Kerozene

Ça a clairement le cul entre deux chaises et je suis surtout très pas content que la campagne marketing promettant des streumons et des personnages déglingués (le mec tatoué, l'ogre, la sorcière,...) se soit bien foutu de notre gueule. Si la sorcière a un rôle important, les autres se limitent pour la plupart à de la figuration. Et parce que je suis un gros naïf, j'avais espéré un peu plus de brutalité et d'hémoglobine dans les combats. Ceux-ci sont au final totalement édulcoré et pas une goutte de sang ne viendra tacher les costumes. Sinon c'est effectivement très beau à regarder.

Quid de "Boule et Bill"?

Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire en découvrant cet artwork pour le moins douteux

Comme quoi, à cette époque, il fallait VRAIMENT être au bout du rouleau

Etonnant! Le monde futur dans "Her" n'a rien à voir avec "Robocop", "Oblivion", "Elysium" ou "Les Nouveaux barbares", mais il est tout aussi flippant, voire encore plus tant il est proche de notre société désincarnée évoluant dans un idéal qui tend vers l'univers 3.0 dépeint dans le film. Sous ses atours de love-story attachante, son verni rutilant et ses petites balades musicales pleines d'innocence, le futur selon Jonze est finalement celui de la déshumanisation, de la solitude et de l'uniformisation la plus désespérante. Au final, "Her" illustre le pathétisme des rapports virtuels auxquels nous risquons bientôt de nous limiter. Où un chat sexuel (ça se dit ça?) est finalement moins pire qu'une vie auprès d'une voix artificielle, aussi attentionnée et sensuelle soit-elle. On aurait tort de n'y voir qu'une jolie bluette.

Pas compris. J'ai trouvé ça plutôt plat. Et en plus c'est moche.

Vu hier soir sur TF1, je n'avais jamais entendu parler de la chose. Au final: un film creux et impersonnel mais qui passe bien un dimanche soir... Et comme j'ai le vertige, la scène du vol a eu un effet radical sur moi, j'en étais tout crispé Rien à dire dessus, sauf que je suis content de voir que les banquiers sont des fils de pute même dans ce genre de produit familial balisé.

En ce qui me concerne, j'ai trouvé ça tout pourri. Pourtant l'histoire de base n'est pas détestable, mais qu'est-ce que c'est moche! Si on ajoute à ça les combats filmés avec les pieds et un montage de teubé, "Ninja Assassin" devient du pur masochisme visuel. Sinon, il semblerait que la pop star coréenne Rain, interprète principal, ne connaissait rien aux arts martiaux avant d'être enrôlé sur le film. Si c'est vrai: chapeau l'artiste!

C'est plastiquement superbe, et en ce qui me concerne, la première moitié m'a captivé... jusqu'à ce que cette mise en place classique, qui n'hésite pas à jouer sur les clichés en provenance même de la Hammer (villageois mutiques, grande demeure isolée, auberge inhospitalière, ...), n'aboutisse finalement que sur une conclusion tristement classique elle aussi. J'avais naïvement espéré que le film emprunte des sentiers moins rabattus, la déception n'en fut que plus pénible.

Pas trop compris où Soderbergh voulait en venir, voire même s'il voulait aller quelque part. Ici, tout le monde il est méchant: les politicards, les toubibs, les "bios" (Jude Law en charlatan pro-homéopathie), l'OMS, tout le monde sauf les petits chinois et Marion Cotillard. Sinon c'est effectivement correctement mis en boîte, et ça peut même faire flipper un peu (j'étais fiévreux au moment de regarder le film, l'effet est garantit ).

Et dans deux ans il sera chez DeCoteau

Si ça s'était finalisé en happy end avec un papa aimant auprès de sa fifille épanouie, là ça aurait été naze. J'ai trouvé cet aspect de l'histoire terriblement juste. Le mec est un camé, il est foutu, il n'a aucun salut... Et c'est ça qui rend l'ensemble si fort à mon sens.

Je n'ai pas l'impression que la chose ait été suffisamment rentable... En même temps je dis ça mais j'en sais rien.

Il suffit d'en confier la réal à Jonathan Liebesman.

Le mec à la bourre.... Et wow Le film m'a carrément imprimé le cerveau, je n'arrête pas d'y penser et je n'ai rien à y redire tellement j'ai trouvé ça bien foutu et d'une justesse renversante. Et qu'en plus au milieu il se plante des agrafes et se vautre sur du barbelé au milieu du ring, j'en étais tout subjugué! Et Marisa Et cette fin!

Ohlala, que c'est laborieux! Entre le mec qui a des phares de voiture dans les paluches et le basset qui se transforme en Cerbère-predator, on nage quand même en vrai portnawak. La problème est que ça se prend très au sérieux... Si la chose avait été tournée dans les années 70 avec un budget peau de couille, il serait devenu culte! Mais en l'état, il sera juste un titre de plus oublié sous un paillasson.

Ca fait 30 ans qu'il a 87 ans....

Parce que.

C'est plutôt pas mal, c'est surtout esthétiquement chiadé, que ce soit au niveau des décors, naturels ou non, de la photo qui rend ces terres pluvieuses particulièrement cinégéniques. Alors effectivement, d'un point de vue narratif c'est très convenu, il n'y a aucune surprise, mais ça se suit paisiblement jusqu'au final un peu what the fuck emballé en deux coups cuillère à pot qui plombe méchamment l'ensemble. Pour du PG13, ça reste assez méchant, mais on a vraiment envie de trucs qui charclent plus sérieusement que ça.

Merci Kevo.... Il y en a au moins un qui fait des efforts.

Elle dépote cette BA!! Mais effectivement, je la sens mensongère.... Le film mérite son thread plutôt de n'être qu'un simple troll... Mais je suis fâché contre les modos, qu'il fassent leur boulot ces enculés.

Je notte!!

On ne s'ennuie pas, mais putain ce que c'est con! Entre le mec qui traverse la moitié de l'univers sans même s'étonner une seconde et les 3599 lanternes incapables de faire la peau au gros pas beau malgré leur expérience alors qu'il suffisait de lui coller un pain dans la gueule, il y a de quoi tomber de son fauteuil! Par contre, il y a cette créature que je ne connaissais pas, qui joue comme une pioche, mais qui

Un peu déçu pour ma part... Moins bon que "Wrong" qui était moins bon que "Rubber". Les gags les meilleurs sont tous spoilés par le trailer - hormis le crevard qui s'improvise musicien Du coup j'ai rarement ri... et le plus étrange c'est que j'ai trouvé que les images de la bande annonce avaient plus de gueule que le film lui-même... Mais ça doit être moi qui ai de la merde dans les yeux... je sais pas.