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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Ben pareil, ça bouffe à tous les rateliers mais c'est plutôt agréable, du moins jusqu'à l'arrivée de la bellissime Olga Kurylenko. Dès cet instant, quelques incohérences agacent avant une explosion d'élans d'héroïques pouêt-pouêt où la musique tonitruante te fait bien comprendre que Cruise en a une grosse paire. Dommage, parce que c'est visuellement magnifique, on en prend plein les mirettes, et surtout il ne me semblait pas nécessaire d'en faire des caisses. Vient ensuite le happy-end final dont on se serait bien passé, mais ça fera plaisir dans les chaumières.
  2. J'ai également pensé très fort à Rollin, et c'est en fait inévitable lors des apparitions spectrales de fantômes drappés bien old school. Brisseau joue comme une pive, le verbe est forcé, la gestuelle gênée et il en va de même pour la fille qui tente tant bien que mal de donner la réplique à son réal en récitant des dialogues parfois ridicules. Malgré tout ça, ça fonctionne: le film a beau être statique, il intrigue, étonne, amuse parfois et fait même franchement poiler par moment (le coup du guéridon volant incrusté avec les pieds est mortel!). Film testament, réflexion sur la vieillesse, la mort, la perte de l'autre, la solitude, on sent que les bagages de Brisseau pèsent lourds et sans doute a-t-il trouvé là un moyen de les alléger.
  3. Alors c'est très beau, Wong Kar Wai fait mumuse à filmer des combats comme un réalisateur de documentaire animalier, et cela passe relativement bien... du moins pendant la première heure, celle pendant laquelle Ip Man est content. Mais soudain, c'est le drame. La guerre de 39-45 vient pourrir la Chine et le récit de s'enliser dans une histoire déjà pas des plus limpides. Le rythme décélère, la voix off se fait plus insistante, les regards plus prononcés et cette deuxième heure tient presque lieu de calvaire interminable. Pour faire court: je me suis fait chier.
  4. Kerozene

    Dracula 3000 - Darrell Roodt (2004)

    Ah oui ça c'est tout de même archi-pourri. Et c'est tout ce que je dirai à son sujet
  5. Difficile à digérer, cette histoire de crétins agaçants. La manière d'aborder le trauma post-guerre d'Afghanistan est plutôt maladroite, les mecs boivent deux bibines, fument un joint et passent pour des modèles de décadences sociales. Bale est effectivement imbuvable mais ce qui est encore plus insupportable c'est que son pote qui le trouve plus insupportable que n'importe qui le vénère comme le messie. Eva Langoria est bonne.
  6. Kerozene

    Vos concerts bis

    C'était mardi 23, un grand jour puisque se produisait le magnifique Joe la Noize, dit José le Bruyant. Comme de coutume accoutré an schtroumpfs, Joe balance sa sauce électro-trash-punk en vociférant des paroles d'une rare profondeur intellectuelle via des titres aussi magnifiques que "Torche-moi l'cul!". Drôle et ridicule à la fois, la grande force de notre Joe est qu'il assume jusqu'au bout et n'hésite jamais à rajouter des couches de ringardises dans des gags hyper nazes appuyés par une chorégraphie aussi minimaliste qu'indispensable. Superbe! Les plus physionomistes d'entre vous, et pour autant que vous soyez venus aux dernières Hallucinations collectives, reconnaîtrons un certains petit suisse camouflé derrière ses couches de fond-de-teint bleuté.... Allé, en bonus, le clip de la reprise de "Smells Like Teen Spirit" par un Joe qui n'a pas hésité à se mouiller: BYCpk1btQ8I Joe était suivi de Sebkha Chott, étrange formation hybride, un trio de français à l’accent belge tout droit sorti d’un carnaval de l’absurde avec leur déguisement entre carnaval de Venise décadent et catcheurs mexicain à tendance SM. Le chanteur bassiste était assez hallucinant à taper/slapper sa basse fretless 6 cordes pour en sortir des sons qui ne sont pas sans rappeler le jeu de Les Claypool. A côté se tenait un saxo hurleur, puis un batteur au jeu de baguettes franchement excellent… Très bons zicos donc pour une musique qui fait penser à du Mr. Bungle sous amphétamine. Mais le show, interrompu de nombreux monologues absurdes insultant copieusement un public malheureusement peu réceptif, se trouvait hyper décousu du fait de la fréquence de ces interventions. Car dans leur mythologie, Sebkha Chott provient de la contrée d'Ohreland dont le bassiste est le dictateur, et il nous le fait bien savoir tout au long d'un concert qui se termine par la mort des ohrelandais! Ils ont quand même choppé un mec dans le public pour le frapper avec un poulet en plastique. Et ça, c’était génial ! 6cD2A6t-n4k
  7. En tous cas, entre son clip et la moeuf du film, on peut dire qu'il a plutôt bon goût en terme de gonzesses...
  8. Je ne le connaissais pas et là il est franchement poilant. Des bons gags avec le bon ton, ça fonctionne très bien.
  9. Kerozene

    Vos concerts bis

    Vu le 22 avril.... Psychic TV: Le demi pandrogyne Genesis P-Orridge a pris du bide et s'est définitvement assagit. Elle est loin l'époque où il foutait sa tête dans des colonnes d'amplis en vociférant à tue-tête. Psychic TV est devenu un groupe qui oscille entre le hard FM et le psyché-progressif dans lequel des solos de guitares souffrant d'une réverb bien perrave tire les élans "pink-floydesque" vers le bas. Idem lors des reprises, principalement celle du "Mother Sky" de Can, massacrée encore une fois par le guitariste. Pourtant, il y a avait de belles choses. Le côté revival hippy version chirurgie plastique déglinguée, et le spectre de Lady J - défunte compagne de Genesis - constamment présent. P-Orridge termine une chanson sur un "I love you" nostalgique en embrassant le visage de sa moitié tatoué sur son avant-bras, et plus tard, il appelle même le public à se serrer dans les bras... Drôle d'impression, le papa de l'indus branque a beau être l'un des pires freak de la planète, il n'empêche qu'il est passé du côté rose-bonbon de la force.
  10. En même temps, ce sont des clichés Sinon ça a l'air vraiment pourri, les acteurs semblent tous complètement naze et le reste aussi....
  11. J'aurais aimé pouvoir en dire autant de bien que toi, mais là pfffffffffffff........ Le concept me botte: la course de bolides post-nuke, la violence gratuite, les bonnasses pour le décors, le cadre douteux, le méchant dégueulasse... Mais j'ai quand même du mal à tenir un film de fiction dont pas un plan ne dépasse pas la demi-seconde! Le montage des courses est quasi stroboscopique, c'est tellement poussif que ça devient vite fatiguant. Donc déçu je suis et même trahi je me sens
  12. ... ou aux States et sans doute partout ailleurs. La structure du scénario est toujours la même, c'est casse-couille, prévisible, neuneu, éculé..... et c'est sympthomatique de toutes les rom-com. Mais "Les Gamins" a le mérite d'être effectivement drôle. Je me suis esclaffé plus d'une fois: j'ai aimé le ton gentiment vulgos (bien plus que la moyenne), les gags en-dessous de la ceinture (ça marche toujours sur moi..... un prout et je me bidonne comme une baleine) et le duo Chabat/Bloublil (que d'ailleurs je sais même pas qui c'est) fonctionne bien. Ca pisse pas loin, c'est donneur de leçon, mais au moins ça fait franchement poiler.
  13. ben ça m'a fait beaucoup' rire. et ça n'arrive pas si souvent, donc voila.
  14. Hier soir j'ai vu "Les Gamins". Un vrai "feel good movie". Et j'ai bien aimé. Sinon j'aime pas les "feel good movie".
  15. J'étais fan étant gamin... C'était le genre de film totalement jouissif pour des gosses qui jouent aux espions aventuriers dans le jardin. Il faut que j'exhume ma VHS pour faire découvrir l'autre visage de Disney à mes gosses....
  16. Rha putain.... autant ne pas diffuser le film dans ces conditions
  17. C'est pas ce que je dis... Mais ça m'intrigue, et j'aurais bien voulu qu'il en parle, c'est tout. Et puis j'ai jamais lu sa fiche Wikipedia.
  18. Ah oui, le truc des nazis.... On voit un drapeau à croix gammée au fond de son appart. Perso j'aurais tout de suite orienté quelques questions par rapport à ce genre de choses, mais ici on préfère juste dire que c'est le gars le plus cool de la planète. Ceci dit, il a l'air cool hein, et il a le droit de collectionner les drapeaux, mais le doc prend bien soin d'éviter les choses qui pourraient fâcher.
  19. Mouais, perso je n'y ai vu qu'un film à l'histoire hyper rabachée qui fait du charme aux gamers. Mes gamines ont surkiffés, perso je me suis fait un peu chier, sans doute parce que ce scénario, on l'a vu 1000 fois. Il y a bien des passages amusants (Ralph enduit de chewing gum et garni de sucettes qui débarque tel un Clovey clownesque, la miss du jeu guerrier qui s'amourache d'un ersatz miteux de Mario), mais sinon... bof quoi.
  20. C'est chouette, mais il manque un brin de folie, de ces passages rocambolesques qui ont fait le charme de Wallace & Gromit. Il y a bien un ou deux instants qui rappellent ces instants fous, mais "Les Pirates" reste plus sage dans l'ensemble - comme si toute l'attention avait été portée sur les décors (impressionnants au demeurant). J'aime bien l'intrusion de Darwin comme protagoniste principal à l'histoire, ce qui donne en plus de superbes débats sur le forum imdb du film où des chrétiens (du genre "mauvais chrétiens") s'excusent d'avoir trouvé le film attachant malgré la présence de l'ennemi utlime
  21. Le début m'a bien fait marrer: Stark puant et frimeur comme jamais, Rourke qui fout le bordel à Monaco, Scarlet qui fait une entrée remarquée... puis ça s'enlise dans une histoire toute balisée dont on vient finalement à se foutre royalement. Le film pétarade dans tous les sens mais il n'y a aucun véritable enjeu. Les gentils sont très gentils, les méchants sont très méchants, kikou lol mdr, zéro prise de risque. Triste.
  22. Il n'est pas inédit en France, il a bien été édité en vidéo - voir jaquettes ci-dessous. Je l'avais loué quand j'étais ado et j'avais trouvé ça totalement navrant de nullité. La seule bonne chose était Linea Quigley qui s'enfonce un bâton de rouge à lèvre dans le sein.... d'ailleurs, je m'en souviens comme si c'était hier Pour le reste.... Faudrait peut-être que je le revois....
  23. Oui enfin... "ne prends pas de coke.... Prends du speed, c'est meilleur pour la santé", c'est pas très préventif non plus Pour le reste, c'est un docu fait par des fans, pour des fans. Je ne suis pas fan de Lemmy, mais j'aime bien le bonhomme. Le film est plaisant - sans pour autant transcender quoi que ce soit - ceci dit j'aurais préféré que les réals prennent un peu plus de recul. Du coup, les commentaires des mecs de Hawkwind sont finalement ce qu'il y a de plus précieux, tous les autres (même Ice T!!) répétant ad-nauseam "Lemmy is the God of thrash metal", "Lemmy is the best" et blablabla... du coup ça fait très bande promo. Mais ça reste tout à fait plaisant.
  24. Je n'avais rien lu sur le film, ni vu la BA, du coup ce fut une sacrée surprise de voir cette petite peste à baffer être aussi insupportable. Le film ne manque pas de bugs scénaristiques (superflo met le doigt sur un des éléments agaçants), mais ils ne gâchent en rien les 20 dernières minutes qui m'ont bien fait halluciner pour une production de ce type. J'ai une collègue de boulot qui se prénomme Esther, je ne la verrai plus du même oeil
  25. Pas vu la version de Fincher, mais celle-ci est très réussie. Entre l'ambiance, les acteurs, les élans de cruauté parfois saisissants, j'ai été agréablement surpris. Je suis curieux de voir la version US, mais à la vue de la BA, ça a l'air vraiment très proche, comme si le Fincher était plus un remake du film qu'une nouvelle adaptation du bouquin.
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