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The Seasoning House - Paul Hyett - 2012


DPG

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Séquestrée dans un bordel servant de repaire à des criminels de guerre, une jeune sourde muette prépare son évasion.

 

 

Film du jour au PIFFF pour ma pomme, avec au bilan, du bon et du moins bon. Le bon, c'est que c'est plutôt bien filmé, une bonne ambiance bien glauque et sans concession, une chouette lumière, un cadre oppressant. L'actrice principale s'en tire bien, le film est bien brutal, bien sombre, violent comme il faut quand il faut. Il y a eu un malaise pendant la projo d'ailleurs, Cyril nous expliquera les détails à l'occasion... Après, ça se traine quand même pas mal au début. La présentation du cadre et du calvaire de toutes ces filles, bon, ok, mais ça pourrait être un peu plus expédié quand même. Là, au bout d'une heure, on a bien compris qu'entre torture, drogue, viols et coups de poing dans la gueule à longueur de journée, c'est pas vraiment "Au pays de Candy" leur quotidien ! Le problème, c'est que la deuxième partie, même si elle fonctionne globalement, je lui trouve quand même pas mal de défauts.

Entre le fait que la gamine tombe chez la femme du mec qu'elle a buté, puis à la fin chez le médecin du bordel, ça fait pas mal de hasards un peu gros quand même. Puis tous ces mercenaires, pour des bêtes de guerre habitués à tuer du matin au soir, ils se font quand même avoir assez facilement, surtout le final dans le tuyau, con comme la lune... Enfin bon...

. Voilà, donc impression mitigée, des purs trucs d'ambiance côtoient des passages un peu plus hésitants, voire très Z à mes yeux. La violence, des fois c'est juste, des fois on verse dans le too much un peu gratuit. Puis bon, c'est pas follement original, et on a déjà vu ce genre de trips pas mal de fois, en moins vain qui plus est. Mais bon, ça reste correctement emballé, avec des moments efficaces, une direction artistique soignée, ça se laisse voir quoi !

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