Kerozene

Pas convaincu pour ma part par ce pseudo brûlot écolo plein de maladresses. J'ai eu du mal à croire aux pétages de plomb des protagonistes, les dérapages sont grotesques et mal amenés, mais ça nous donne au moins la satisfaction de voir Ron Perlman faire pipi au lit. Dommage, il y avait quelques bonnes idées (la pluie, les corbeaux, le mystère du puit, ...).

953PkxFNiko

Je crois que j'aurais craqué pour la visite du bateau également! Quels bourgeois ces métalleux

Déception pour ma part, encore un film de petit malin et ça commence à lasser. Dommage, j'en espérais beaucoup, et j'espérais surtout un film plus agressif, plus méchant et au final on se retrouve juste avec un film un peu sombre.... mais pas trop non plus. Reste Rosario - superbe - une photo toujours stylisée, des décors originaux, une mise en scène ingénieuse et des acteurs globalement bons, du coup c'est loin d'être mauvais, mais entre l'histoire à la mord-moi-le-noeud et le faux côté hard boiled, ça m'a quand même tout déçu.

Mouaif bon ok... je sais pas.... c'est visuellement costaud, les sfx sont ahurissants, mais qu'est-ce que c'est long..... J'ai à peu près rien capté à l'histoire, sans doute parce que j'ai dû faire 145 micro-siestes pendant le film et surtout on se fout carrément de ce que ça raconte. Les grandes ligne de l'histoire, c'est grosso-modo Stark qui se tape une Gwyneth frigide, puis il rencontre des hommes-radiateurs qui à la fin transfroment Gwyneth en chaudasse, et alors que le film aurait enfin pu être sympa, pouf, c'est la fin! Histoire de donner un peu de relief, on colle le président US au milieu de ce bordel et du coup ça donne un super film. J'ai tout juste? Reste quelques scènes hallucinantes, comme la chute depuis Air Force One et l'explosion finale.

Ventura, groupe rock indé lausannois, vient de sortir son troisième album sur African Tape Records - un label dont l'origine du nom reste un peu mystérieuse pour moi.... Du coup, soirée African Tape ce soir, avec trois groupes: Three Second Kiss Un trio de ritals qui joue entre rock indé et rock prog, les mecs ont un peu de bouteilles (ils tournent depuis environ une vingtaine d'années et approchent la cinquantaine) et sont assez marrants à voir sur scène du fait de leurs grimaces faciales. D'un point de vue musical, ce sont des musiciens qui touchent pas mal, mais le guitariste a un style (prog) qui ne me plait pas trop: trop de notes, peu d'accords, et une présence scénique plutôt fade... bref, pas de quoi se pavoiser. Marvin Un groupe de Montpellier (autant dire qu'il est d'actualité) à la formation gentiment originale (guitare, batterie, et une fille au clavier) qui possède une sacrée patate et un esprit décontracté des plus appréciables. Si le résultat ne m'a pas totalement convaincu du fait de compos parfois très "générique de série TV", le résultat est plutôt agréable, entraînant et efficace, avec un batteur qui tabasse comme il faut et un guitariste imaginatif. Dommage que cela soit un peu trop propre dans son ensemble. Ventura Les "stars" de la soirée... Etant plutôt fan des albums et déjà très familier du dernier opus, j'aurais été triste si leur perfo scénique s'était avérée pourrie. Pourtant, le début du concert ne mettait pas en confiance, les premiers morceaux étaient à l'identique des enregistrements - ce qui n'est jamais satisfaisant. Heureusement, dès la quatrième chanson, le groupe a su injecter suffisamment de variance pour donner une ampleur toute nouvelle à leurs compos, et c'était terriblement efficace. Le son était rond, gras, fort, les riffs secs mais pas trop propres, et plus le concert avançait, plus il se bonifiait. Atout supplémentaire, l'humour cynique et politiquement incorrect des paroles (ils envoient chier les pauvres qui crèvent de faim, clament l'inexistence de Dieu, parlent d'amputation, etc...) les rend d'autant plus attachants. Ces mecs sont des petits suisses inconnus, mais ils ont un putain de potentiel, et j'espère qu'un jour ils bénéficieront d'une certaine notoriété (ils ont d'ailleurs été grassement encensés par la presse spécialisée - notamment dans Noise, une review - qui de l'avis du chanteur - laissait penser que les mecs avaient perdu tous sens critiques).

Découvert un peu sur le tard, et c'est effectivement très sympathique, sans être non plus vraiment fabuleux (faut quand même pas déconner). C'est divertissant, dynamique, drôle, mais léger, pas assez méchant à mon goût. Ceci dit j'ai apprécié le fait que l'histoire ne moralise pas sur la prise de stupéfiants (et beaucoup ri aux mésaventures du mec qui bouffe deux ecstas, sans doute que ceux qui ont déjà tenté la chose se sont tous reconnu dans son délire, du moins jusqu'à un certain point), et il y a William Fichtner qui est franchement poilant en flic déviant à tendance homo-confédérée, et même une Katie Holmes période pré-Tom Cruise toute chouquette.

Vu en BluRay chez un pote... Alors le film est effectivement très Z, mais cette impression est clairement amplifiée par la HD, à tel point que j'ai eu l'impression de voir un making of plutôt qu'un film. En revoyant la BA non HD sur youtube, ça me donne l'impression de ne pas avoir vu le même film. Bref, la HD c'est de la merde, c'est moche, c'est d'une tristesse infinie et ça me désole parce qu'il n'y aura plus que ça. En ce qui concerne le film, c'est incroyablement mal branlé d'un point de vue narratif, c'est truffé de scènes ringardes (l'histoire du jeune sniper qui revient sur son trauma d'Afghanistan et de son chien...., Dolph qui fait le gros méchant clown, Schwarzy qui prouve une bonne fois pour toute qu'il est un acteur de merde, Chuck au bout du rouleau avec sa barbe tintée, Van Damme qui se prend pour Laurence Olivier, etc...) et c'est visuellement épouvantable... Ah merde, c'est encore l'effet BluRay/HD de mes couilles. J'ai envie de le revoir en DVD pour le réévaluer. Et finalement, je n'ai pas ressentit de réel second degré dans l'approche du film, et ça, ça fout vraiment les boules.

J'ai.... en VHS NTSC donc image cracra. Mais film hautement fascinant, ça sue le lower east side new-yorkais du début des 80's, c'est hyper malsain et tout bizarre, j'adore. Et c'est le seul film de la fascinante Paula Sheppard en dehors de "Alice Sweet Alice"

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre - en fait j'attendais un film avec des zombies ou des démons à la "Evil Dead" - du coup la surprise fut de taille durant la première moitié du film durant laquelle je me suis bien bidonné. Puis ça chavire doucement mais sûrement vers des sentiers plus balisés. La surprise passée, les gags épuisés, on retombe dans une structure plus conventionnelle certes pas détestable, mais bien trop convenue. Ca reste un petit bis très agréable, sans prétention aucune et rafraîchissant.

D'ailleurs leur ingé lumières est assez impressionnant MiSr8iNwWsw ah ouais quand même

Vu mercredi dernier: MESHUGGAH!!!! Ces suédois sont des orfèvres dans l'art du bucheronnage, c'est d'une précision chirurgical et c'est hyper puissant. Les riffs sont radicaux, le batteur doit avoir quatre bras, le show est carré, soutenu par un light show parfois aveuglant, c'est même parfois tellement précis que ça en devient presque agaçant (tout comme leurs horripilants solos de guitare), mais ça décoiffe tellement que ça passe tout seul, même que j'en redemandais à la fin! Les scandinaves étaient précédés de Kruger formation de hardcore suisse. Efficace, rondement mené, Kruger assure le show, dommage que son chanteur se prenne pour une rock star... Le mec fait des "hugs" à tous les mecs du premier rang, tente des approches timides avec les filles, caresse des têtes, bref, il est totalement imbuvable. Dommage.

Vu le bousin hier soir, et c'est du costaud, une sorte de show calibré plus particulièrement pour Poelvoorde qui est ici horripilant en fils d'un César campé par un Alain Delon plus ridicule que jamais. Il n'y a pas grand chose à dire en fait, à part que ce n'est certainement pas drôle, puis vient ce final opportuniste dans lequel viennent se compromettre Djamel, Zidane et Tony Parker, scène artificiellement scotchée au récit de base histoire d'attirer un maximum de jeunes fans qui auront l'impression de bien se faire mettre.

L'un des films les plus poilants que j'ai vu depuis un moment! L'histoire n'est pas si con, on n'a pas droit à une morale conservatrice pour une fois (bien au contraire), c'est franchement drôle, visuellement hallucinant (il y a des scènes d'un réalisme bluffant comme la course du mammouth au pelage de panthère) et la 3D est sans aucun doute la plus impressionnante que j'ai pu voir jusqu'à maintenant, elle est même fascinante. Et puis il y a le bestiaire, fantastique, bourré d'idées folles et saugrenues, ça enterre Ice Age et tout le reste, et avec deux doigts bien profond dans le nez s'il vous plaît.

The CLAQUE des dernières Hallucinations collectives! La redécouverte du film sur grand écran est de l'ordre de l'indispensable!

Bon ben sans surprise, c'est pas terroche et ça ne sert à rien. Perso, j'aime bien le film des frères Pang (leur seule réussite à vrai dire) mais le remake va pile poil là où il ne faut pas aller et évite de générer un minimum de frissons. C'est pas mal filmé, c'est juste que ça se regarde d'un oeil distrait, genre bulletin météo, et qu'en plus Alba n'est pas excitante pour un monocle.

Un peu de promo pour mon pote SYNDROME WPW qui jouera le 21 juin à Garage Mu, Paris! Viendez-y, il le mérite!!

Enfoiré!

Rho putain.... Lysol, Houdini, Stoner Witch..... C'est dèèèèèèèèèèèèèèèèèègue, je veux y être......

Oui, il me semble bien que le batteur de Big Business frappe du bois pour le Melvins également. Entre lui et Crover, le courant passe super bien. Lundi ils ont terminé le set avec un solo de duo ( ) de batteries qui démoulait des steaks, c'était superbe! Le concert de la Maroquinerie dont tu parles fait rêver!! Dans le genre perfo qui tue, il y a le concert complet des Melvins au Hellfest 2011 visible sur youtube, et ça tue sévère! pteQjtTvxAI

Lundi dernier, vu Big Business suivit des Melvins Lite. Melvins Lite, ça veut dire avec Trevor Dunn à la contrebasse - si j'ai bien compris - et putain ça claquait super bien!! Big Business a la super classe, le chanteur limite afro a une voix d'un profondeur hallucinante et massacre sa basse distordue comme une manucure sous amphètes (c'est lui qui balance la basse sur les albums de Melvins depuis 2006 si je ne me trompe pas), quant aux Melvins, ben c'est toujours super... Buzzo blagueur, Trevor Dunn qui jouait au guitar hero en faisant l'amour à sa contrebasse (si si, couché par terre et tout) et Dale Crover qui maltraitait ses peaux comme un bourrin... Dale, rejoint par le batteur de Big Business pour un final tout en finesse: double batterie ravageuse. Seul bémole de tout cela: pas assez de gros titres bourrins... mais sinon, le pied!!

Long, mièvre, mielleux, confus, poseur, bobo (comme dit dans Mad avec justesse), le dernier Gondry commence comme une accumulation du savoir-faire de son faiseur qui grille ses cartouches comme un pistoléro de pacotille et entraine le spectateur dans un tourbillon de trouvailles manquant de liant. Duris et Tautou n'ont jamais été aussi moches (*mode vieux con nostalgique on* merci la HD.... la pelloche me manque grave *mode vieux con nostalgique off*) et Gondry nous fait un caméo qui aurait pu être marrant; problème: il n'est pas acteur. Le film est évidemment truffé de bonnes idées, des idées qui sont supères dans des vidéos-clip, mais mises bout-à-bout pendant 125 minutes ça les brise sévère. Le passage que j'ai préféré est le final, à savoir la partie en noir et blanc, qui sied étonnamment bien mieux à l'univers de Gondry que la couleur. Sans doute parce que ça donne un côté rétro plus évident à des effets thunés qui se veulent justement rétros.