C'est effectivement du très très très lourd. Le film déborde d'éléments ubuesques totalement WTF, on dirait une sorte de Buñuel sous bad trip, le tout mis en scène de manière tellement catastrophique que ça en devient vertigineux. On y croise un homme à tête de cheval, un Sim travesti défoncé à l'anabolisant pour cheval, un Coluche en chef de cuisine abruti porté sur la bouteille et jamais drôle, Katia Tchenko qui se fout à poil devant un Michel Leeb qui n'en a rien à foutre, un cheikh arabe qui échappe à des tentatives d'attentat et ses x femmes qui sont "reines de la merguez" ou "reine du couscous", une poursuite à la Benny Hill dans une sorte de sauna plein de placards, Alice Sapritch en drag king, Annie Cordie en baronne un rien cochonne qui se fait tâter le sein droit, Claude François qui joue comme une merde, Patrick Topaloff qui fait du Patrick Topaloff, Léon Zitrone qui commente une course de chevaux surréaliste, un caméo moisi de Guy Lux himself, Jacques Legras en savant fou, des personnages qui parlent avec les voix de Titi et Rominet, un ordinateur ultra moderne qui fait bip, un lion, un cheval à moustache, un homosexuel ligoté, une apparition surprise d'Adolf Hitler dans les toilettes d'un hippodrome suivie de celle de Charlie Chaplin, un singe qui parle... et évidemment, Patrick Préjean.... et je dois en oublier des brouettes entières... Il est permis de se dire qu'il est impossible foirer un film avec tout cela dedans, et pourtant, Guy Lux y est arrivé haut la main. Consternant de bout en bout.