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Clive Barker's Dread - Anthony Diblasi - 2009


Jeremie

Messages recommandés

 

Le petit dernier de Midnight Picture Show a rejoint la case After Dark Horror Fest, et c'est bien dommage vu qu'on est loin du DTV ripou auquel on pourrait s'attendre...

Mais, et ce n'est pas nouveau, c'est une nouvelle pas vraiment ambitieuse de Barker qui est ici adaptée (faisant parti du second tome des Livres de Sang) et il faut une fois de plus s'attendre à un récit étiré de la plus vilaine manière qui soit. Mais le résultat vaut largement le coup d'oeil contrairement à certaines bouses du Horror Fest...

 

Un groupe d'étudiants (dont un particulièrement borderline traumatisé par le massacre de sa famille) planche sur une thèse censée creuser les origines même de la peur. Pour cela, ils passent plusieurs personnes au crible...et les choses vont rapidement dégénérer.

Pour un premier long, c'est du bel ouvrage quand même : un scope prêt à nous délivrer les pires atrocités, une photographie soignée, un traitement digne de l'écrivain qu'il sert. Le film contient en tout cas son lot de scènes vraiment dérangeantes, d'un carnage rappelant une scène déjà éprouvante de Nightbreed à des sévices plus tordues

comme des tympans explosés, une viande pourrie ingurgiter de force, de la peau broyée...

Et le tout est d'une noirceur assez vertigineuse.

Vraiment pas mal.

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Sur le BR teuton le sticker "Mit Jackson Rathbone dem star aus Twilght" tabasse à mort, y'en a qui vont avoir des surprises.

Et d'ailleurs le personnage de gentil étudiant qu'il interprète est la grosse faiblesse d'écriture du film tellement il est neuneu. A part ça, c'est bien sadique, avec des passages étonnants.

Clair qu'à côté d'un inoffensif The Final ou d'un routinier Kill Theory, ça se place dans le peloton de tête du Horror Fest.

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  • 1 year later...

La vache, c'est quand même méchamment costaud

J'ai trouvé ça vraiment excellent, efficace, direct, évidemment sadique et parfois répulsif mais en tout temps captivant. J'ai bien aimé la façon dont DiBlasi évite le superflu pour ne se pencher que sur l'essentiel, c'est même assez étonnant et contribue au coup de boule cinématographique... j'en suis sorti un peu sonné...

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