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Voyage sans retour - François Gérard (2013)


Tomfincher

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Samy Nacéri, la renaissance !

 

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Avec un casting de qualité : Samy Naceri, Serge Riaboukine, Samuel Lebihan, Rachid Debbouze, Atmen Khelif, Julien Courbet...

 

Prix d’interprétation à Cannes, Samy Nacéri accompagné d’acteurs de grand talent tiens le haut de l’affiche dans le Thriller d’action ‘Voyage sans retour’. Naceri interprète un inspecteur divisionnaire décidé à mettre hors d’état de nuire un jeune terroriste Kad (François Gérard) qui vient de subir une formation aux techniques terroristes dans les camps terroristes en Afghanistan. à son retour en France, Kad retourne chez sa mère (Maya Ben Bouaza) qui le tient pour responsable de la mort son jeune frère (Djamel Mehnane) assassiné par les vendeurs de drogue qu’il a abusés. Sa soeur (Naidra Ayadi) s’interpose et Kad disparait. Seul et harcelé de toutes parts les services de police. Kad se cache. Des services de police découvrent une bombe près d’une voie de TGV...

 

 

Note de la prod :

De manière générale lorsque l’on parle production dans le cinéma, on entend budget. C’est à dire combien à coûté le film, qui l’a financé. Communiquer sur cet aspect du film ne garanti en rien sa qualité. Ce qui emporte l’adhésion du spectateur, c’est bien la qualité intrinsèque du film. Communiquer à ce stade sr l’aspect financier de la production, ne présente donc aucun intérêt. François souhaite révolutionner la distribution de films en salle, renverser le rapport de force qu’il existe entre les producteurs, les distributeurs et les programmateurs. Dans ce métier, comme dans les autres, les innovations sont suspectes. Il ne veut pas être suspecté de vouloir vendre un film raté sur une argumentation liée à son budget, du type: le plus gros budget de l’histoire du Cinéma Français par exemple. Pour certains, c’est un argument commercial largement utilisé, et ils saturent le marché avec des films parfois ratés et souvent sans fond. Ces derniers font des scores important en 1ère semaine, et la semaine suivante, le film s’effondre (le bouche-à-oreille pardonne peu dans ces cas là). Mais dans l’intervalle ils ont malheureusement pris la place d’un film de qualité. Un film qui aurait certainement mérité sa place. Une place qu’on lui refuse à cause d’une stratégie commerciale qui repose sur la saturation du marché pour écarter les autres. Une stratégie qui est l’apanage des plus gros. Ceux qui ont un fort pouvoir financier. Ceux qui captent ainsi les meilleurs emplacements et les meilleures dates. Ceux qui imposent aux spectateurs captifs leur menu, et qui restreignent ainsi considérablement la liberté d’expression dans l’art cinématographique. Aujourd’hui François défend son film aussi pour renverser ce rapport. Il n’a pas leur pouvoir mais son film n'en est pas moins méritant loin de là! Il a été fabriqué dans une économie sans commune mesure avec les leurs. Mais ce n’est pas pour cette raison , bien entendu, que l’on doit aimer ou défendre son film.Deux options: son film est soit réussit, soit raté. C’est sur ce seul critère que François souhaite qu’on le juge, la qualité de son travail. Le faire a été un réel parcours du combattant. Cela a nécessité une abnégation et une pugnacité sans failles. Le faire est un travail de 10 ans. Mais cela n’est pas pour lui un critère qualitatif... De toute façon aujourd’hui tout est difficile, et coûte souvent des efforts démesurés. Ils sont si nombreux à vouloir les mêmes choses, mais seule une poignée décide pour eux. Alors sa démarche avec ce film, c’est redonner le pouvoir aux plus nombreux, et Créer les conditions d’un basculement profitable qui leur soit profitable. Permettre à chacun de faire la différence avec son travail. Montrer la voie du possible. Le cinéma n’est pas un métier d’élite. Ce n’est pas une industrie qui doit être exclusive, resserrée et captive. Le cinéma doit être à la portée de tous. Le cinéma. Cela devrait toujours être une affaire de travail, pas de copinage, pas un réseau d’influence, pas une attitude politique. Le cinéma doit tout simplement retrouver sa liberté. Qu’exprime le cinéma d’aujourd’hui ? Qu’expriment les films fait par des bobos dilettantes ? François invite chacun à comprendre sa démarche. Que chacun se sente investi de donner sa vision. Que chacun défende sa volonté de faire évoluer l’ordre établi et imposé. Afin que tous puissent, comme lui, partager son travail: que ce soit le public qui décide! Et pour cela, on doit se demander si on lui en donne les moyens. Et toi-même aussi cher public, tu dois aller chercher ce qu’on te refuse jusqu’à aujourd’hui. Parce que la raison du refus n’est pas seulement économique. Elle est aussi obscure, faite de deals, de line-up, d’intérêts à grande échelle. Et tout cela ne concerne pas la qualité d’un film. Un film plait ou ne plait pas. Mais pour le savoir, il faut le diffuser. Quand on vend un film on vend une promesse. François vous promet que son film ne vous décevra pas

 

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