Kerozene

Bon ben c'était pas terroche au final. La direction artistique schlingue autant que la photo est moche, il y a de l'hémoglobine en cgi (mais pas que), et un scénario confus. Reste une prestation barbue de Jeffrey Combs courte mais efficace, des filles à poil pleines de tatouages, Crispin Glover qui en fait des caisses et un Brad Dourif toujours impeccable. Le film est moins gore que son modèle. Le film de HGL était avant tout un prétexte à une accumulation de gros plans sur de la bidoche en bouillie, alors qu'ici Kasten tente de raconter une histoire. Vraiment n'importe quoi

C'est pas une grande réussite mais je n'ai pas détesté. Les décors sont superbes et la photo a de la gueule et j'avoue avoir bien apprécié les dernières 20 minutes qui rachètent largement les 60 précédentes. Le truc qui m'a le plus agacé est sans doute la présence trop évidente de DelToro derrière son réalisateur, et ça fait un moment qu'il me gonfle ce gros bouffeur de tacos avec sa fausse "sensibilité enfantine"

Je rejoins totalement l'avis de tromatoxic: c'est beau, mais putain qu'est-ce que c'est con. Les dialogues sont à se flinguer (et bonjour le doublage de seconde zone), l'intrigue est digne d'un Z 80's, mais il y a quelques jolis effets sanglants et la 3D est effectivement étonnante. Il y a des passages auxquels je n'ai absolument rien compris et Pyramide Head a perdu de sa superbe depuis le film de Gans... il me semble avoir diminué de moitié... Donc très bof en ce qui me concerne.

Ah oui c'est complètement naze. La jaquette de la VHS - qui reprend le visuel de l'affiche - m'avait fait fantasmé quand j'étais gosse, et là PAF, un bon gros téléfilm tout mou! Beurk.

Cyril, tu viens? Canard, tu viens avec nous? Jeremie, toujours partant?

Bon, c'est rigolo (un peu), pas passionnant (du tout), ça pique les yeux (pas mal), mais c'est surtout ces scénarios complètement prévisibles et aux formules identiques qui finissent par rendre ces films de super-héros plan-plan. C'est sans arrêt la routine, on balance juste plein de poudre aux yeux pour cacher la misère, mais c'est franchement usant. Alors ok, peut-être que c'est fidèle aux comics et qu'à partir de là on ne peut pas critiquer.... l'adaptation. Le scénario reste bien faisandé. En tous cas Brannagh s'est bien adapté au format blockbuster et a pondu un bon gros film Marvel bien loukoumesque.

C'est bien!! Le pari était osé, voire risqué, d'une part parce que prendre Wood risque de fâcher les défenseurs du premier, ensuite parce que les fans de Wood ne vont le voir que 3 minutes à l'écran Pourtant, il est constamment là. J'ai trouvé que la vue suggestive ne provoquait pas l'immersion attendue... Celle-ci survient finalement bien tard, la faute notamment à quelques scories du scénario un peu grossiers: Mais au final, bien que je préfère le grain crasseux du film de Lustig, c'est plutôt une réussite.

Ca vient de passer sur arte - sous son titre français qui pue "Ultime évasion" - et force est de reconnaître que ce premier long du réal de "Rise of the Planet of the Apes" est franchement bien troussé. Les acteurs sont justes, le scénario carré, avec ce qu'il faut de suspense et d'émotion et un peu de baston (avec le catcheur rouquin Stephen Farrelly); et enfin . Bref, c'était bien.

Je rejoins l'avis de Bill "Hitler" Murray. J'ai regardé le film sans rien espérer au départ, je me suis juste dit "tiens, un Ridley Scott que je n'ai pas vu, je vais sans doute trouver ça un peu moisi mais au moins je ne vais pas me faire chier" et j'ai été très agréablement surpris par ce que j'ai vu et par le discours du film qui ne sombre effectivement jamais dans un manichéisme de bas étage. Quant à DiCaprio, je l'ai trouvé convaincant, cependant la palme va à Mark Strong qui campe un saisissant chef des services secrets jordaniens. Dans le genre, c'est sans doute l'un des films les plus convaincants.

j'en suis bien conscient, mais Troma a distribué des comédies horrifiques bien meilleures à mon humble avis C'est clair... Mais des bien pires aussi

Ca mérite pas les honneurs sur Nanarland? Le film (tourné à Hawaii) a été bidouillé par VSOM il y a quelques années, ils y ont collés des inserts hard et rabaptisé la chose "Super Simian". Ce montage cul est apparemment aussi dispo sous le titre "King Dong". Ce truc m'intrigue, mais ça m'emmerde de payer 10$ pour ça BNRuEBpLO8M 7E_lUIPTOHs

Ben justement, vu hier soir sur RTS1 (ex-TSR1), et si ça démarre follement bien, ça se met sur pilote automatique à mi-chemin pour ne devenir qu'un film anonyme qui n'a plus rien à proposer. Dommage.

Bon ben ça a quand même de la gueule tout ça. Dommage que certains effets de ralentis syncopés donnent un style moisi à certaines scènes d'action, mais ils sont rares, heureusement. En même temps, les scènes d'action elles-mêmes sont rares aussi. Malheureusement. Mais niveau décors, costumes, figurations, ça envoie le bois. Le récit, basé sur une page mythique de l'Histoire de la Chine du XIIIe, tourne principalement autour de la relation entre trois frères d'arme. Résultat il s'agit d'un faux film de guerre, mais d'un vrai drame historique, avec tout ce que cela comporte de questions d'honneur, de respect, de trahison et de romance. Le résultat a quelque chose de très shakespearien et ne dresse étonnamment pas un portrait très glorieux de la Chine d'alors. Dans le genre grosse prod. chinoise, c'est à peu près ce que j'ai pu voir de mieux (je dégueule Zhang Yimou).

Alors il est important de rectifier une donne importante: "Rabid Grannies" n'est pas une production Troma, il s'agit juste d'un petit film belge (flamand pour être plus précis) complètement fauché que Troma a acheté en vue d'une distribution sur le territoire nord-américain. Le film n'est de loin pas aussi gore que "Bad Taste" ou "Braindead", mais reste un drôle de truc barré surgit de nulle part. Je ne l'ai pas revu depuis au moins 15 ans, voire 20, et pas sûr que j'apprécie la chose aujourd'hui...

Effectivement, c'est pas folichon... Le scénario est d'une connerie assez étonnante avec sa pauvre statue de Baphomet achetée en solde chez Pier-Import. Les meilleures scènes sont celles qui dévoilent un peu de poitrines féminines, notamment lors d'une courte scène saphique totalement gratuite et la scène qui clot le générique de fin qui nous montre une superbe blonde à moitié à poil sur une plage de Californie (chose totalement interdite là-bas...). Sinon il y a tout de même deux ou trois gags qui m'ont fait marrer.

Déception... C'est quand même mal foutu. Comme Stéphane le dit, ça parle de cul, mais ça n'en montre jamais. Tout juste a-t-on droit à une paire de seins. Idem côté hémoglobine, le film est avare, et pire que tout, ça se prend finalement un peu au sérieux. Dans le genre "bibite tueuse", mieux vaut s'orienter vers l'attachant et généreux "Pervert!" de Jonathan Yudis.

Franchement c'est bien foutu. Je me demandais comment le film allait faire pour durer 90 minutes sans être casse burne, sachant qu'au contraire de "Buried", le personnage n'a pas de téléphone et qu'il est tout seul à causer avec son caillou. Le résultat n'est pas vraiment surprenant, mais c'est tellement bien mis en scène que ça passe comme une lettre à la poste. Et Franco s'en sort vraiment bien... Un film qu'il est beau.

Le "Eaux sauvages" du film d'art martiaux!! J'en suis encore tout retourné

Poster égyptien en vente sur musicman.com http://www.musicman.com/00pic/11235.html

Il semblerait que ce film taiwanais (selon hkmdb) ait disparu.... Dommage, ça a l'air bien

1983 nous dit-on sur plein de sites, 1978 nous dit hkmdb.... Vu ça hier soir sur le DVD bachfilm, j'ai grillé bien plus que 18 neurones! Peter Wonkley Approved! L'un des passages mémorables d'un film incompréhensible qui en comporte une belle poignée: 4M9fROrB6CA La VHS française pour un film qui n'a ni de filles à la chevelure reptilienne, ni de mec en costard qui se fait later la gueule: Une VHS allemande irréprochable: Une VHS britannique pour un film dans lequel il n'y a même pas un faux Bruce Lee... d'ailleurs, aucune des photos présentées ici ne provient du film:

Ou des affiches.... Et encore, l'édition précédente était plus jolie: Sinon la japonaise a pas mal de gueule aussi

ben sache que c'est une belle merde. voila pour mon avis constructif

Bon, on a Jérémie, Guillaume Tell et ma pomme. Peut-être Cyril, DPG, Nicklezob et kevo42.... Est-ce que les "peut-être" confirment? D'autres veulent-ils se faire des engelures dans les Vosges? Il y aura de la bière. Et si NLZ vient, il y aura peut-être même de la drogue. Si avec ça vous êtes pas motivés.... Qui a dit "ça manque de nichons"?

Bon, parce que c'est Fred, et parce que je me dois de rendre service à la lie de l'humanité (il paraît qu'on dit "l'huma"): Histoire de ne perdre aucun spectateur, "Supershark" s'ouvre sur le duel improbable entre un requin géant se déplaçant sur une plage à l'aide de ses nageoires et un tank monté sur quatre pattes mécaniques propulsant des obus maladroitement tirés à côté de sa cible! Incroyable, débile, improbable, difficile de ne pas tomber béat d'admiration devant un tel spectacle, même si les effets spéciaux semblent bricolés sur une console de jeux! "Coupé!"... Générique... "Un mois plus tôt" nous dit un carton qui vient trancher brutalement dans les zygomatiques en action pour mieux revenir aux origines du squale intrépide. Celui-ci fut en fait réveillé par les forages polluants d'une plate-forme pétrolière ayant percé une couche rocailleuse incroyablement profonde préservant le vilain poisson dans une hibernation millénaire. Visiblement levé de la nageoire gauche, notre requin ronchon fait couler la plate-forme pétrolière avant de se diriger vers les côtes, attiré par les ondes radios d'un gros émetteur exploité par DJ Dynamite Stevens et ses lunettes à la Bootsy Collins. Tandis que notre prédateur bouffe quelques débiles et explose un sous-marin nucléaire, une agente de l'OIB (Oceanographic Investigation Bureau) mène l'enquête tout en tirant dans les pattes du pas si méchant capitaliste pétrolifère, et se prend une cuite avant de tomber en amour du pauvre marin je-m’en-foutiste du coin. Olen Ray est un sacré rigolo qui continue à rouler sa bosse en tournant tout et n'importe quoi depuis une trentaine d'années, et pour cela il mérite toute notre admiration. Et pour le coup on est vraiment dans le gros n'importe quoi. Alors oui, on a bien droit au fameux duel entre ce putain de requin et ce tank improbable qui ne durera que cinq minutes et frustrera quiconque aura vu la bande-annonce, mais on a surtout droit à plein de dialogues tous pourris et à des scènes de dragues ne servant qu'à amener des victimes sur le lieu de leur perdition ; mais aussi: à un requin gigantesque qui change de taille en fonction des sonars (d'un sous-marin ou d'un bateau), qui est capable de gober des plongeurs tout ronds, ou qui saute dans les airs pour choper un avion de chasse prêt à le dégommer! A côté de ça le réalisateur de "Hollywood Chainsaw Hookers" ne manque jamais une occasion de filmer des filles en maillots de bain (les sauveteuses en maillot rouge façon "Baywatch") ou en bikini, et pour cela il nous gratifie de l'agente de l'OIB faisant bronzette sur le pont d'un bateau, d'un concours de bikini dans un bar ou d'un photo-shoot sur une plage bientôt maculée du sang des victimes du requin sortant de l'eau pour boulotter sur le sable... On voudrait presque y voir un message écolo anti-lobby-pétrolifère, mais comme même le méchant s'avère n'être qu'une victime de sa propre hypocrisie, on parlera juste d'une série Z d'exploitation décérébrée qui sent bon l'arnaque... Qui a dit "...et tu t'attendais à quoi?".