Aller au contenu

Entrails of a virgin - Kazuo Komizu - 1986


Jeremie

Messages recommandés

 

Je découvre que beaucoup d'affiches de films d'exploitation japonais dans les 80's avaient un style assez proche du manga (contrairement aux collages habituels), et je me demande s'il s'agit du pinceau d'un seul homme. En tout cas c'est http://www.pulpinternational.com/pulp/keyword/Entrails+of+Beautiful+Woman.html

 

Avec le recul, je crois que je connais assez mal le ciné d'exploitation/underground japonais des 80's, où domine visiblement très largement Tsukamoto. La vidéo est arrivée, les budgets ont baissé...mais pas sûr que tout soit à jeter non ?

 

J'étais persuadé que ce premier volet de la trilogie Guts of Virgin était un z tourné en vidéo complètement dégeu, avec plein de gore et de fx pourraves. Et vu sa réputation...

Et puis bon, tout arrive, j'ai trouvé ça vraiment très surprenant

Bon évidemment, le film est ce qu'il est : une enfilade de scènes de cul à la limite du viol, avec des perso dégueulasses qui vont se faire buter un par un par un monstre sorti de nulle part. Pas de doute, c'est bien une bande ultra-crapoteuse...

Pourtant, ce à quoi je m'attendais pas, c'est que c'est en 35 MM et que c'est loin d'être moche : toute la scène du début avec les pin-up photographiées dans la montagne fait preuve d'une belle inventivité visuelle. L'ambiance façon mansarde deglingée au milieu de la campagne m'a rappelé Hausu, de même que la manière dont Komizu brise la monotonie d'un slasher lambda : outre des détails bien scabreux, j'adore l'idée de ses images quasi-subliminales qui surgissent au moment des meurtres, s'amusant à suggérer puis à montrer dans une sorte de patchwork surréaliste bizarre. Puis vient des scènes insensées, en particulier tout ce qui est lié à au personnage d'une nymphomane nécrophile, qui connaîtra son heure de gloire dans une scène bien gratinée de fist mortel...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Avec le recul, je crois que je connais assez mal le ciné d'exploitation/underground japonais des 80's, où domine visiblement très largement Tsukamoto. La vidéo est arrivée, les budgets ont baissé...mais pas sûr que tout soit à jeter non?

 

Je ne comprends pas trop ce paragraphe.

Que veux-tu dire par ''domine'' ?

Que Tsukamoto est le réal de cette période le plus connu en Occident ?

En termes d'influence Sogo Ishii est au moins aussi important.

Et il y a eu d'autres reals prolifiques avec un style marqué, je pense notamment à Hisayasu Sato et ses délires trasho-bizarres, plus dans la veine des guinea pigs que tu semblais attendre.

 

En ce qui concerne komizu en lui même il a été capable de trucs subtils (le scénar de Va va vierge pour la seconde fois) comme de bourrinades basiques ( guzoo)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai vraiment enjambé tout ça mais oui en effet, je pouvais compter aussi Ishii...

Ce que je voulais dire, c'est que le ciné d'exploitation japonais des 70's semble inépuisable, mais dès qu'on arrive dans les années 80 (et je parle seulement des 80's, y'a plus grand chose à se mettre sous la dent au delà des noms cités. Et je me demandais si c'était une impression ou une réalité

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voila un thread qui m'emplit presque de nostalgie.... Je crois que j'avais presque honte de trouver ça bien quand j'étais plus jeune (mais bon, j'avais quand même plus de 20 ans), un peu comme la première fois que j'ai vu "Nekromantik". Ceci dit, les deux films n'ont pas grand chose à voir. Le film de Kazuo est tout de même beaucoup plus rigolo

Peu de souvenir de la première "suite".... en revanche, le 3e "volet" (les guillemets sont de mises car à par une similarité dans les titres, peau d'zob) était absolument fascinant: moins gore, plus sexe, et plus pervers également. Mais peut-être devrai-je désembuer tout cela....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Entrains of a beautiful woman est beaucoup moins rigolo (trop de viols) mais la conclusion façon Hentaï est assez sympa mais y'a toujours un style visuel qui l'éloigne de la simple pelloche tournée avec les pieds...

Pour ce qui est du troisième, je pense qu'ils l'ont appelé comme ça pour l'exploitation mais je ne pense pas que, officiellement, il s'agisse d'un troisième volet car on est vraiment dans un Pinku-Eiga avec pas mal de scènes de tortures. C'est à voir plutôt comme quelque chose de très indépendant des Guts of Virgin.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...