sous la dent, ho ho ho. Ce que je regrette le plus c'est l'absolu anti-compassion pour les personnages. Pas une seule seconde je me foutais de savoir si untel allait reussir ou pas, mourir ou pas, souffrir ou pas.

 

SPOILER : j'etais le seul à rire dans la salle pour la mort du juge, comme un con avec une balle perdue... le seul passage dont je me souviennes parce qu'il y en a eu beaucoup d'autres dans le genre... FIN

 

reste que j'apprecie l'evolution du scenar sur les 3 films donnant une certaine continuité et evolution (mêmes qualités - mêmes defauts) notamment l'implication du tueur quasi invisible dans le 1er, présent dans le 2eme, impliqué dans ce dernier... bref, sympatoche. Et comme theo, assez exaspéré qu'on nous explique tout comme des neuneu à la fin sur une bonne tartine.

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Oh que oui j'aurai mieux fait d'aller voir "The Prestige"...

Mais j'ai été victime à mon insu du buzzzzzzzz sur l'horreur intolérable prétendue avalisée par notre ministre de la culture, qui m'a forcêment rendu curieux.

Comme quoi, le gros du travail de communication est fait !

 

J'avais apprécié les deux premiers films, mais là... ahem... comment dire. Le film franchie pour moi la barre du moralisme à deux balles que les deux premiers digéraient plutôt bien comme mécanisme narratif, là j'ai vraiment décroché sur la forme, et par ricochet sur le fond.

Cette fois ca tourne à la farce. Je ne suis absolument pas rentré dans le film, et j'ai contemplé le truc avec une indiffèrence qui me fait toujours peur sur moi-même. Une façon de se demander si c'est le film qui va pas ou si c'est soi-même.

Le film ne mérite aucunement une interdiction aux moins de 18 ans, c'est absolument ridicule.

 

Enfin ce n'est pas très raisonnable, ils devraient se prendre la tête au moins deux ou trois ans avant de balancer un truc pareil sur les écrans... SAW III n'est rien d'autre qu'un film de rentier en short. Je suis nostalgique des producteurs en peignoir je crois.

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