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Switch - Frederic "Dieu" Schoendoerffer - 2011


kevo42

Messages recommandés

  • 6 months later...

alors ici pour enfoncer schoendoerfereefcher c'est open-bar ?

 

pour moi c'est loin d'être si nul et si ridicule que kevo, fabrice et l'express le disent.

c'est clairement pas un chef d'oeuvre, mais il faut savoir aussi raison garder.

 

niveau scénario, quand on dit que c'est grangé qui s'y colle, on a déjà tout dit. néanmoins c'est quand même bien moins con que les rivières pourpres, pour donner un ordre d'idée (oui, je parle du 1er)

après il y a effectivement quelques répliques bien tartes (les sushis c'est la palme, ça sort vraiment de nulle part ) mais le tout fonctionne et reste cohérent. à titre d'exemple, pour ceux qui s'étonnent de voir la mère et la fille se servir de flingues, on nous explique quand même que le hobby familial c'est de vider des chargeurs le dimanche.

 

pour les acteurs, cantona et l'héroïne s'en sortent bien, les seconds rôles sont plus aléatoires. pour leur défense, ils sont pour la plupart censés jouer des personnages qui jouent eux-même un rôle.

les vrais coups durs se sont le frère nullard de schoendoerffer qui n'apparait heureusement que l'espace de 2 mini-scènes et recoing, comme le signale l'express. enfin ce que l'express se cache bien de signaler c'est qu'il était déjà bidon dans la horde...

 

dans l'ensemble on se dit que ça fait plus téléfilm de luxe à tendance bisseuse que cinoche "respectable". en tout cas ça se laisse suivre sans déplaisir et j'en demande pas plus à ce genre de film.

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  • 6 months later...

On navigue quand même dans le high level, hein.

 

La première moitié peut faire illusion (dans le genre "polar de commande jamais crédible mais regardable un soir d'ennui") mais alors arrivé vers le milieu, ça devient portnawak-pouêt-pouêt-camion.

 

Script de Grangé aux ramifications aussi probables que d'habitude, héroïne qui devient Jason Bourne en l'espace de deux scènes, casting aux fraises, rythme pas folichon - sans compter la curieuse propension du réal à filmer son actrice topless dès qu'il en a l'occasion (non qu'on s'en plaigne mais c'est tellement gratuit que ça laisse songeur)...

 

J'aimais bien Schoendoerffer pour ses deux premiers films, moins pour le troisième (même si sa démesure dans le ratage proposait quelque chose de fascinant) mais là y a même plus d'ambition, plus de volonté de livrer un truc qui serve un minimum à quelque chose, plus d'envie, plus rien...

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  • 3 years later...

Je vous trouve bien durs avec "Switch". C'est pas du grand cinéma certes, mais c'est hyper divertissant sans être honteux. Oui, il y a le frangin qui brille par son non-jeu, mais c'est quand même catchy du début jusqu'à la fin grâce au scénar alambiqué de Grangé, c'est parfois bien vénère, il y a des plans nichons gratuits qui rappellent les belles heures du bis et c'est tant mieux, des sérieux coups de latte, un script ultra tordu et une senior sevrée au Jack Daniels qui n'hésite pas à sortir le tromblon et ça c'est merveilleux; par dessus tout ça il y a des blagues de mauvais goûts, du coup la sauce est gentiment irrévérencieuse, ce qui rend l'ensemble bien plus délectable que n'importe quel actioner US ou cocorico lambda. Chouette quoi.

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