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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Sorti chez nous sous le titre très sobre de "Sharks" avec un requin tout ce qu'il y a de plus normal sur la jaquette.... Le résultat? Sans doute l'un des trucs les plus Z jamais tourné, c'est aberrant du début à la fin, entre les dialogues de teubés, les proportions aléatoires (20 connards sont censé passer 48 heures sur un bateau dont la cabine ne peut visiblement pas loger plus de 3 pelés, le requin qui doit bien faire deux mètres de haut boulotte des baigneurs immergé jusqu'à la taille, etc..), les incohérences scénaristiques (l'héroïne traumatisée par l'eau qui n'a jamais pu se baigner de sa vie nage le crawl comme une championne et soude la coque d'un bateau en deux minutes) et les effets-spéciaux qui puent du cul (CGI hyper foireux pour les plans larges, latex grossier pour les TRES gros plans), c'est du très très lourd.... Si lourd et si extrême dans son genre que je ne sais pas si on doit se sentir fasciné ou consterné. A côté de ce méga-bousin, les productions Nu Image sont des modèles de mise en scène, c'est dire! Sinon c'est rempli de nanas en bikini et même qu'il y en a deux qui se tripotent après avoir enlever le haut. J'imagine que ça peut motiver ceux qui hésitent encore à se jeter à l'eau....
  2. Je l'ai fait il y a bien longtemps et c'est vraiment pas mal du tout. Dans le genre film à sketchs, c'est vraiment le haut du panier.
  3. C'est avec Bruce Toussaint? Sinon ça a l'air complètement
  4. C'est vraiment étrange comme... truc. Le développement se veut plus malin que la majorité des films de genre, et pourtant les personnages finissent par être de pauvres débiles dont les décès découlent uniquement de leur bêtises. Celle de Michael Rooker est à se flinguer tellement son personnage fini par devenir crétin. Et pourtant on tenait quelque chose qui - d'un point de vue purement scénaristique - n'était pas forcément mauvais comparativement aux films du genre, on croit à un instant que le film se dirige là où on ne l'attend pas. Et pourtant, il va droit dans le mur de manière déconcertante, aidé par un découpage totalement bancal. Reste la créature, plus ringarde que la Créature du lac noir pourtant filmée plus de 55 ans auparavant. Larry Fessenden était un mec qui, il y a un temps, permettait de croire en un renouveau du fantastique indépendant, mais avec ce titre et d'autres (comme "Satant Hates You" par exemple), il semble en devenir le pourfendeur. Heureusement, "You're Next" laisse penser que la vapeur se renverse gentiment.
  5. J'ai trouvé le DVD aux puces ce matin pour 3 euros et je me suis empressé de le regarder.... C'est sorti sous le titre génial de "Deep Water"... C'est super. Bon ben je cherche sans doute la merde avec ce genre de trucs, et on se retrouve inévitablement devant un creature feature bon pour SyFy channel, encore que c'est passablement gore. Mais le truc qui m'a le plus surpris est sans doute le fait de trouver Michel Paré dans le rôle masculin principal. Pourquoi l'avoir pris lui plutôt qu'un nom inconnu qui aurait fait un meilleur job? Le mec joue comme une pive et j'ai du mal à imaginer qu'il puisse booster les vente du DVD. Alors pourquoi s'acharner à faire des films avec ce mec? Au-delà de ça, c'est pas pire que la majorité des films du genre, même si c'est plein de débilités (les mecs découvrent le cadavre d'un scorpion aquatique géant mais ne se posent aucune question sur la présence de la chose... juste "oh, est-il mort?"), on évite au moins le scénario de la fête locale pourrie par les attaques de la bestioles et Yuzna - qui n'a jamais été un grand réalisateur - s'applique à tourner sans trop se casser la tête. Le DVD est en 2D, on peut décemment douter de la valeur ajoutée de la 3D
  6. Kerozene

    Fast Five - Justin Lin (2011)

    Elle est bien loin l'époque où tu voulais défoncer toutes le moeufs "planche-à-pain" qui circulaient dans des slashers moisis....
  7. Kerozene

    Mama - Andres Muschietti, 2013

    Je ne l'ai pas pris comme un reproche. De loin pas. Et surtout.... je n'étais pas ironique J'étais bien au contraire très sincère. D'où ma réaction - suite à la vision de la chose - à mon appréciation du film au travers de sa bande-annonce.
  8. Si tu le vois comme ça, tu devrais effectivement arrêter. Personnellement, je trouve qu'il opère une réappropriation qui fonctionne remarquablement bien. Alors oui, il joue du coude envers les "connaisseurs", ce qui n'empêchent pas les "non initiés" d'apprécier ses films. Autour de moi, c'est à dire mes collègues de boulot et de manière générale les gens qui n'ont pas notre culture cinématographique, ne se sentent pas largués... de loin pas. Les coups de coude, les clins d'oeil sont à mon sens un plus pour les autres (donc nous), et Tarantino est certainement en train de citer sans arrêt ses influences sans s'en cacher, il n'empêche que par ce biais il parvient à développer son propre langage cinématographique. Et celui-ci est tout de même très efficace. Est-ce qu'il y a des stratèges derrière?`Franchement, j'en doute. Cette "stratégie" lui est propre. C'est son style, et ce depuis "Reservoir Dogs". Tubby, je ne sais pas si tu a vu le film en VF ou en VO, personnellement j'ai eu un peu malgré moi l'occasion de me faire les deux versions, et autant en VF c'est une catastrophe, autant en VO il déchire l'écran!
  9. Kerozene

    Repo Man - Alex Cox (1985)

    C'est clair que de qualifier le film de "punk" donne fausse idée de la chose. Le fond l'est, la forme beaucoup moins... du moins en ce qui concerne le rythme de l'action. Du coup cette définition ne peut qu'amener à une déception.
  10. Kerozene

    The Box - Richard Kelly (2009)

    Etrange film. Le postulat de base est très bon et je dois dire que j'ai beaucoup aimé la fin également. Du moins d'après la conclusion que j'en tire. En revanche, toute la dimension SF me passe complètement au-dessus de la tête. Je n'ai pas compris grand chose et elle ne me semble surtout pas être utile.
  11. Kerozene

    Mama - Andres Muschietti, 2013

    J'aime bien le "Et pourtant ça a l'air bien"... Ben oui, comme quoi les bandes-annonces sont souvent mieux que les films eux-mêmes. Parce que "Mama" a peut-être de belles images, une jolie actrice principale qui porte les mêmes fringues du début à la fin, et même quelques scènes de trouille pas dégueulasse, mais le scénariste se fout tout de même de notre gueule parce que ce film on l'a déjà vu et surtout les sparadraps scénaristiques de merde sont si grossiers que ça en devient ridicule et puis cette touche DelTorro m'emmerde, je commence à regretter la vague des torture porn.
  12. J'avais beaucoup aimé ce film (ainsi que Kafka d'ailleurs). Depuis, c'est devenu le réalisateur le plus casse-burne d'Hollywood.
  13. Kerozene

    Gérardmer 2013 - 30.01-03.02

    Un petit cru que cette édition qui voit primer "Mama", un film techniquement pas dégueulasse et qui contient quelques belles scènes, mais qui possède aussi un lourd quota de conneries issues d'un scénario tiré par les cheveux... et puis bon, ces histoires de fantômes vues et revues ça ne mérite pas un grand prix. "Berberian Sound Studio" était - lui - vraiment intriguant, curieux film qui prend place dans un cadre original pour une histoire qui ne l'est pas moins. Peut-être l'un des meilleurs films du festival. "The End"... euh... une jolie fable humaniste sur fond de fin du monde, véhicule d'une morale amenée de manière un peu cucul (nous ne sommes qu'une poussière dans l'univers, profitons simplement de notre vie sans se prendre le chou). C'est franchement pas génial. "You're Next": le méchant titre du festival, gros défouloir qui nous a fait du bien à tous surtout après les léthargiques "The Complex", "The Crack", "House of Last Things" et je ne sais plus quoi. Home invasion qui charcle sévère, c'est hyper brutal et c'est juste totalement jouissif. Pour le reste: "The Complex": Hideo Nakata (présent dans la salle) essaie de renouveler une nouvelle fois le film de fantôme mais se prend les pieds dans la serpillière. Résultat: de la grosse valiumsploitation à la limite du supportable. Le public gêné a tout de même mollement applaudit la chose histoire de pas coller la honte au japonais. "House of Last Things": une curiosité pleine de bonnes intentions mais terriblement maladroite. Le réalisateur tente de faire plonger son film dans une forme d'onirisme qui sombre rapidement dans le ridicule. Dommage pour lui. "House at the End of the Street": joli thriller joliment torché dans la veine de "The Loved Ones" mais en moins méchant et dans lequel on retrouve Elizabeth Shue en super MILF. "The Crack": un film qui n'avait rien à faire là, à se demander si les programmateurs n'en avaient pas fumer, du crack, en sélectionnant ce titre. Le film s'est fait copieusement descendre par 90% du public, pourtant c'est pas si mal, j'ai personnellement été captivé par cette famille en vacances qui glisse lentement mais sûrement sur des pentes sulfureuses aux relents d'inceste. Il faut dire que la tata du film mérite un sacré coup de bite! "Hansel & Grettel: Witch Hunters": un actionner un peu con plus gore que prévu, entre "Van Helsing" et "Underworld". "Modus Anomali": sans doute l'un des meilleurs titres de la sélection (après "Toad Road" ), un petit budget assez gonflé et surprenant tourné pour presque pas grand chose. "In Fear": du caca "Zombadings": de la merde "Come Out and Play": remake puant des "Révoltés de l'an 2000" "The Conspiracy": fakumentary plutôt sympa - mais n'a rien de fantastique dans tous les sens du terme "Forgotten": des enfants, des fantômes et un twist.... jolies images, mais le film a déjà été vu 15 fois avant. Il restait LA grosse découverte de cette édition, à savoir les films fantastiques de Carlos Enrique Taboada, réalisateur mexicain qui n'avait jamais été projeté en Europe avant cela. Sa carrière riche de 180 titres n'en comporte que 4 de fantastique. Sur ces 4 - réalisés entre 1968 et 1982 - j'ai été en voir trois, et si les plus vieux titres sont de factures plutôt classique (films de fantômes aux accents gothiques tout à fait plaisants), le troisième, "Veneno para las hadas" ("Du poison pour les fées") est en revanche particulièrement étonnant. On y suit deux gamines dont l'une fait croire à l'autre qu'elle est une sorcière. Le résultat est franchement pervers et donc forcément délicieux, mais c'est la mise en scène qui est la plus étonnante, le réalisateur ne filmant aucun visages hormis celui des enfants, adoptant ainsi un point de vue inédit et provoquant une immersion d'une belle efficacité. Les films seront projetés à la Cinémathèque française, profitez-en.
  14. C'était super , même si j'attendais une dimension plus épique et des passages qui jouaient sur les silences, à la Sergio Leone. Mais Tarantino est Tarantino, du coup les silences sont plutôt rares. Pour le reste, c'est plaisant de bout en bout, c'est beau, drôle, violent, les acteurs déchirent et pour une fois les choix musicaux ne sont pas trop merdiques.
  15. Ca sent le bousin qui pompe d'autres bousins comme "Skyline".... Avec du JCVD dedans... gU6XUD8tEOc
  16. Un truc ukrainien dont la ba est plutôt sympa. 84LNuhdtipw
  17. Du bon gros nawak bien con, plus gore que ce que j'avais pu imaginer, mais tellement calibré ados-sans-cerveau que ça en devient embarrassant. La grosse surprise est qu'on y voit un bout de sein. Pour le reste, c'est calibré "sales gosses", c'est à dire scénar creux et action plein la gueule, avec de belles images pour combler une frime pleine de vide.
  18. Kerozene

    xXx - Rob Cohen -2002

    Moi j'ai trouvé à chier.
  19. Je l'ai vu une fois il n'y a pas si longtemps, et pourtant je ne me souviens de rien, si ce n'est que ça puait quand même pas mal du cul. Comment ça "ce commentaire n'est pas constructif"? J'aimerais pouvoir me dévouer plus que cela, mais je ne pense pas un jour me repencher sur cette merde.
  20. Un avis solide: c'est une grosse merde.
  21. Vu à sa sortie, et l'impression que tu décris rejoint également mon sentiment de l'époque. Celle d'assister à une histoire en or qui n'exploite pas l'entier de son potentiel. Il reste un film captivant, mais dont on aurait voulu des couilles un peu plus grosses. Pour faire court, c'est pas aussi méchant que ça aurait pu l'être.
  22. Pas revu depuis la sortie en VHS par HK Video (autrement dit je ne l'ai vu qu'une fois), mais j'en ai un bon souvenir.... complètement flou, mais vraiment plaisant. J'ai soudainement très envie de le ressortir!
  23. C'est pas génial mais ça se laisse voir. Je n'avais aucune idée de l'histoire, et c'est vrai que j'ai été un peu pris de court au moment où je me suis aperçu que ça n'allait pas flinguer dans tous les sens. Mais finalement je me suis laissé porter par la chose et ce fut plutôt plaisant, bien qu'un peu long. Harris, Mortensen, Irons, ils sont tous impeccables, Zellwegger est boursouflées, Lance Henriksen est limite méconnaissable... Mais au final, ça ne vaudra jamais un western avec des burnes, de la poussière et de la poudre.
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