Kerozene

Vu lors d'une projection d'une sélection du NYUFF montrée en Suisse en 1996 ou 1997... Le film m'a laissé une très forte impression. C'est beau, fascinant, jamais vulgaire et très érotique.

Bof. Franchement, les alternatives mises en place pour éviter de faire un copier-coller du premier film m'ont semblées artificielles. Ce qui pèche, c'est surtout le sentiment de paranoïa foiré et une exploitation de l'espace un peu merdique, deux éléments qui rendent le Carpenter si réussit. Pas convaincu.

Ah elle vient du MMA la petite là? Parce que putain, elle cogne comme une bourrine sous amphète, c'est impressionnant. Sauf que Soderbergh continue à se prendre pour un auteur, à faire le clippeur sur de la musique d'ascenseur, aime faire le malin sans raison et ça rend sa mise en scène agaçante. L'intrigue faussement alambiquée n'est pas bien originale, mais ça se laisse regarder sans trop de mal, ni plaisir.

Mouais... niveau enjeux dramatiques, on rejoint l'opus précédent, c'est à dire que c'est le néant total. Niveau action: il y a du lourd, la scène de Dubai m'a presque fait tomber de mon siège tellement j'étais tendu - et malgré le fait que le Cruise ne peut que s'en sortir le sourire aux lèvres. Certaines scènes sont très réussies (le Kremlin, Dubai), d'autres inintéressantes (le prologue, toutes les scènes de dialogues), d'autres bien pourries (l'épilogue), une combinaison qui place tout de même cette mission en 2e place après celle de DePalma.

Non mais quelle connerie.... Pourquoi les riches ils se baignent pas dans la mer? Pourquoi c'est Timberlake qui incarne le justicier crève-la-faim sauveur des peuples du monde (alors que si il y a bien un mec qui est né avec une cuillère en or dans le cul, c'est bien lui)? Ceci dit, je n'ai rien contre lui, c'est juste que si Niccol essaie de faire passer un message, il s'y prend comme un manche. Pourquoi l'humanité semble avoir été réduite à une centaine d'individus, désintégrant ainsi toutes tentatives efficace d'illustrer l'oppression subie par les petites gens (50 trous du cul qui font la queue devant une banque et qui prennent le bus) à cause des gros richards (50 connards qui se regardent siroter du roteux en pinçant les lèvres). Chatterie Royal résume bien le fiasco qu'est ce "In Time", un joli foutage de gueule limite insultant.

Je rejoins Alfie et Steve: du bonheur! Pourtant je n'avais pas spécialement envie de le voir, ce Tintin là. Je ne suis pas amateur de Tintin, la BA m'avait laissé de marbre et le projet ne m'intéressait pas plus que ça. Et pourtant, c'est juste superbement bien foutu! Entre l'écriture et la mise en scène (Spielberg au naturel sait nous faire des plans de fous, mais là c'est le festival des plans séquences de malades - c'est vertigineux!), auxquels s'ajoutent la qualité graphique et un humour et une tonalité loin de l'approche enfantine que je craignais, j'ai été totalement conquis! Ce film, c'est ce que "Indy 4" aurait dû être.

Un concept alléchant pour un résultat qui part en saucisse, dommage. Daniel Craig est chouette, Harrison Ford n'a jamais été aussi nul, Olivia Wilde a un rôle désespérant, et pour le point positif, c'est le ton du film qui m'a agréablement surpris - au contraire de Benj - car c'est finalement très premier degré, et parfois même assez brutal - alors que je m'attendais à voir un truc de gosses. Malheureusement le scénario est totalement foireux (j'ai pensé à "Krull" ), avec de grosses ficelles toutes moches, mais je ne peux pas dire que j'ai passé un moment totalement détestable. En revanche, tout comme Peter W: les souvenirs de cette bande s'estompent à vitesse grand V!

Ben non. Avec Air France....

Vu dans l'avion ce dernier tenancier au record du box office indien. Bon ben c'est un gros bâton merdeux, avec un humour à la Pierre Richard de seconde zone et un script pompé sur le "Hologram Man" de Richard Pepin où un méchant de jeu vidéo se matérialise dans notre monde pour semer la zizanie. Ca transpire les poses fashion et les chansons à la con, tandis les scènes de cascades où des voitures volent aux quatre coins de l'écran vendues dans la BA sont finalement relativement rares. Dans le genre, j'ai préféré "Endirhan" et son robot tout moche (qui fait ici un caméo en trompettes) qui n'était déjà pas bien excitant. pBud7byobX0

C'est demain. Aucune chance que je croise vos tronches de cake, excepté celle de burialoftherat... d'ailleurs, s'il ne vient pas, ça va chier Bref, tout le monde s'en fout, mais perso je suis excité comme un pinson, donc BANZAÏ!!!!

C'était dimanche dernier: JACK AND THE BEARDED FISHERMEN en début de soirée, du stoner frenchie qui déboite pas mal avec 3 guitares, une basse, une batterie. Les morceaux sont longs, sombrent parfois dans du sous-Metallica (là je dois donc préciser que je n'aime pas Metallica) un peu mièvre avant d'emprunter des voies plus rondes, plus lourdes, plus bourrines lors de plages finales qui fleurent bon les dessous de bras. Les riffs sont bons, le rythme est prenant, le jeu de scène est énergique. Je ne les connaissais pas et c'était une petite découverte plutôt sympa. C'éait donc en prélude à MOTORPSYCHO, groupe défini comme culte que j'avais vu il y a une quinzaine d'année, c'était un concert de merde vraiment, mais vraiment pourri, dégoulinant de pop, très éloigné du rock prog planant des débuts. Et là, grosse baffe, les mecs semblent sortir tout droit des seventies et de s'être gavé de champignons rigolos: cheveux longs, barbes hirsutes, fringues pas possibles et surtout un son franchement hallucinant, ce qui tombe bien puisqu'on a eu droit à deux heures de rock psyché noisy truffé de distos malmenant des lignes de basse entêtantes. Une sorte de Pink Floyd grungy crasseux joué à plein tube, j'en avais mal aux oreilles, et pourtant elles sont entrainées! Un concert vraiment plaisant, mais trop long car se finissant sur une sorte de vieille jam jazzy toute pourrie... sont cons quand même de terminer comme ça... 324ud0TbxHw

Bon, ok, "fin" n'est peut-être pas le mot juste Mais c'est bien ficelé... pas comme le film.

Alors on oublie la finesse du scénario de la bédé et on fait un sous Bond/Bourne cocorico avec de la musique bondienne et un Tomer Sisley aussi captivant qu'une éponge marine. Les acteurs sont aux fraises, les dialogues souvent ridicules, les situations invraisemblales, et tout cela se prend très au sérieux. Il y a effectivement quelques seconds rôles intéressants, 2-3 plans joliment foutus, des voitures de luxe et Mélanie Thierry à poil.

Vu d'un oeil distrait hier soir, pas été franchement convaincu. Je suis étonné de lire des louanges sur le découpage du film. Si la scène avec le reubeu tabasse bien, en revanche la poursuite en bagnole est plus difficile à recomposée qu'un rubick's cube avec 2 grammes d'alcool dans le sang. Sinon, comme toujours, perso superficiels, indices balancés à la sulfateuse façon 24 heures chrono, etc... Mais c'est divertissant.

Ce truc a vraiment quelque chose de fascinant! Le couple est absolument ignoble. Merci au gros plan sur la chatte de madame qui rappelle Jabba the Hut. C'est aussi le festival des scories - on entend même une personne derrière la caméra lâcher d'énormes rots tandis que le redneck bourré tombe du lit en jetant un regard amusé au réalisateur.... Mais c'est surtout cette scène du ballon sauteur qui reste mémorable! Tellement unique! Ceci dit, je plains les mecs qui voulaient se pallucher en 1973 et qui ont dépensé quelques dollars dans ce truc avec l'espoir de se tripoter. Ils ont du amèrement regretter leur investissement

Bon ben comme prévu, c'est du déjà vu, avec des cheveux et un twist à la con. Rien de recommandable sauf pour ceux qui aiment les infanticides.

Les films thaïlandais ne sont en général pas ma tasse de thé, j'en ai marre des les regarder tellement ils m'agacent. Pour celui-ci, Guillaume Tell m'en a dit du bien... du coup pourquoi pas.... Et je dois dire que je n'ai pas regretté mon visionnement: "Sick Nurses" est peut-être un fantôme de serpillière, il possède néanmoins une personnalité propre et se distingue des autres représentants du genre par de nombreux aspects. D'abord, on rentre directement dans le vif du sujet pour se plonger 80 minutes non-stop au coeur des attaques spectrales trash. Ensuite il y a une narration particulière, les 90% de l'action ne se déroulant que sur 15 minutes de la vie des protagonistes. Et enfin, il y a l'approche trash-gore (la machoire évidemment, les lesbiennes qui se découpent) et quelques idées de mise en scène réellement surprenantes (la caméra qui s'incline comme si elle était poussée par le fantôme) qui confèrent au film une ambiance particulière, très éloignée des autres films du genre. Donc tout ça c'est super, mais il faut tout de même admettre que l'ensemble est franchement très con et que le réal est une ordure de jouer avec nos instincts d'érotomanes comme il le fait.

C'était marrant, plein à pété d'esbroufes visuelles, les décors sont superbes, les costumes barroques, c'est du Tarsem et c'est donc léger comme une enclume nappée de nutella. Le film a ses passages marrants, des instants cucu, c'est plein de joyeuses libertés par rapport à l'histoire connue et la fille de Phil Collins est totalement , mais cela reste finalement très anecdotique... Quant à la scène bollywoodienne: l'horreur!!!

Bien aimé pour ma part, Kevin Smith joue avec le spectateur en choisissant des directions souvent inattendues, et surtout il traite son sujet avec le plus grand sérieux du monde. Du coup il réussit là son meilleur film.

Un gros fourre-tout extrêmement calorifique pour spectateurs branchés MTV. Trop bordélique et indigeste malgré plein de bonnes idées éparpillées un peu partout et n'importe comment.

JE REVIENDRAI!!!!

Ca y est, c'est en ligne, ça va enfin avoir lieu!!! Après une édition 2011 avortée pour cause de Tsukushima, le LUFF va enfin décoller pour la capitale nippone et proposer à ces bouffeurs de sushi une belle galette de zikos suisses (qui collaboreront avec des locaux) et une sélection bien décalée de films helvètes bien déglingués. Côté ciné, il y aura en vrac, "Sound of Insects" de Peter Liechti, "Gerogette Meunier" de Tania Stöcklin ou encore "Greta la tortionnaire" de Jess Franco! Niveau zikos, du lourd: Jim O'Rourke avec Norbet Möslang (Voicecrack), Sachiko M, Z. Karkowski, Francisco Meirino, Astro, Hijokaidan Bref, ça va faire mal Tous les détails du programme sur http://luff.jp

C'était amusant, une sorte de crypto-Columbo pété de thunes, pas crédible pour un pet de lapin dont le twist s'avère effectivement grossier. Les images sont presqu'aussi moches que dans le premier film (qui est quand même le blockbuster le plus moche de l'Histoire), mais je me suis fait moins chier ici, peut-être justement parce que c'est complètement débile et bourré d'incohérences, qu'il y a moins de blablas prise de tête (et pourtant ça n'en manque pas) et que Tom Hanks porte une montre Mickey Mouse.

Moui bon, je rejoins globalement l'avis général, mais ayant été prévenu par le côté prout prout des scènes oniriques, je me suis blindé, du coup ça passait mieux... enfin, un peu mieux, parce que bon, il en fout des tartines quand même et on frise l'indigestion. Ceci dit j'ai été très sensible à la difficulté du sujet abordé et en tant que père de famille, je n'ai pu m'empêcher d'imaginer ce qu'aurait pu être ma réaction à la vision d'un tel film si j'avais perdu un des mes gosses. Alors évidemment, j'espère ne jamais me trouver dans une telle situation, et il est évident qu'il est impossible de réaliser une telle transposition, mais l'exercice est inévitable et on se dit que finalement, la démarche du gros Pete (qui a heureusement repris du poids depuis) n'est peut-être pas si maladroite que ça, que "The Lovely Bones" possède un potentiel thérapeutique qui pourrait effectivement soulager l'espace de quelques minutes des familles déchirées par de tels drames. Peut-être.

Ben évidemment... Ceci dit, les derniers DeCoteau ne courent pas franchement les bacs DVD francophones, il me semble...