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Monuments Men - George Clooney 2014


Lord Ruthven

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En pleine Seconde Guerre mondiale, sept hommes qui sont tout sauf des soldats – des directeurs et des conservateurs de musées, des artistes, des architectes, et des historiens d’art – se jettent au cœur du conflit pour aller sauver des œuvres d’art volées par les nazis et les restituer à leurs propriétaires légitimes. Mais ces trésors sont cachés en plein territoire ennemi, et leurs chances de réussir sont infimes. Pour tenter d’empêcher la destruction de mille ans d’art et de culture, ces Monuments Men vont se lancer dans une incroyable course contre la montre, en risquant leur vie pour protéger et défendre les plus précieux trésors artistiques de l’humanité…

 

Moui.

 

Sujet très intéressant, inédit à ma connaissance. Chouette casting.

 

Clooney prend le parti-pris de ne pas trop montrer la guerre (qui de toute façon se termine) pour s'intéresser strictement à son propos. L'idée en vaut une autre, et permet une amusante scène de débarquement absurde. Problème : la mission des Monuments Men finie par ressembler à une promenade de santé.

 

Les gars passent d'un pays à l'autre en trente secondes, ouvrent des caisses, tombent sur des Picasso qui traînent et les renvoient on ne sait comment on ne sait où. On apprend à la fin qu'ils ont sauvé 1 millions d'oeuvres d'art, c'est très bien, mais il faut avouer qu'à la vision du film on se demande un peu comment ils ont fait pour trimballer tout ça avec une jeep et deux camions.

 

Dans le même ordre d'idée, le film nous apprend que les Russes avaient le même genre d'unité spéciale, mais à l'arrivée, c'est traité en deux secondes (un plan sur un gradé qui lit un registre, et un autre pour montrer que les américains sont quand même les plus forts....).

 

En résumé, le sujet appelait version "artistique" de De l'Or pour les Braves, voire un truc à la Indiana Jones, et nous avons à l'arrivée une sorte d'épisode WW2 de Louis la Brocante, émaillé d'une rares poignées de scènes marquantes (les dents en or, le discours de Clooney qui aurait dû servir de note d'intention au film, la sous-intrigue mignonne à Paris...).

 

Déçu.

 

Et Jean Dujardin "joue" comme dans OSS117, il faut que ça cesse.

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