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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Kerozene

    Gérardmer 2012

    C'était bien HELL. Mais avec HELL et THE DAY, on peut dire sans hésiter que le nouveau maître étalon du genre est LA ROUTE. Autant dire qu'on n'aura pas un remake des NOUVEAUX BARBARES avant un moment....
  2. A Gérardmer, on avait d'un côté "Emergo", avec ses scientifiques qui truffent des caméras dans un appartement hanté, et de l'autre, le film des Vicious Bros. OK, on sait exactement à quoi s'attendre et quand on va voir un machin comme ça, on sait d'avance que ce ne sera pas "Citizen Kane", ni "Lawrence d'Arabie", "Star Wars" ou "The Thing"... ni même "Creepozoids". Non, on sait que ce sera un peu con, que ce sera écrit avec les pieds, que la photo te collera un mal de crâne, tout au plus peut-on s'attendre à des acteurs pas trop nazes... mais on espère juste une chose: flipper comme des gamins, s'exciter les nerfs... c'est le concept de base des montagnes russes... Et c'est "Emergo" qui s'en sort haut la main grâce à un dernier quart d'heure joyeusement bordellique, bruyant, débordant de hurlements, de jump scare à répétition et qui a fait un effet radical sur certaines personnes du public (mon voisin de droite doit être encore pris de convulsions à l'heure qu'il est ). "GE", c'est nettement plus léger et rigolo. Et pour le coup, c'est vraiment très con, avec des personnages vraiment très cons qui font des choses vraiment très connes. Le film est étonnamment distrayant dans sa première partie, les réalisateurs se moquant gentiment de la télé-réalité, exploitant certains clichés (les poses iconiques), et surtout parce qu'on y trouve un médium rock'n roll ridicule, une sorte de Mick Jagger du paranormal qui est à hurler de rire! Le problème, c'est que plus on approche du final, moins on s'intéresse à ce qui se déroule à l'écran. Plus les manifestations surnaturelles se font fréquentes, plus le film devient chiant. Autant dire que rien ne fonctionne, que la frousse promise n'est pas au rendez-vous et le pire est sans doute le fait que les frangins vicieux utilisent de stratagèmes outrageusement moisis (comprendre faciles, flemmards et poseurs) pour faire disparaître les protagonistes un à un, prouvant que ces mecs n'ont absolument rien à proposer.
  3. Et bien c'était passionnant! Après la projection, j'avais envie de revoir tous les Corman que j'ai déjà vu et surtout de voir ceux que je n'ai pas vu, de me faire l'intégrale de ses prods, de boycotter les blockbusters... Il y a des moments terriblement touchants (Nicholson qui fond... il ne serait probablement personne sans Corman). Le film aurait pu durer 90 minutes de plus, car les 30 dernières années de la carrière du maître sont à peine abordées. Alors elles sont moins importantes, sans doute, mais pas moins intéressantes. Il faut espérer que ce film soit projeté dans les écoles de cinéma.
  4. Kerozene

    Chronicle - Josh Trank (2012)

    Et bien c'est officiel... pour ma part, c'est un Après 10 minutes où on ne sait pas trop à quelle sauce on va être bouffé, on se fait happer par la chose pour ne plus décrocher jusqu'au final totalement Il est préférable de ne pas regarder la bande annonce, même si elle ne m'a pas gâché le plaisir.
  5. C'est pas si génial malheureusement. C'est même assez triste à côté d'une perle comme "Lady Terminator".
  6. C'est aussi le souvenir que j'en avais... Mais je l'ai revu et je peux te dire que Michael Dugan possède un style pour le moins étrange qui consiste à placer la caméra exactement là où il ne faut pas afin de produire des plans totalement débiles. Etrange... Le film mise uniquement sur deux aspects : le physique de son actrice principale Bobbie Bresee (GHOULIES) qui se fout quelques fois à poil, et des maquillages gores des plus efficaces signés entre autre John Carl Buechler (crâne qui explose, cage thoracique ouverte, empalement, ...). Pour le reste, le film ne fait qu'aligner les défauts: cadrages défiant toute logique cinématographique, récit terriblement bancale, personnages ahurissants de bêtises et même le look final du démon qui s'avère tellement exagéré qu'il en devient grotesque
  7. Avec ton intro je m'attendais à voir des japonaises à poil dans le trailer. Salaud!
  8. C'est marrant "La rage de la casse". C'est évidemment très con, le scénario n'étant qu'un prétexte bidon permettant d'accumuler des séquences de cascades avec la star australienne de la profession: Grant Page. Mais il y a vraiment matière à sa poiler et plus particulièrement lors du climax où Page fait le con sur une scène où se produit un groupe de hard FM appelé Sorcery... à se pisser dessus!
  9. Moyen pour ma part.... Karyo y tient un rôle qui préfigure celui qu'il tiendra dans "Dobermann", c'est assez marrant.
  10. Surtout dans un film de Tony Scott...
  11. Kerozene

    Bellflower - Evan Glodell (2011)

    Je crois que je serai complètement fan en fait Non mais j'aime les belles histoires d'amour, je verse ma petite larme en regardant "Manhattan" de Woody Allen, je fonds devant "Leaving Las Vegas", parce qu'à mes yeux, on nous y parle de vrais personnages, les histoires sont profondes et touchantes, parce qu'il y a une vraie dimension romantique, parce que les mecs qui racontent ces histoires sont habitées par celle-ci et qu'ils évitent surtout de rabacher une romance cinématographique contrariée qui ressemble à 10000 autres... Tandis que "Bellflower" exploite un scénario un peu sombre autour d'une bluette qui pourrait voir Sandra Bullock se faire draguer par Matthew McConaughey, le genre de machin totalement téléphoné, sans surprise (si on se cantonne à la romance)... Mais attention, je n'ai pas détesté pour autant, c'est sympa à voir, les mecs sont de vrais slackers, boivent des bières à longueur de journée, sont complètement stupides, ne font rien et ne servent à rien, ça ça m'a plut, j'ai retrouvé l'esprit des glandeurs ricains qui émanait de toutes ces banlieues de LA quand j'y habitais. Le problème est que l'histoire d'amour est d'une banalité tellement plate à côté du reste du film qui est pour le coup vraiment original que je ne peux m'empêcher de penser que Glodell n'est qu'un opportuniste qui tente juste son entrée dans la cours des grands par la petite porte, et qu'à cause de ça, il n'a pas été totalement honnête et s'est contenté de reprendre un script de base qui a fait ses preuves au box office de nombreuses fois au cours de ces 50 dernières années en y collant ces éléments décalés qui m'ont tant séduit.
  12. Kerozene

    Bellflower - Evan Glodell (2011)

    C'est vrai que quand j'y repense, on a un superbe emballage de cinéma de mec pour un contenu de film de gonzesse. Je caricature bien sûr, mais je pense que ça illustre tout de même le problème du film.
  13. J'ai bien aimé, c'est complètement imparfait, un peu farfelu, ça se cherche, ça ne raconte rien, mais surtout ça ne dresse en aucun cas le portrait d'un héros, ça ne magnifie pas Gainsbourg, ça ne cherche pas à en faire ce qu'il n'était pas. J'ai bien aimé cet univers gentiment surréaliste, et surtout, j'ai trouvé l'interprétation principale tout à fait remarquable. Par contre, ce n'est jamais passionnant, il se dégage du film une sorte de légèreté, de nonchalance qui en font un joli et amusant produit de déco. Ca ne m'a pas dérangé vu que je n'attendais rien de la chose, mais je doute que ce soit l'intention de départ.
  14. Quel connard ce Chuck Norris. Je ne l'aimais pas avant. Maintenant je le déteste. Connard.
  15. Légère déception pour ma part... d'ailleurs le film ne m'a pas laissé un souvenir imperissable, et lire ton texte me fait dire que j'ai besoin d'un sacré rafraichissement...
  16. Kerozene

    Djinn - Tobe Hooper (2011)

    Hmmmmmmm, ça a l'air passionnant..
  17. Vu au NIFFF, où - paraît-il - la version projetée n'était pas intégrale. Il existerait deux montages. Pourtant, celui que j'ai vu était déjà bien long, bien trash, il y avait du full frontal, il me semble que le pipi était là aussi mais je ne mettrais pas ma main au feu... Il semble que la version complète porte plus d'attention à l'enquête policière, cette dernière étant justement traitée avec un certain dédain dans la version tronquée. Toujours est-il que j'avais trouvé ça vraiment plaisant, osé, plutôt original et terriblement pervers... bien qu'un peu longuet... Et je suis tombé amoureux de plein d'actrices
  18. Un petit Coen... A force, les grands Coen ne sont pas si nombreux, ils n'ont rien fait qui m'a réellement séduit depuis "Big Lebowski" qui était déjà bien en deça de "Fargo" (un chef d'oeuvre)... plus le temps passe, moins j'ai d'espoir qu'ils retrouvent cet état de grâce atteint grâce à un dosage judicieux de tonalités divergentes allié à un langage visuel souvent plus éloquent que de longues tirades. Le western aurait pu être le genre idéal à leur retour à ce style qui leur a si bien réussit. Malheureusement le résultat n'est pas à la hauteur des espérances. "True Grit" n'est pas honteux, mais il ne dégage rien de particulier, ne surprend jamais, ne fait pas rire (hormis Bridges bourré qui descend de cheval), exploite rarement son potentiel visuel (quelques (très) beaux plans) et se termine mollement... Un peu déçu.
  19. Kerozene

    Vampires - John Carpenter (1998)

    Je trouve "The Ward" nettement supérieur en tous points...
  20. Kerozene

    Gérardmer 2012

    Merci... ça fait plutôt envie en fait...
  21. C'est clairement catastrophique, je n'ai jamais osé le revoir... Mais je conserve mon DVD parce qu'il a une belle place entre "Virus Cannibal" et "La Terza Madre"
  22. Kerozene

    Let Me In - Matt Reeves (2010)

    Ben j'ai trouvé ça très réussit. Je ne me souviens pas complètement de l'original vu à Gérardmer, mais le Reeves sait tout de même se démarquer. Il est plus démonstratif, plus classique - ou plus "américain" pourrait-on dire - mais il m'a paru aussi plus émouvant. Alors certes, ce n'est pas un film "utile" (de loin pas), mais ce n'est pas non plus un remake honteux. Et je dois dire que le choix de Kodi Smit-McPhee et ses yeux de requin marteau est un choix judicieux pour le rôle.
  23. Kerozene

    Jade - William Friedkin (1995)

    Pfiou, vu en salle à sa sortie.... C'était pas joyeux. Je ne me souviens pas du talon aiguille... juste d'une poursuite pas trop mal et Linda Fiorentino qui se coltine le même rôle de salope une fois de plus.
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