Kerozene

Pfffffffffffff... amateurs.... LE film de piscine, ça reste: Sinon il y a ce slasher allemand qui pue du cul:

Belle leçon de mise en scène et d'écriture, scope flatteur, acteurs intenses, j'ai eu peur de m'emmerder en foutant les pieds dans la salle et ce fut tout le contraire, j'ai été happé par le film du début à la fin et c'était franchement captivant - même si effectivement le dernier acte est un peu prévisible (encore que, j'avais imaginé quelque chose d'un peu différent). Bref, la classe.

Des bikers barbus + des braqueurs patibulaires + un agent à la retraite qui défonce des mâchoires + Ray Wise + Eric Roberts + des éclairs plein le ciel + Jésus = osp-Z35eZrw

Mieux que le Singer? JqGY6U8PnQw

L'idée d'exploiter l'éveil peropératoire comme moteur d'une intrigue de thriller est excitante. Malheureusement, le film préfère s'en éloigner pour plonger dans une histoire de machination dont l'enquête est menée par la victime fouillant ses souvenirs. La scène tant attendue de l'opération - durant laquelle le patient sent tout ce qui lui arrive - est expédiée en quelques instants... OK, ils ne pouvaient décemment pas faire un film où le mec hurle à la mort pendant 60 minutes - encore que j'aurais trouvé ça intéressant - mais là c'est traité de manière un peu facile. Donc bouzin.

Je n'avais jamais été attiré par la VHS... A l'époque, ça manquait de gloumoutes et d'extra-terrestres pour m'appater. Et bien c'est vraiment très sympa, garni de persos bien à la masse (l'acteur de westerns qui amuse les passants sur Hollywood Blvd, l'ami travelo en robe de soirée, et une magnifique Susan Tyrell en tenancière d'immeuble lesbo-punk) auxquels s'ajoute un tueur nécrophile bien frappé. C'est graphiquement très soft, trop soft, mais l'idée et son développement sont étonnamment subversifs, malsains.

Le premier était l'un des pires blockbusters de la décennie précédente, mais la BA de cette séquelle m'avait bien fait marrer. Du coup j'y suis allé pour y voir des explosions, des gunfights, des bastons, des cascades de fous, et j'ai eu exactement ce que je voulais (et que le premier film n'était justement pas en mesure de livrer avec ses gadgets débiles, son humour de pucelle et un scénar tout pourri). Evidemment, ce n'est pas un grand film, c'est pas très malin, mais ça envoie le bois comme il faut, c'est hyper bis dans l'esprit, il n'y a pas cet humour de pucelle, et j'avoue que je me suis effectivement demandé pourquoi il était écrit "bras" dans la malette du français, et là putain merde, révélation!, c'est digne d'une prod Eurociné, ce film est encore mieux que je ne l'imaginais!!!! Sinon je ne savais pas qui était Jon Chu que Postscriptum semble admirer.... J'ai regardé sa filmo, du coup j'ai compris.... Personne agé de plus de 15 ans n'a jamais rien vu de ce mec.

ah oui c'était chouette... filmé avec les pieds, mais chouette quand même.

Ca a l'air super bien Mais je suis bon client MC0vg9A3Q8Y

Très intéressant, cependant si le film voulu par Clouzot reste une frustration du fait de son inachèvement, il en est de même pour les explications relatives à l'exubérence et la folie du tournage. Clouzot en tyran, Schneider qui fait sa star, Reggiani qui pète un cable..... Tant d'éléments qui foutent la pression sur toute l'équipe mais que ne se ressentent que doucement au travers de la narration d'un docu dont le principal mérite demeure l'exhumation d'essais visuels expérimentaux absolument fascinants. J'aurais voulu plus de substance en ce qui concerne les conflits de plateau, car limiter la folie du tournage à "c'était un gros budget avec plein de monde" et "Clouzot était perfectionniste", j'ai trouvé ça un tout petit peu léger. Il semble que la loi du silence domine. Schneider est belle, mais ce n'est rien en comparaison de Dany Carrel

Splice m'avait moins réjoui, Horribilis est attachant mais totalement bancal, The Descent.... chef d'oeuvre, mais bon c'est un peu différent. Mais effectivement, je me suis tellement fendu la poire devant Grabbers que j'en occulte ses défauts les plus évidents. Mais on s'en fout.

Comment est-ce possible ?! Il ne fait qu' 1m 60

Si tu veux mon avis, tu en dis déjà trop....

Je ne pense pas qu'il soit élevé au statut de "classique instantané". Ceci dit, je veux bien que tu cites des contre-exemples de gloumoutes movies aussi attachants (voire plus) que celui-ci sur les 15 dernières années, car je suis preneur!

Bon ben c'est tout pourri, super bavard (bonjour la voix off qui tente comme elle peut de combler le vide scénaristique) et moralisateur à outrance, avec des persos creux comme un ballon et un rythme supra-gériatrique. Et qu'est-ce que ça se prend au sérieuuuuuuuuuuuuux...... On dirait presque un prêche.

rabat-joie

Il n'y avait pas de sujet sur ce film? Etonnant.... Clair, c'est une grosse claque, vraiment magnifique. Je l'avais découvert à l'Etrange sur grand écran il y a une bonne dizaine d'années, sans savoir ce que j'allais voir, et ce fut la baffe. Et c'est réalisé par le mec génial derrière le tout aussi génial "Mommie Dearest"... Ceci dit, "The Swimmer" - qui fut un bide à sa sortie - reste beaucoup plus fin, plus intelligent que le film qui fit couler Faye Dunaway.

Il y a effectivement 2-3 plans d'une laideur estomacante. Mais pas de cet ordre là.... Celui qui m'a le plus marqué est peut-être celui où on voit la tête de Franco énorme qui matte tous les pauvres types à sa solde bosser comme des boeufs qui sont tout petits et qui virevoltent gaiement. Complètement déplacé.

C'est moins pénible et moins moche que le Burton (ce qui n'étais pas difficile), et pour tout dire, j'avoue que j'ai même parfois eu un certain plaisir à voir cette grosse boursuflure - la présence de Mila Kunis en pantalon en skaï moulant n'y étant peut-être pas étranger (même si c'est bref, c'est fort joli). Jeremie dit juste, c'est grosso-modo le scripte d'Army of Darkness avec quelques plans rappelant les belles heures du réalisateur (furtifs, mais ils sont là, provoquant irrémédiablement un effet de flip sur les gosses) et James Franco est totalement ridicule à force de grimaces grotesques (il singe Johnny Depp sans vergogne et n'a par conséquent jamais été aussi mauvais - je l'aime bien en règle générale). Alors, Raimi est-il un vendu, comme le clament Fausto Fasulo et Alex Poncet dans Mad Movies? J'ai envie de dire qu'on le sait depuis le premier "Spider-Man", mais il est vrai que le sous-texte enfonce le clou en tendant à faire croire que Raimi a définitivement tiré un trait sur ce pour quoi on le respecte (la production du remake de "Evil Dead", quel qu'en soit le résultat, n'étant pour lui qu'une opération commerciale). Pourtant, j'ai toujours un vague espoir de le voir revenir à quelque chose de plus noble... oui je sais, je suis naïf.

Pur OFNI que je m'étais interdit de voir jusqu'alors - because la VHS française pourrie dégueu était la seule copie que je possédais jusqu'alors.... Je reste sans voix, ne sachant trop quoi penser tant le style narratif est décousu et pourtant jamais confus, cela participe à l'ambiance feutrée aux limites du surréalisme qu'appuient des images et des décors totalement fascinants. Etrange, imparfait, séduisant, perturbant, mais surtout définitivement différent car je ne peux rien citer de comparable - même pas les films mentionnés par Jeremie puisque si ceux-ci se sont peut-être inspirés de "Messiah of Evil", ce n'est qu'en partie.

Ben merde... j'étais sûr de ne pas l'avoir vu, du coup, pour rendre hommage au grand Jésus, je me suis tapé "Kiss me Killer"....... et mon avis de 2006 n'a pas changé d'un iota

Ben c'est plutôt sympa comme truc, c'est largement le meilleur film de requin depuis.... "Deep Blue Sea", voire "La Mort au large". Carrément! OK, la concurrence n'est pas bien féroce, mais ce "Bait" est un chouette film au suspense qui fonctionne, avec des personnages classiques mais pas mal écrits et des attaques de poiscailles plutôt efficaces. Dans le genre, ça fait du bien.

Un des meilleurs films de monstres de ces dernières années. Peut-être depuis "The Host" en fait. Du bon bis avec de superbes bibites pleines de tentacules et de la bibine à flot, ça fait plus plaisir que ces films de fantôme ou un pseudo grindhouse à l'image pleine de filtres vintage. Garçon, une pinte!!!

I'll be back!!!! Merci à tous, c'était super!!!! J'ai envie de revoir Sorcerer sur grand écran