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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Décors splendides, photo léchée, mouvements de caméra aériens, costumes à la limite de l'extravagance, c'est effectivement très généreux...Trop généreux? On dirait presque du Baz Luhrmann par moment, et venant de moi, ce n'est pas un compliment. A côté de ça, on ne croit pas un instant à cette romance et mousse. Le personnage de Belle passe du sentiment de peur à celui d'assurance comme on change de chaussettes et cette bête à poils digitaux (choix discutable) manque un peu de caractère. Et puis il y a des trous foireux, comme si le film a été coupé: un moment il est dit que Belle va faire des petites créatures poilues du château ses meilleurs amis, mais jamais interaction il n'y aura (ce qui n'est pas plus mal) à l'exception d'une timide partie de cache-cache. Je passe sur le final aux effets spéciaux qui font pâle figure en comparaison de films comme "Jack the Giant Killer"
  2. C'est un peu la douche froide.... malgré une exposition prometteuse et une photo terne qui semble promettre une tonalité particulièrement inconfortable, le film finit par ne rien offrir de plus qu'une ghost story lambda bien éloignée de la perversité attendue. Mieux vaut se tourner vers "Dread", en effet.
  3. Kerozene

    Robocop - José Padilha - 2014

    Et donc le film complet: http://ourrobocopremake.com/ Sinon, je viens de voir celui de Padilha, et j'ai trouvé ça plutôt sympathique. On est bien évidemment 2'000 coudées en dessous du Verhoeven mais le résultat n'est pas honteux. J'ai beaucoup aimé la scène d'introduction finalement assez couillue dénonçant la position de "police du monde" des US et qui pourrait devenir une réalité - celle étant déjà bien amorcée avec l'utilisation de drones particulièrement invasif, et les variations finalement nombreuses par rapport au film d'origine (l'importance de la famille ici placée au centre du récit, les motivations d'OCP pour la création de Robocop, la découverte de son "vrai physique",...). C'est évidemment plus lisse et propre (PG13 quoi) mais ça reste préférable à "Robocop 3". Et Padhila nous a pondu deux ou trois scènes qui claquent bien, comme celle du gunfight dans l'obscurité qui est un petit morceau de bravoure. Côté casting: trop content de retrouver Michael Keaton qui est toujours excellent, Gary Oldman moins cabotin qu'à l'accoutumé et sinon le nouveau Robocop est tout a fait correct.
  4. Kerozene

    The cat - Nam Nai choi - 1992

    Enfin vu.... et.... Watcha, c'est über-psychotronique, j'en ai pris plein les mirettes, et le pire c'est que ça ne s'arrête jamais! C'est carrément jouissif!
  5. Ben moi ça m'a bien amusé cette petite série B old school avec des SFX en latex et passablement d'hémoglobine qui éclabousse entre deux lignes de dialogues tout pourris. Il y a ce mutant-garou, un clodo rasta-couër qui pa'le comme ça man, un méchant paraplégique défiguré et son homme de main qui fight le garou au couteau... C'est con et mal foutu, mais terriblement divertissant.
  6. Kerozene

    Gérardmer 2014

    C'était plutôt cool. Grosse cuite mercredi pour entamer les festivités et grosse gueule de bois le jeudi matin (Cyril avait l'air de s'inquiéter pour moi ), puis après films sympas, voire très sympas ("Halley", "Rigor Mortis", "The Babadook", "The Station" avec un clone d'Angela Merkel qui bute des mutants à la foreuse!!!), s'alternaient avec des films de merde (le remake puducuesque "Patrick", "L'emprise du mal"). Sinon: un temps de merde, des bières, du pinard et du fromage, Cyril sous amphétamines et plein de gens sympas. J'y retournerai!
  7. Je me permets de douter de la volonté du Père Lucas que je pense avoir été plus inspiré par une grosse rentrée de billets verts. Mais cette opinion ne regarde que moi.
  8. Peut-être... Mais Luc étant "fils de", c'est un peu inné pour lui, donc voila quoi. Et puis la prélogie, qui s'en soucie?
  9. Cet aspect lourdaud est principalement dû à cette voix off... A mon sens tout du moins. Sans ça, je pense que le film aurait gagné en efficacité. Dans le genre, je ne peux que vous conseiller de jeter un oeil au mexicain "Halley", sans doute l'un des meilleurs films de Gérardmer 2014.
  10. Je reste légèrement sur ma faim après ce docu que j'aurais voulu plus immersif dans ce qui a secoué les fondement des cochonnailles Linda Lovelace et Harry Reems. On nous apprend que Damiano n'a pas touché 1$ sur ses films pornos? Porquoi-comment est sans doute la question à laquelle nous aurions voulu plus de réponse (le coup des mafieux étant à peine survolé, on peut imaginer que c'est de leur faute... sur toute une carrière? Vraiment?). Mais ça reste plaisant dans l'ensemble, les réalisateurs prenant soin de ne prendre parti ni pour les pro, ni pour les anti porno... mais peut-être est-ce là aussi la faiblesse du docu qui, à force de ne pas se positionner, n'apporte rien de supplémentaire au schmilblick. Au dos de la jaquette, il est écrit "Bonus cachés (avec Marilyn Chambers)". On peut donc supposer que oui... mais je ne le saurai que demain. Bonne nuit.
  11. Enfin vu, ce gros fantasme de celluloïd noire, une sorte de plaidoyer rageur devenu quelque peu obsolète, mais qui continue d'intriguer de par la personnalité de son auteur. Peebles n'y va pas avec des pincettes, mais ne choisi pas non plus la facilité. Si d'autres "anti-blancs" s'y étaient collés, sans doutes aurions nous eu droit à quelque chose de beaucoup terre à terre, furieux. Peebles me semble être tellement désabusé, que ce soit au moment de tringler des filles ou des défoncer la gueule de flics pourris, qu'on dirait que plus rien n'a d'intérêt pour son personnage et la communauté noire par extension. Hors je doute qu'il s'agisse des propos du film, mais bon... voila ce que ça m'a fait ressentir Toujours est-il que si le film m'a bien éclaté durant une heure, le dernier quart d'heure n'avait plus aucun intérêt. Plus d'histoire, plus d'enjeu, plus de surprise, Peebles semble rajouter quelques minutes de manière artificielle, et ça c'est un peu con. Mais le film possède tout de même l'une des plus belles scène d'ouverture de l'histoire du cinéma.
  12. Enfin vu.... Et c'est vraiment bien!!! Mieux que "Dead Creatures" qui souffrait - si je me souviens bien - d'une image DV dégueulasse. Ici, c'est du 16mm dégueulasse. Et ça, c'est super beau. ça a du grain, de la gueule, du caractère. Je n'y ai pas vraiment vu une métaphore sur le SIDA comme il a souvent été dit, mais plus sur la dépendance aux drogues. "Dead Creatures" est plus SIDA: les malades y sont isolés, réunis dans une sorte de mouroir forcément tout triste. Alors que le personnage de "I, Zombie" fuit les siens, s'isole, refuse le contact humain et se laisse pourrir comme une merde en tentant vainement de "décrocher" dans la douleur. Le résultat est tout à fait fascinant, glauque et poisseux, malgré quelques éléments dont l'utilité reste carrément discutable, comme la voix off du zombie qui ne sert qu'à ouvrir des portes ouvertes, ou cette interview de son ex qui n'apporte absolument rien.
  13. Oui, ben fallait pas nous teaser comme des cochons lors du générique de fin du premier film.
  14. Kerozene

    Patrick - Mark Hartley (2013)

    Hormis deux actrices à croquer, ce "Patrick" nouveau est une vraie catastrophe! Visuellement hideux (bonjour les plans en vomi CGI), narrativement bancal, et complètement ridicule, je n'en retire strictement rien à défendre! Le film original n'est pas ce qu'on pourrait appeler un classique, mais il avait le mérite de posséder une vraie personnalité, et une atmosphère propre, ce que le film de Hartley prend bien soin d'éviter puisqu'il oscille entre le slasher fadasse et le téléfilm aseptisé. Dur.
  15. Un peu déçu... Le générique final du Vol.1 promettait monts et merveilles, et au final on se retrouve avec 15 minutes de fesse sur les 120 minutes de métrages. Mais les idées, le ton général et le final très "je vous emmerde tous" sont carrément réjouissants. En ce qui concerne les scènes avec K - et principalement la dernière: Très belle performance de Jean-Marc Barre également
  16. Kerozene

    Mahler - Ken Russell - 1974

    Watcha! Ken Russell avait de bonnes drogues, pas de doute là-dessus! C'est baroque, grotesque, par moment vulgaire, les scènes oniriques font dans le méga wizzzzzzzzz! La palme à Madame Wagner en dominatrice nazie vêtue de cuir et au fessier orné d'une croix gammée, fouettant un Mahler soulevant avec peine une étoile de David bientôt écrasée par le menaçante croix chrétienne. La symbolique n'est certes pas subtile... Mahler est décédé en 1911, mais il renonça au judaïsme afin de pouvoir prétendre à la direction de l'Opéra de Vienne - la faute à la femme de Wagner, salope antisémite. Durant le 3e Reich, les symphonies de Mahler furent bannies d'Allemagne, ce qui explique les symboliques éléphantesques utilisées par Russell, mais qui sont aussi ce qui donne à ce film un cachet aussi attachant.
  17. Si la scène du "code barre" vers la fin est un véritable petit bijou, j'avoue avoir du mal avec le reste du métrage, et principalement avec les 60 premières minutes emballées un peu n'importe comment. L'introduction est en effet bordélique, l'immersion dans cet univers est salement foireux, l'alchimie entre Jude Law et Forrest Whitaker est totalement artificielle, en gros il n'y a pas grand chose à quoi s'accrocher avant que les choses s'enveniment en dernière partie de film. S'il ne devait en rester qu'un, pour moi, ce serait le Bousman.
  18. C'est pas détestable, mais c'est pas génial, la faute surtout à un scénario générique et une mise en scène un peu foutraque dans les scènes d'action. On retient surtout une scène de torture à la perceuse bien sadique (mais montée n'importe comment) et une poursuite en moto/bagnole sympathique qui viennent soutenir le jeu d'un Van Damme plus convaincant qu'à l'habitude. Marrant de voir Simon Yam venir cachetonner ici, mais il le fait bien tout au long de ses 10 minutes de présence à l'écran.
  19. Kerozene

    Robocop - José Padilha - 2014

    Tss tss tss.... "Man of Steel", c'est la grâce.
  20. Je suis plutôt client des prod Full Moon, mais là.... duuuuuuuur. Oui, Sherilyn Fenn (avec plans nichons) est totalement craquante, et sa copine itou (avec plans nichons aussi)... Et j'aime l'idée de la bête qui fout du GHB dans leur verre pour se les tringler à la façon d'un clubbeur pervers. Mais le côté théâtrale de la chose, le spectacle de freaks au rabais et les éclairages à l’halogène ikéa rendent la chose bien trop moisie sur la durée... et qu'est-ce que ça cause!! Sinon... Pourquoi ce titre? Lapin compris.
  21. Rho putain le bousin!! Dans le genre "héroïsme-guerrier-pouêt-pouêt-indigeste", ça parvient même à enfoncer "Armageddon" et "The Rock" en 15 minutes de violons et pleurnicheries ventant les valeurs sacrificielles nationalistes. Pour un peu on croirait presque à une parodie.
  22. Ils ont eu pas mal de problèmes au niveau de la production, du coup les différents segments se sont fait au compte goutte. Celui de Richard Stanley est bouclé depuis bientôt deux ans, mais le pauvre n'a aucune visibilité sur l'avenir ou le devenir du projet. Il me semble que certains sketchs ont été projetés au festival organisé par Phil Anselmo.
  23. Kerozene

    Vos concerts bis

    Un samedi bien lourd, plein de bières, et de gros riffs qui claquent!! Lord Dying Premier groupe de la soirée, du sludge aussi lourd que le chanteur est gros. Performance efficace, et si j'ai été conquis par des riffs ultra bruts alourdis par une basse vrombissante, les branlettes à la guitare m'ont vite agacé... heureusement que la tambouille était suffisamment équilibrée pour passer un bon moment face à ces gros plein de poils tatoués de la tête au pied. The Shrine Deuxième groupe, The Shrine, du psyché-garage efficace et au caractpre old school. Les fans étaient nombreux, mais en ce qui me concerne, je m'en foutais pas mal, même si je dois bien reconnaître une présence scénique terriblement efficace et le capital sympathie au top de ces skateurs chevelus. Red Fang C'était surtout pour les barbus plein de bière que tout le monde était là, une salle blindée qui entre en état d'hystérie collective au moment où le quatuor entame un concert ouvert par de viriles et amicales poignées de main entre les musiciens. Le ton est donné, on est là pour se faire plaisir, et du plaisir il va y en avoir à profusion! Les bières volent dans tous les sens, le crowd surfing est incessant, le stage diving itou, les types sur scène donnent tout ce qu'ils ont et ça déboite carrément plus sur scène que sur album! Carré, groovy, imparable, les pogos sont incessants, la sueur cool, la chaleur monte.... un nez pété à ma gauche, un évanouissage à ma droite, c'était juste de la folie!!! Et tout ça dans une bonne humeur qui fait carrément plaisir!
  24. Vu ce truc ce soir, et c'est pas désagréable. Mieux que "Sin City" ou "Punisher", la tonalité comic book années 40 vs. thriller hard boiled passe beaucoup mieux ici que chez Rodriguez qui y allait au forceps. Au final, c'est un peu peu "Dick Tracy Meets the Dark Knight", un cocktail imparfait entre film noir et film de super héros, un drôle d'objet langoureux balançant des balades de saxo sur des effusions de sang et qui assume totalement son côté pulp cinéma, à l'inverse de - encore une fois - "Sin City", qui refusait de se plier au média qui lui était destiné.
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