DPG Posté(e) le 3 septembre 2011 Share Posté(e) le 3 septembre 2011 Glasgow, 1973. Le jeune John McGill est sur le point d’entrer au collège. Garçon brillant, la voie est cependant loin d’être toute tracée pour lui, entre un père violent et les préjugés de ses professeurs qui n'ont pas oublié son frère aîné "irrécupérable", Benny, devenu membre des NEDS. Les NEDS (Non Educational Delinquents), dangereuses petites frappes, font régner la terreur dans les quartiers. La réputation de Benny vaut à John d’être protégé et lui ouvre très vite les portes du gang. Vu cette semaine, je sais pas vraiment trop quoi en dire... Il y a des bons points, incontestablement. La reconstitution 70's est plutôt réussie, le casting colle bien, l'ambiance des quartiers pauvres écossais est bien rendue, entre misère sociale, vide culturel et ascenseur social aux abonnés absents. Le tout est mis en scène avec sobriété, efficacité, et certaines calment bien... Mais à côté de ça, la construction m'a un peu laissé perplexe. Je trouve que le film n'est pas vraiment structuré au sens classique du terme. Il dure 2h, il pourrait faire 45mn ou 5h, ça serait pareil. La progression est hasardeuse, avec quelques ellipses surprenantes, et sans vraiment trop d'enjeux. Qui plus est, la conclusion m'a semblé un peu bâclée, tombant dans des facilités que le reste du film avait plutôt bien réussi à éviter. Reste un film intéressant, avec des choses à dire, même si c'est parfois fait de façon maladroite ou brouillonne... Sorte de chainon manquant entre "This is england" et "La vie de Jésus", mais sans être tout à fait au niveau de ces deux films... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 15 septembre 2011 Share Posté(e) le 15 septembre 2011 Un peu beaucoup comme DPG, avec un truc en plus, qui m'a pas mal gêné, c'est que je n'ai pas vraiment saisi les motivations du gamin pour passer d'élève modèle à punk assoifé de violence. Bon, bien sûr, on devine beaucoup d'éléments qui mis bout à bout le poussent à cette extrémité, mais le changement est quand même assez radical dnas le film, sans que rien ne l'amène vraiment. Reste deux scènes absolument où Peter Mullan nous dévoile son côté bisseux: Jésus qui descend de la croix pour tabasser John, et tout le passage où ce dernier se ballade torse nu avec les couteaux attachés aux mains (par contre c'est Peter Mullan, le réal) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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