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Saint-Amour - Kervern & Délépine - 2016


Jeremie

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Bruno part au salon de l'agriculture avec son père. Tous deux s'occupent de bovins. Mais Bruno en a sa claque, et comme tous les ans, il fait la tournée des vins au salon. Pour essayer de se rapprocher de son fils, Jean l'emmène faire une véritable tournée des vins à travers à la France, le tout à bord d'un taxi conduit par le jeune Mike.

 

Un road movie assez tendre, ode aux bons vins, aux femmes et aux agriculteurs. Très bon cast, même si Lacoste n'a toujours pas changé de registre malgré les apparences (le puceau/menteur/dragueur...) : un plaisir de retrouver, même un petit peu, Ovidie ou Andréa Ferrol et Michel Houellebecq aussi, dans la scène la plus drôle/malaisante du film (forcément ).

Dommage que durant la dernière partie, on dirait que Kervern et Délépine semblent enchaîner toutes les fins imaginables. Très belle musique de Sebastien Tellier.

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Plutôt bien aimé également. Comparé aux derniers Kervern / Delepine, je trouve que le film tient mieux la distance. Les autres partaient fort, mais s’essoufflaient souvent en cours de route, pour finir par tourner à vide, alors que là, je trouve la progression cohérente et assez bien tenue !

 

Le gros point fort, c'est bien sur le casting, avec un tandem Depardieu / Poelvoorde très juste, plus en retenue que ce qu'on pouvait attendre, drôles, ça on s'y attendait, mais surtout vraiment touchants. Ça faisait un moment que je les avais pas vus aussi bons, l'un comme l'autre et l'alchimie est vraiment là. Et les seconds rôles, globalement très sympas, même si parfois anecdotiques (Chiara c vraiment le foutage de gueule...), apportent une touche de fraicheur régulièrement renouvelée. Enfin voilà, on se laisse gentiment porter par ce road movie foutraque, ode à un certain plaisir de vivre, qui louche souvent sur du Blier tendance "Calmos", et qui fait du bien dans le paysage ciné français contemporain !

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Le genre de film que je verrais en téléchargement car je refuse de payer Un aspirateur à subventions CNC qui a du coûter une blinde pour voir le gros Depardieu claquer le cul des vaches et des mercs parler du bon vin et de la France qu'on aime.

Ok je suis un troll mais bon ...

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  • 2 weeks later...

Agréable petit film que voila. Il devrait séduire la fibre péquenot-gaucho de Stéphane mais ce faux snob a décidé de faire la gueule... voila qui lui ressemble bien. Pour ma part, je ne savais pas du tout ce que j'allai voir et les derniers titres du tandem ne m'avaient que moyennement - voire pas du tout (Mammuth) - séduit. Jeremie parle de tendresse? C'est exactement ça, un road movie plein de tendresse porté par un trio de losers attachant et qui - à sa manière - rend hommage à ces agriculteurs et éleveurs qui n'ont pas la vie facile en ce début de XXIe siècle. Le film ne vire heureusement pas dans le pathos et évite le discours poussif, pour trouver un ton finalement assez juste dans son discours - à l'exception peut-être de 2-3 sorties mineures du genre "mon gros godillot dans la gadoue". Sympa.

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  • 1 year later...

Ouais bof, j'ai trouvé une certaine redondance avec Mamouth, sans parler d'une certaine facilité.

 

Peolvoorde en dépressif, Depardieu en paysan, Vincent Lacoste en gentil loser, Ovidie dans une scène de cul...on a vu pire comme prise de risque.

 

Et puis le film tourne court. En fait de route des vins, ils boivent trois canons et c'est réglé.

 

Reste la scène avec Houellebecq, digne du Violonneux Michel.

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