Léo Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin (modifié) Maria n’est plus une enfant et pas encore une adulte lorsqu’elle enflamme la pellicule du film d’un jeune et prometteur réalisateur italien : un huis clos mêlant sexe et violence, aux côtés d’une star américaine. Elle accède à la célébrité et devient une actrice iconique sans être préparée ni à la gloire ni au scandale… C'est pas mal mais pas incroyable non plus. Disons que Maria souffre du syndrome de beaucoup de biopics, c'est un peu trop académique avec un script qui donne parfois une impression de déroulement "page Wikipédia". Sans surprise le film se concentre sur le tournage du Dernier tango, le basculement avec le viol commis par Brando et le destin brisé qui s'en suit. C'est relativement court, ce qui est à la fois une qualité et un défaut. C'est rythmé, on a pas le temps de s'ennuyer mais il y a quand même beaucoup d'elipses et la réalisatrice fait des choix assez surprenants en reconstituant le plateau de tournage de Mama Dracula alors que Profession Reporter (pour moi le seul chef d'œuvre de sa filmo) est à peine mentionné. Anamaria Vartolomei est comme à l'accoutumée remarquable, jamais dans l'imitation, touchante, d'une grande justesse. J'ai presque envie de dire qu'elle sauve le film. Matt Dillon en Brando sur le papier ça fait envie mais sans que ce soit la cata, je ne suis pas hyper convaincu, trop cabotin. Les seconds rôles font le taf, même Yvan Attal, oui oui ! Jessica Palud prend le parti de faire de Maria Schneider une icône pré-MeToo finalement trop en avance sur son temps. On sent un amour et une admiration sincère pour l'actrice, ce qu'elle a incarnée et représentée à la vie comme à l'écran. Bon ça fait très téléfilm de luxe, un peu consensuel, mais ça se regarde sans déplaisir. Frustrant car ça aurait pu être mieux. Modifié le 23 juin par Léo Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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