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La jeune fille et la mort - Roman Polanski - 1994


DPG

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Fin du XXe siècle, dans un pays d'Amérique du Sud qui vit encore le traumatisme d'une dictature récente, le président de la jeune démocratie a décidé de mettre en place une commission d'enquête sur les crimes passés, qui devrait être présidée par un avocat célèbre : Gerardo Escobar. Le soir de cette nomination, l'avocat crève un pneu en rentrant chez lui. Un voisin, le docteur Roberto Miranda, vient à son secours et le ramène chez lui, où sa femme l'attend. Celle-ci, Paulina Escobar, torturée par la police secrète de l'ancien régime croit reconnaitre dans la voix de Roberto Miranda celle d'un de ses bourreaux.

 

 

 

Je l'avais vu à sa diff' sur Canal, ou un truc comme ça, soit il y a une bonne quinzaine d'années. Suite à la (re)vision de "Carnage", j'ai eu envie de me confronter à nouveau à cette adaptation par Polanski d'une pièce de théâtre étouffante. J'en ressors à peu près avec le même sentiment qu'à ma première vision, à savoir celui d'avoir vu une œuvre forte, riche, dense, portée par des acteurs au sommet, notamment une Sigourney Weaver bluffante. Mais aussi l'impression qu'il manque un petit quelque chose pour totalement transformer l'essai, sans trop arriver à savoir quoi. En l'état, je dois dire que je reste "un peu" sur ma faim, et qu'au vu du pitch génialissime en lui-même, et des forces en présence (c'est Polanski quoi, pas Coline Serreau), je pense qu'on aurait pu avoir un truc encore plus fort. Qui plus est, je trouve que le film se perd un peu dans sa seconde moitié, que l'ensemble n'a pas forcément la même intensité sur toute la durée. Je trouve aussi le mari un peu fade, même si ça fait partie de son perso... Bref, bon film, très bon film, mais pas forcément THE masterpiece qu'on aurait pu espérer. A voir quand même, sans problème hein, je veux pas trop faire la fine bouche non plus, ça reste du haut niveau !

 

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Vu à sa sortie, et l'impression que tu décris rejoint également mon sentiment de l'époque. Celle d'assister à une histoire en or qui n'exploite pas l'entier de son potentiel. Il reste un film captivant, mais dont on aurait voulu des couilles un peu plus grosses. Pour faire court, c'est pas aussi méchant que ça aurait pu l'être.

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