Kerozene

Encore de la SF pour adulescents. Mais il y a Maggie Q dedans S6HHCxLZftQ

Ca m'a l'air bien loukoumesque comme il faut.... C'est un peu "La Bible 2.0". Je veux bien le voir pour des scènes de destructions, de SFX de oufs, toussa, mais le reste risque de me faire grincer des dents... J'espère me tromper.

Ah c'est très chouette, ça possède une patine 80's incroyable, c'est carrément réjouissant et plutôt original avec son ambiance rétro-post-nuke, ses néons et sa musique bontempi! Je l'ai en VHS. Faut que je la récupère... je te tiens au jus.

Honte à toi: viewtopic.php?f=36&t=17741&hilit=anchorman

Merde, ça a l'air bien!

Sacrée dinguerie que ce "Horror Hospital", c'est totalement décalé et parfois mal branlé, mais c'est surtout complètement wtf et carrément fascinant avec un héros hippie qui n'est pas sans rappeler Malcolm McDowell dans "Orange Mécanique", un savant fou au secret pour le moins inattendu, des sbires terriblement gauches portant des casques de moto et des blousons de cuir, une armada de victimes lobotomisées qui font des pirouettes en sous-vêtements, un nain qui roule des yeux, une voiture trancheuse de têtes, une vieille tante acariâtre ancienne patronne de bordel maquillée à la truelle, du gore, un soupçon de nu... Bref, c'est très généreux mais la mise en scène hasardeuse de Balch, ses raccords foireux et ses acteurs à côté de la plaque font virer l'ambiance vers quelque chose de quasi surréaliste. Ca ne plaira pas à tout le monde, c'est certain, mais c'est clairement tout sauf chiant.

Pour ma part, Zombie s'est quand même un peu pété la gueule sur ce film tant il est difficile à croire à cette histoire pourtant classique au départ. Je ne pense pas qu'il se soit peu impliqué dans la chose; sa femme y tient quand même le rôle principal, et la plupart des personnages féminins sont des actrices pour qui il a un respect évident. Sans parler des Sid Haig ou Ken Forree qui apparaissent dans le film. Des actrices et acteurs qu'il ne voudrait certainement pas exploiter à mauvais escient. "The Lords of Salem" est un vrai film de passionné, il n'y a aucun doute là-dessus. Et c'est sans doute là que ça fait mal, car merde.... c'est peut-être bien filmé, mais c'est quand même hyper mal écrit, pas très bien joué, et complètement Z par moment (le gnome qui chausse du 52 à côté du pieux de Sherri Moon.... c'est un gag?), et surtout le final ressemble à du Luigi Batzella, que j'adore (pour de mauvaises raisons).... mais en 2012, est-ce bien raisonnable? Franchement... Heureusement, j'adore la musique des "Lords of Salem". zPmyFWDo8so

Laissons ces cons de jeunes devenir vieux... ainsi ils apprendront à l'apprécier. Quand j'ai découvert "Halloween" et "Halloween II" à la télé à l'époque (deuxième moitié des 80's), je préférais le second. Je crois que mon intérêt était d'avantage axé vers la violence graphique... "L'Exorciste" ne m'avait guère impressionné non plus, pas de là à me faire rire, mais découvert après "The Thing" ou d'autres trucs graphiquement plus trash, le film de Friedkin me paraissait fade. Le fait est que les thématiques qu'il aborde sont finalement étrangères aux gosses, et qu'il faut un minimum de "bagage" pour pouvoir se bouffer ces films correctement.... Evidemment, ces bagages rétrécissent avec le temps, mais quand même, je reste persuadé que certains films ne fonctionnent qu'avec un certain niveau de maturité.

Décalé, oui, mais pas forcément passionnant. C'est du moins le souvenir qu'il me reste d'une vision en festival - un cadre pas toujours propice à certains films, tout le monde le sait. Mais j'ai souvenir d'un film un peu vain qui voulait se prendre pour plus malin qu'il ne l'est. Je le reverrai certainement avec plaisir, avant tout pour le réévaluer, mais je n'ai sincèrement pas d'espoir particulier de lui trouver plus de qualité qu'alors.

Non mais dégueuler sa haine a quelque chose de thérapeutique.... Donc c'est justifié

Perso c'est parce que j'aime les chiens que je ne peux pas voir ce genre de films. Et je détestais le dessin animé quand j'étais gosse. Donc beuark pour moi.

Soirée lausannoise avec: Ventura Deuxième fois que je les vois cette année, et c'était vraiment très bon. Il manque juste un jeu de scène plus fou, mais je doute que ça évolue beaucoup à ce niveau dans les années à venir... Ceci dit, les mecs ne manquent pas d'humour et balancent quelques rythmiques funk entre deux morceaux pour mieux se moquer des grooves pop avant de balancer la sauce avec des riffs bien plus tranchants sur scène que sur album. Terriblement efficace! Syndrome WPW J'avais parlé d'un de ses live il y a quelque mois... et comme c'est un pote, je ne peux que en dire du bien: électro punk décalée, voire décadente, le voyou s'est entouré d'une choriste noire de deux mètres histoire de bien trancher avec son mètre 65 à lui. Fringué comme un cow-boy de Las Vegas, balançant ses frusques dans les airs, WPW décoiffe en hurlant un Oedipe mal digéré et colle une patate radicale à une foule qui le lui rend bien. Le salaud se bonifie avec le temps!

Vu aujourd'hui dans une salle comble avec mes gamines... Je savais que ça causait d'un gamin livré à lui-même pour aller chercher un prix scientifique prestigieux, mais l'histoire n'a finalement rien à voir avec ce canevas qui ne sert finalement que de support à ce que jeunet nous raconte. Il s'agit de quelque chose de réellement tragique: l'acceptation de la perte d'un être cher, un fils, un frère, le sentiment de culpabilité, la perte des repères et priorités suite au traumatisme que cela entraîne, et tout cela vu à travers le prisme d'une famille moyenne, un peu particulière certes, mais d'une façon assez généraliste; je veux dire par là qu'au travers des yeux d'un enfant (Spivet donc), la famille doit inévitablement lui sembler particulière comparée aux autres. N'ayant jamais vécu ce genre de situation, il m'est difficile de pouvoir évaluer l'impact du film sur des personnes concernées par de tels drames, mais j'ai tendance à croire qu'il peut potentiellement leur apporter une certaine forme de réconfort. Le savoir-faire de Jeunet, sa patte visuelle, son exploitation de la 3D, finisse de rendre l'ensemble séduisant, et visiblement captivant pour les gosses qui n'ont clairement pas l'habitude de se voir balancer un film sur le deuil tous les jours.

Ben ça me semble assez évident en fait, c'est pour ça que je le qualifie de mockumentary ou fakumentary ou je ne sais quel autre terme... C'est un peu le poisson qui noie le poisson avant de se faire noyer à son tour. Je ne sais pas si c'est très clair, mais je me comprends

Les scènes coupées de "Cruising" sont plus un appât qu'autre chose: le film virant finalement au mockumentary, on comprend rapidement que tout cela n'est qu'une vaste supercherie, mais une supercherie non dénuée d'intérêt, puisque tout cela est plutôt bien fait. Après, je ne sais pas vraiment à qui le film s'adresse... du coup il a été programmé au LUFF

Comme dit plus haut, faux film subversif, mais vrai film sentimental. Dommage que le scénario suive l'inévitable mécanique de la comédie romantique - à l'exception du fait que les deux protagonistes s'apprécient dès le départ alors qu'en général on nous colle un homme et une femme qui n'ont rien à foutre ensemble. Perso je n'en attendais rien du tout, vu que Kevin Smith n'a jamais rien fait qui ait su me séduire en dehors de "Clerks" et de "Red State" (le reste, pour ce que j'en ai vu, m’indiffère grandement... d'autant plus qu'il y a du Ben Affleck dedans), du coup ce fut une très agréable surprise, une comédie réellement poilante avec des dialogues croustillants et des acteurs avec qui on a envie de passer plus de temps. Ce n'est certainement pas un chef d'oeuvre, mais dans le genre, ça vaut largement le coup.

Je le découvre un peu à la bourre.... mais La vache, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi méchant, surtout avec Fassbender au générique, une jolie photo en scope, des plans depuis un hélicoptère, bref... c'est pas franchement le genre de production dont on attend un gros uppercut aussi pervers.... donc là je vais me coucher et faire de beaux rêves

C'est pour l'été prochain Avec de DINOBOTS!!!!!

C'est quand même un peu décevant de la part de Natali tout ça, parce que c'est un peu simplet, et pas très inspiré car ça ne dépasse jamais son postulat de départ et que ça tourne désespérément en rond. Du coup l'intérêt s'effrite rapidement à tel point qu'on se fout pas mal de ce qu'il va advenir. Mais effectivement, c'est pas moche.

Après "9 Mois Fermes", il fallait que je comble mon retard et que je me matte ce "Enfermés dehors". Voila qui est fait. Ca démarre sur les chapeaux de roue et je me suis bidonné comme un gros con, émerveillé par la mise en scène et les plans dingos de Dupontel (Merde, Jan Kounen, c'était toi le champion, on veut une version longue de "Vibroboy" putain!!!). Puis le film s'écoule, l'histoire se développe et l'intérêt s'évapore gentiment, en particulier lorsque le coin des clodos se transforme en super-marché sur de la musique de gitans. Là j'ai décroché... jusqu'au final sur le toit de l'hôpital qui m'a complètement scié! Impossible de ne pas adhérer à l'univers de Dupontel et son attachement aux bouses humaines, et si "Enfermés dehors" est son film le moins réussit, il n'en constitue pas moins une vraie bouffée d'air frais dans le panorama du cinéma français.

Sérieux? Pas vraiment. Crétin? Totalement. Mais c'est rigolo, même si c'est trop long et qu'il y a plein de scènes bien pachydermiques, on passe un moment pas trop détestable malgré un scénario tout bête mais inutilement alambiqué avec plein de SFX tout partout, des explosions, des maquillages bien sympathiques, des gags en veux-tu en voila, Rahan en armure et un marteau qui vole (ce qui - entre ça et ses frusques - fait de Thor le super-héros le plus ridicule de tous), bref c'est généreux mais pas original, la preuve est qu'il n'en reste que des miettes une fois le générique de fin amorcé.

Très bien ce portrait désolant d'une bourgeoise connasse qui fait tout pour atteindre le fond malgré elle. Les dialogues sont comme d'habitude très bien écrits et Allen prend soi de lever le pied niveau humour (sans non plus s'en débarasser, faut pas déconner), ce qui lui permet d'adopter un ton parfaitement adapté à une déchéance solitaire à l'issue étonnamment sombre. Blanchett est franchement étonnante dans son rôle de pouf névrosée qui pourrait bien lui valoir un oscar.

Drôle de film, mais résultat tout à fait honnête, même si je n'ai pas accroché non plus au segment du milieu dont les gags cartoonesques tombent totalement à plat. Celui que je préfère est le premier: plus sérieux, plus gore, plus méchant, on dirait que c'est celui qui a demandé le plus de temps et d'investissement à l'équipe. Les maquillages de David Scherrer sont épatants, et les actrices plutôt convaincantes. Et Lloyd Kaufman est comme d'habitude complètement nul comme à chaque fois qu'il apparaît à l'écran (excepté dans "Nimitz").

Je viens de me mater le machin et de lire l'ensemble des commentaires.... Et j'avoue que je suis un peu scié. Le film de Wan envoie du bois sévère et à mon sens enterre pas mal de vigilante-flick passés, d'abord parce qu'il est d'une radicalité brute (c'est bien plus brutal que des "Death Wish" ou le douteux "A vif"), et ensuite parce que j'avoue adhérer plus volontiers à son discours critique sur l'acte d'auto-défense lui-même. Pour ce qui est des caricatures, ça me fait bien marrer de lire que certains sont déçus d'y retrouver les clichés qu'ils adulent dans les séries B 80's.... Les sales gueules tatouées, les grosses bagnoles tunées... car c'est d'une part jubilatoire d'un point de vue cinématographique, mais c'est surtout à ça que ressemble les gangs de connards ricains! Ce n'est pas une caricature, et pour avoir habité en banlieue de LA pendant 18 mois il y a une chose qui est certaine: les mecs sont vraiment comme ça (ou comme dans "Boyz'n the Hood", c'est à dire avec des marcels blancs et des bandanas)! Faut pas croire qu'ils sont fringués avec un short Waikiki, des tongs et un t-shirt des Lakers! Mais ce qui m'a le plus fasciné est la mise en scène de Wan: des plans séquences de dingues (la scène du parking ), un steadycam en mouvement quasi constant, la poursuite à pied qui précède le parking, une exploitation de l'espace presque virtuose... j'en ai pris plein la gueule! Et la musique? OK, je suis un râleur à ce niveau, mais quand je vois les bande-son défendues sur ce forum, j'hallucine un peu... ok c'est très perso, et que Cyril n'aime pas c'est normal.... Mais vous autres?? Bref, j'ai kiffé à mort!