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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. On ne peut pas oublier "Man of Steel"! Il y a une machine qui terraforme dans des volutes d'infrabasses distordues. J'ai même décidé de passer au BR/HD/7.1 juste pour ça! le pire c'est que c'est même pas un gag........
  2. Tiens.... je me foutais de ce film jusqu'à ce que je lise vos commentaires. Vous m'intrigâtes.
  3. Mouaaahahahahaha, mais quelle connerie ce film! On sent bien la bande de culs-terreux, membres d'un club de tae kwon do et fans de hard FM perrave qui s'est imaginé percer les cimes du cinéma d'action avec un film fort d'un message digne de Nelson Mandela. Le doublage français est effectivement à se flinguer, mais je ne serai pas surpris qu'il soit fidèle aux dialogues d'origine (comme l'est "Eaux sauvages"... difficile à croire, et pourtant!). Bizarrement, j'ai vécu le film à l'opposé de Wonkley: j'ai trouvé ça sans temps mort, constamment hilarant et surtout profondément débile. Du best of nanard en somme.
  4. Pour moi, le meilleur film des Coen depuis.... "Fargo". Tout ce qui a été fait entre deux m'a plutôt cassé les bonbons, hormis "Big Lebowski" qui se bonifie avec l'âge et j'avoue une certaine tendresse pour "A Serious Man". Le reste va du passable au médiocre (oui, médiocre... "O Brother" par exemple). Mais là, j'ai adoré de bout en bout, totalement fasciné par ce roi des losers (filmé comme une star de la folk dès qu'il se met à jouer... et on croit dur comme fer en son potentiel), personnage antipathique, égocentrique, putassier et sdf dont le monde semble composé de personnage à la limite de la monstruosité (sauf le chat qui n'est que le ressort au gag le plus prévisible du film). De mon côté, j'ai eu de sincère éclats de rires, notamment lors de la visite chez le père grabataire ou lors de l'enregistrement du potentiel tube "Dear Mr Kennedy". Et puis c'est plastiquement superbe. Donc du bonheur.
  5. Kerozene

    Carrie - Kimberly Pierce (2013)

    Personne ici n'a vu le film? Etonnant.... Etrange sentiment après sa vision: j'avoue avoir apprécié les deux tiers du film, j'ai été touché par le jeu de Moretz, et je me suis plu à jouer au jeu des 7 différences avec le film de DePalma. Passons sur la scène d'ouverture qui est peut-être dans le bouquin mais qui ne sert absolument à rien, et retenons le reste: un beau casting de pouffiasses toutes hyper bonnes, des types bâtis dans des moules grecs qui font des high five dans les couloirs du lycée comme dans "Sauvés par le gong" (non mais sérieusement.....), une tonalité générale plutôt appréciable, une Julianne Moore bluffante et une introduction nettement moins fine des pouvoirs télékinésiques de Carrie, ici beaucoup plus consciente de son cas. Bref, tout ça m'a pas mal amusé, lorsque vient le grand final, le moment attendu de tous, et là.... c'est la catastrophe! Ca verse dans le grand-guignolesque et en un seul plan, Moretz perd toute crédibilité. Evidemment, il aurait été ridicule de refaire ce qu'a fait DePalma, mais passer du regard en furie de Spacek à la gestuelle gauche d'un mime défoncé à la kétamine, ça le fait moyen.
  6. C'était hyper beau!!! Le film s'ouvre sur un morceau d’anthologie, une maestria visuelle à te faire chialer un oeil en un plan! La romance est amorcée, puis portée sur une partition aussi bien visuelle que sonore, absolument fascinante, relativement avare en dialogue, la majorité de ce qui doit être dit passant par les regards des protagonistes. Kounen se refuse à un mode narratif traditionnel, et privilégie l'atmosphère. Les plans sont aériens, la caméra offre un travail presque velouté, avec ces mouvements perpétuels mais d'une douceur rare. Personnellement, ça m'a terriblement séduit. Je ne sais pas qui est Mouglalis, je ne savais pas ce qu'elle avait fait avant ce film (depuis j'ai été voir imdb et wikipedia), mais elle m'a fasciné. Froide mais sensuelle, terriblement grâcieuse, elle est absolument magnifique malgré un physique d'une sécheresse certaine et possède une voix à tomber par terre! Mikkelsen en revanche ne m'a pas spécialement convaincu. J'ai toujours aimé Kounen, et malgré un sujet qui ne m'inspirait pas du tout, ce salopard a encore une fois réussit à me foutre une claque! Pourtant, on est bien loin de "Dobermann" ou "Bluberry"... encore que, "Coco Chanel & Igor Stravinsky" n'est de loin pas épargné par ses obsessions visuelles (même celles issues de trips hallucinogènes).
  7. Lu aussi et un peu déçu. C'est quand même effectivement les poubelles d'une époque, et même dans les scandales, il y a plein de trucs qui restent assez anecdotiques. On sait jamais trop en effet où veut en venir l'auteur, ça se contente d'empiler les faits divers, sans trop que ça aille quelque part... Vu la réput' du truc, je m'attendais à mieux ! J'ai trouvé ça assez fascinant! Le but d'Anger n'étant justement pas de faire une simple compilation de faits divers scabreux (même si la forme va clairement dans ce sens), mais surtout de mettre en avant l'importance de ces événements sur la politique et l'évolution même de Hollywood, que ce soit au niveau des choix des studios ou celui de l'imposition du Code Hayes... Quand ce n'est pas l'impact causé par l'évolution du cinéma sur les artistes (voire l'hécatombe qu'engendra l'arrivée du parlant au sein des stars du muet soudainement reléguées au rang de babioles obsolètes). Au final, le livre donne une image d'un Hollywood bien plus trash et impitoyable qu'il ne l'est aujourd'hui, peut-être aussi parce que le scandale n'est plus une menace commerciale mais bien un outil promotionnel. Là n'est pas le sujet du bouquin, mais il est permis d'en conclure bien des choses.
  8. Kerozene

    Mad Foxes - Paul Grau - 1981

    Un vrai régal! Avec plein de subtilités nanarde, comme ces brassards nazis perdant leur croix gammée dans les scènes d'extérieur, ce side-car improbable se renversant au premier virage, et tous ces délicieux ingrédients listés par Jérémie. On frôle le splendide à tout instant!
  9. Enfin vu, et c'est bien une claque. Pas aussi brutale que la vision de "Possession", et moins déroutante que celle de "La 3e partie de la nuit", je reste stupéfait par le travail de la caméra tant chaque plan est une réussite - ou presque, puisque quelques plans fixes sur Fabio Testi laissent penser que l'acteur était un peu à côté de la plaque. Mais la fascination ne faiblit jamais, entre des scènes d'orgies assez dingues, un Dutronc décalé, un Kinski forcément extrême et une Romy Schneider belle pleurnicharde comme jamais dans le rôle de l'actrice d'un certain "Nymphocula"!
  10. Kerozene

    Gérardmer 2014

    Kounen président. Kikivient?
  11. Vu il y a bien longtemps, j'avais trouvé ça très agréable, même si le film semble avoir été tourné 10 ans plus tôt.
  12. Kerozene

    Twelve - Joel Schumacher (2010)

    Laborieux bordel esthétiquement moche, "Twelve" ne sait même pas de quoi il parle. Ici, le Twelve est un drogue de synthèse apparemment bien marrante, sauf que le sujet du film est ailleurs. Quel est-il d'ailleurs? S'agit-il des crises existentielles et des dangers de perdition qui guettent les gosses de riches qui hésitent entre Harvard et Yale? Un sujet certainement épineux.... Bref, au final on n'en sait rien, et finalement on s'en fout. On se mare devant les scènes d'Emma Roberts défoncée qui discute avec ses nounours en peluche, du frangin de Macaulay Culkin en petit puceau frustré et de son frangin culturiste psycho-teubé, et puis on se demande bien pourquoi tout ça.
  13. Je ne connaissais pas... Je me le suis fait sur une chaîne suisse ce soir, et PAF, belle petite claque avec un film qui ne cherche pas à enjoliver les choses. Belle peinture crasse de la vie de flic à New York avec un casting aux petits oignons et une approche chorale certes imparfaite mais captivante. Il fait plaisir le père Fuqua.
  14. J'ai adoré!! C'est hyper brutal, bien clostro et bien foutu, j'ai été carrément conquis par la chose! OK, c'est pas aussi bon que le premier (surtout au niveau de la photo), mais putain quel panard j'ai pu prendre! sacrée surprise, je suis tout joie!
  15. C'est vraiment hyper bien cette saga.
  16. Ben oui, ça se regarde plaisamment, mais clair que dans le genre le film ne fera date que grâce à la présence des deux gros durs. Caviezel est assez marrant en dandy sadique précieux, il semble sur le point d'en rajouter des caisses à tous moments et je regrette qu'il ne se soit pas lâché à ce niveau.
  17. Jolie petite claque que ce "Blue Spring"! J'avais ce DVD qui traînait depuis des lustres, je n'avais aucune idée de quoi il s'agissait... La surprise n'en fut que plus belle, un film radical, sombre et rock'n roll sur l'amitié, l'adolescence, la recherche d'identité... Toyoda se démerde comme un chef avec un découpage soigné et une tonalité oscillant entre humour noir, désinvolture et cruauté. On ne va peut-être pas crier au chef d'oeuvre, mais j'ai soudainement très envie de voir les autres films de ce type. Chose marrante, le film m'a fait pensé à une version low-budget et minimaliste de "Crows Zero"... hors Toyoda est actuellement en charge de la réalisation de "Crows Explode", séquelle du diptyque de Takashi Miike prévue pour 2014.
  18. Ce ne sont pas des films faits pour te caresser dans le sens du poil. la camera carresse-t-elle encore pendant 1h les poils de nez des acteurs, avec des bruits de ventilo cassé? Non, les poils sont troqués contre un téton féminin turgescent dont l'image m'a obsédé pendant les 24 heures qui ont suivi la projection... Quant au son, c'est tellement finement élaboré que j'aurais sans doute apprécié quelques coups de ventilos pétés
  19. C'était parfait en ce qui me concerne... Le volume a évidemment sciemment été calibré par Bruno Forzani, et je dois dire que j'ai été réjoui de constater les gênes que cela pouvait provoquer dans le public - car oui, c'était relativement désagréable (encore que mon côté masochiste a fait que je me suis réellement délecté), et cela contribuait à rendre l'expérience sensorielle fascinante. A ma connaissance, et pourtant il doit y en avoir d'autres, le seul qui s'est permis de provoquer le public de la sorte auparavant est Tsukamoto - qui est bien plus extrême à ce niveau puisqu'il te déchire les tympans sur 90 minutes alors qu'ici il ne s'agissait que de deux ou trois scènes. Ce ne sont pas des films faits pour te caresser dans le sens du poil.
  20. Kerozene

    Cartel - Ridley Scott - 2013

    Je rejoins dans les grandes lignes l'avis de Jeremie. Le film est bizarrement confus, la faute à des dialogues qui semblent se référer à des événements inconnus des spectateurs qui a parfois un peu de mal à saisir le pourquoi du comment. C'est d'autant plus dommages qu'ils sont très bien écrits. Les acteurs claquent tous sans exceptions, la photo n'est pas dégueulasse et l'intrigue pourrait être captivante, mais la mise en scène est plutôt plate, du coup ça se regarde sans déplaisir, mais sans beaucoup d'intérêt non plus... Sinon, la scène de Cameron Diaz sur la ferrari jaune est l'une des plus hilarantes que j'ai pu voir depuis bien longtemps!
  21. Perso, j'étais aux anges.... Bien plus qu'avec "Amer" d'ailleurs. Cet hommage aux gialli est tout le contraire de ces mêmes films. Il ne s'agit pas d'une histoire alambiquée et peu compréhensible traversée de quelques fulgurances visuelles, mais d'une constellation de fulgurances visuelles (et auditives) traversée par une histoire alambiquée et peu compréhensible. Donc mieux vaut savoir apprécier les expérimentations visuelles, sinon vous risquez de vous trouver comme mes voisins lors de la projo: celui de droite ronflait, celui de gauche ne cessait de regarder l'heure sur son mobile en soupirant. Difficile de leur en vouloir. Mais j'ai pris mon pied.
  22. Kerozene

    Byzantium - Neil Jordan - 2013

    C'était très beau.... beaucoup aimé pour ma part.
  23. Kerozene

    Red - Robert Schwentke (2010)

    Qu'est ce que c'était.... mauvais Je préfère encore "Top Cops". Tout est tellement convenu et téléphoné, j'ai trouvé ça navrant de bout en bout. Willis n'y croit pas une second, Malkovich fait le clown et est ridicule, Mirren assure c'est vrai et pour une fois Morgan Freeman ne fait pas la gueule. Mais j'ai trouvé ça d'un chiant! Je me suis endormi deux fois pendant le film, du coup j'ai pas trop compris pourquoi les méchants voulaient butter les gentils, et de toute façon, il semble que cela n'intéresse personne puisque le but est juste de permettre à quelques bons acteurs de rigoler de leur âge gentiment avancé (et c'est là qu'il faut souligner la présence de l'increvable Ernest Borgnine qui me fait dire que Willis en a encore pour 20 ou 30 ans) et absolument rien d'autre. Les scènes d'action sont branlées avec les pieds (malgré deux-trois jolis plans frimes), l'humour est insipide, la narration bâclée, bref c'est une bouse.
  24. Ayant vu pas mal de saloperies signées Adamson, et pour m'être farci l'ineffable "La dimension de la mort" du même Adamson avec le même Jim Kelly, je ne m'attendais pas à prendre un pied aussi énorme devant ce "Black Samourai"! Le mot "frénétique" a été lâché? Je ne suis pas loin de penser la même chose. Le film est réellement sans temps mort, et s'il est mal écrit, il est réjouissant de bout en bout. Que ce soit à cause de ses scories énormissimes ou de sa frime d'occasion, "Black Samourai" envoie du bois à tous les instants avec une quantité d'ingrédients délirants inespérés comme des nains surgissant de partout, un vautour appelé Voltan, une messe noire hyper kytsch, des dialogues aux petits oignons, des filles pulpeuses, des gadgets ringards, une cellule de prison infestée de serpents trop cons pour ne pas passer à travers les barreaux, et un Jim Kelly impérial qui en fait des tonnes sur une musique super groovy ou au volant d'une voiture de sport playmobile. Imparfait (évidemment), mais tellement réjouissant!
  25. Tiens, je l'ai vu il y a 2-3 semaines, mais je me suis endormi avant la fin, et je n'ai aucun souvenir de ce qui précédait. C'est sûr, on en reparlera dans dix ans!
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