Kerozene

LA news du moment, celle qui ravira tous les fans de 7e art.... http://www.deadline.com/2014/06/warner-bros-ready-to-reboot-scooby-doo/ En fait je suis au taf et j'ai pas envie de bosser, je me disais que tant qu'à faire un truc inutile, autant y aller jusqu'au bout et en faire part à tout le monde.

Pour une fois, je rejoins Dahan. Godzilla était un film de pucelle, et là on a enfin un film "X-Men" qui dépote avec un scripte bien foutu. Le final conservait au moins un peu de mystère... ce qui n'est pas courant. Oui, on savait que les gentils allaient gagner, mais dans quelle mesure? Les possibilités étaient nombreuses, Qu'à cela ne tienne, le divertissement était de haute volée, avec une écriture solide et de nombreuses qualités visuelles. Et puis la plastique bleue de Jennifer Lawrence laisse rêveur... Et puis la scène post générique m'a bien fait marrer: c'est pas avec ça qu'on va calmer l'islamophobie.... "X-Men", politiquement incorrect?

Vu hier soir pour le première fois en présence d'un Cimino passablement ravagé, le faciès lifté tel une vieille pute de bordel californien. Gros applaudissements dans une salle pleine (ou presque) et quelques commentaires passe-partout, d'une triste banalité, de la part du réal visiblement ému. Copie DCP, son ultra fort, et c'est parti pour 3h40 de brouhaha finalement fascinant. Alors oui ça traîne la patte, mais cette lenteur contribue forcément à conduire le spectateur vers quelque chose de réflexif... Mais oui, c'est long. Et si j'avais été dans mon salon, peut-être aurai-je été tenté de le voir en deux fois. Ceci dit, l'expérience en valait la peine, on en ressort un peu titubant, principalement assommé par une bande sonore largement cacophonique mêlant musique de fanfares, claquements de sabots, calèches roulant dans la boue, badauds hurleurs, chemin de fer fumant, comme pour mieux illustrer le côté obscur d'une Amérique en plein merdier perdu au milieu d'une nature sauvage. Niveau casting, il y a du beau monde... Un Tom Noonan violeur (ce dernier garde le souvenir d'un tournage infernal), un Mickey Rourke tout juste pubère, un Brad Dourif barbu, un Geoffrey Lewis crasseux... et Dafoe qui devait avoir un rôle un poil plus consistant au départ selon ce trvia d'imdb: Bref, malgré tout ça, l'histoire du film et de la mégalomanie de Cimino reste effectivement plus excitante que le film lui-même.

Ben un peu pareil.... Kad en truand bègue! Il n'est pas mauvais, mais c'est juste IMPOSSIBLE d'y croire et du coup on se marre comme des otaries!! A sa première apparition, on attend inévitablement la chute d'un gag qui ne viendra évidemment jamais... Le prèblème qu'on attend cette chute jusqu'à la fin. Les dialogues qui se prennent pour du Audiard vénère (face à face hallucinant d'artificialité entre Foïs et Reno ou Foïs et Joey Starr), montage inspiré des "séquences musicales" des Experts, des clichés en pagaille, de la violence de pute, une vulgarité qui lorgne vers "Truands" (mais en reste loin tout de même, faut pas déconner), Jean Reno qui se donne l'air triste avec la lèvre inférieure prise de spasmes nerveux, des barbelés, des pieds explosés, c'est plutôt amusant et moche comme tout.

Et c'est bien là que tu as tort, mon cher Natale, car dans toutes les bandes animées ou non qu'elles regardent, elles sont comme leur père: un simple pet suffit à déclencher l'hilarité. Les blagues primaires issues du stage anal sont toujours les plus efficaces. Plus c'est graveleux et alimenté de flatulences, plus ça se marre. Mais là.... Je pense que c''est surtout dû au registre lexical: plus personne de dit "caca boudin" depuis plus de deux décennies. Ca fout un sacré coup de vieux....

Il y a quand même des couillons qui ont pensé à Simon West. Alors pourquoi pas lui?

La secrétaire les fait rire à fond.... Mais Rick Moranis pas du tout. Et j'ai le souvenir, lors de la vision du film en salle (j'avais 9 ans), d'avoir ri comme une baleine à la sortie (nulle) de Bill Murray "zut, flûte, caca boudin". Elles, ça les a laissées de marbre.

Trois hypothése - Tu as loupé le début - Tu as un montage différent - Tu es un gros con Non mais non.... personne ne parle de film de monstre, faut que t'arrêtes le red bull. Pour une fois, Stéphane ne dit pas de connerie. Mais il reste un gros con.

Tiens, j'ai récemment revu les deux films sur le double DVD français histoire de faire découvrir ça à mes gamines. C'est vraiment rafraîchissant et même si ça a pris un petit de vieux dans l'aile, ça se regarde avec une grosse joie... et mes gosses ont surkiffé (après avoir longuement râlé en disant que ça avait quand même l'air de puer grave comme film) malgré les SFX rétros (en même temps, je leur ai fait bouffer "La planète des dinosaures" juste avant). Bizarrement, elles ne riaient pas forcément aux même gags que moi à leur âge.... Et je me suis aperçu que Bill Murray y était absolument imbuvable. Maintenant, elles ne cessent de me réclamer le troisième volet

C'est assez marrant car Cronenberg semble avant tout dégueuler sur les "castes" familiales hollywoodiennes. On dirait une gueulante contre le fait que tous les "fils de" gangrennent l'industrie, la sclérose, et que la Machine à Rêve est devenu une sorte d'îlot tellement fermé qu'elle en devient donc consanguin. Du coup ça m'a beaucoup plu, ça m'a énormément amusé! Et le fait que le fiston Cronenberg suive les pas de son père a fini par me convaincre du bien-fondé de la chose, que c'était une sorte d'avertissement d'un père à son fils qui ferait mieux d'arrêter ses conneries Je suis sans doute à côté de la plaque, mais c'est une lecture qui me plaît. Et je n'ai jamais vu les films du fiston.

Disons que là on touche vraiment à l'extrême ultime.... D'habitude j'arrive plus ou moins à déchiffrer les plus crados, mais là c'est peine perdue

Superbe!!!! Mais je n'arrive pas à lire le nom du groupe.

MIR Un groupe suisse copains du LUFF qui envoie du bois avec ses instrumentations tendant vers le bruitisme mais dans une cacophonie toujours très solide de cohérence. Le genre de perfo pendant laquelle on se laisse porter comme sur un gros nuage humide dont la trajectoire est perturbée par le jeu hallucinant du batteur Daniel Buess - une brute dans son domaine. Jetez-y une oreille s'ils passent près de chez vous, ça en vaut carrément la peine! 7rJ_XK0gxP4

C'est simple: j'ai adoré!! Je me suis marré du début à la fin, tout en étant attendri par ces deux amants qui se découvrent enfin lors de ce road trip meurtrier. Drôle de combinaison, et c'est qui rend le film si singulier.

Ben j'ai rompiché comme un nouveau né... Edwards m'a fait chier avec "Monsters", et rebelote avec le BigG. Merdalors, j'y allais plein d'espoir et d’excitation, et ça commence plutôt bien, l'introduction est une superbe mise en bouche, et je suis resté attentif jusqu'à la mort de Bryan Cranston. Après ça - autrement dit à partir du moment où les bibites se réveillent - plus rien, le néant. Plus aucun enjeu, plus rien à dire, on nous balance une endive en guise en de glorieux héros porte-étendard de l'armée US, il est gentil parce qu'il sauve un piti nenfant jaune mais que ses putains de parents ne le remercient même pas. Son rapport à sa femme + son fils ne servent absolument à rien (normalement cela permet au pire une micro sous-intrigue)... Puis une baston de streumons certainement superbe, mais comme je subissais des siestes de 5 minutes à peu près toutes les dix minutes, je n'ai pas été particulièrement séduit. Et puis pourquoi nous avoir fait un gentil Godzilla!!!?? Pour le coup, j'ai plus de respect pour le film de Emmerich. le VRAI Godzilla est un salopard, un destructeur qui butte ces sales cons d'êtres humains, pas un bisounours providentiel.

oh putain... j'avais même pas capté qu'il jouait aussi le rôle du pas beau ah oui putain il est tout pourri.

"Giallo" est quand même un truc assez sidérant. On dirait un pauvre téléfilm France 3 un peu osé destiné aux ménagères qui font leur repassage le jeudi après-midi. On est au niveau de "Card Player", avec un tueur complètement Z qui nous fait tout de même bien marrer en faisant pipi dans le lavabo ou en se la jouant poète macabre: "Kiss kiss no more..." lâche-t-il plaisamment avant de trancher (hors champ) la lèvre de sa victime. La mère Sellier est nulle, et Brody est sans doute le seul élément positif du film, même si son regard trahi la peur de voir sa carrière prendre l'eau à cause de ce truc.

Rho le bousin... en même temps je mentirais si je disais que j'en attendais plus, mais quand même... L'avion intelligent qui télécharge (illégalement) du pop-rock histoire de bien souligner son esprit super rebelle, la romance à deux balles, les plans de synthèse qui nous font visiter les circuits complexes des avions furtifs.... Reste une scène bien poilante se déroulant aux abords d'une station service volante et l'impressionnante explosion lors de la fuite du hangar en Alaska... Le film a pris un sacré bouillon à sa sortie et reste l'un des plus gros échecs de l'Histoire de Hollywood.

ah oui, c'est mieux comme ça

Je ne connais pas le jeu vidéo. Je ne savais même pas que c'était tiré d'un jeu vidéo. Mais finalement on s'en branle, et le film doit être vu comme un film, pas une adaptation qui serait fidèle ou non à un matériau d'origine de toute façon maléable. J'avais lu des commentaires négatifs à propos d'un long métrage décérébré et mal foutu. Mais je n'en ai pas prêté attention, car je m'étais dit qu'avec Corey Yuen derrière la caméra, on aurait peut-être la chance de voir quelque chose de chiadé... de solide. Et finalement le film prend ses spectateurs pour des cons, qu'ils soient initiés au jeu vidéo ou non. Totalement incohérent, le machin balance des scènes injustifiées (les filles qui arrivent sur l'île en parapentes CGI hideux, puis doivent monter une structure en un temps reccord alors que les hommes arrivés sur l’île par les mêmes moyens se passent de cette épreuve) et aborde ses scènes de dialogues sans tenir compte d'une quelconque cohérence scénaristique. Il n'y a donc aucun soucis de cohérence ou de narration, Yuen n'étant finalement intéressé que par des bastons plus ou moins bien chorégraphiées et motivées par des prétextes à la con. Soit, mais.... Se branle-t-on réellement des dialogues? se foutons-nous d'un minimum de substance scénaristique? Éventuellement, mais pas jusqu'à un certain point. Et ce point est ici largement dépassé, ce qui fait plonger l'ensemble dans une belle connerie à 20 millions de dollars. Heureusement, les filles sont belles. Très belles.

Vu sur le BluRay 3D, et visuellement parlant, ça claque méchamment la gueule! La direction artistique est monstrueuse, certains plans sonmt vertigineux, les costumes et les décors poutrent du début à la fin.... je viens de regarder la vidéo de Dahan, et bon ben bref... Qu'il n'aime pas le film, soit, mais là il est tellement grotesque que c'est juste pas possible. Oui, il peut dégueuler sur certains aspects visuels, sur le scénario qui n'a rien de fondamentalement original, sur le jeu des acteurs (et encore... ils ne sont pas si mauvais). Il peut le faire - comme tout le monde - saut que ça manque d'argumentation. Qu'aurait-il dit si "La Horde" n'avait pas été réalisé par lui-même? Je n'imagine même pas le massacre. Ça refoule vraiment le commentaire de cinéaste frustré. Au-delà de ça, à aucun moment je ne me suis ennuyé devant "Les Immortels". Si l'histoire n'est pas transcendante, elle a au moins le mérite de s'approprier des éléments de la mythologue grecque de manière cohérente et finalement originale. Car ces histoires, tout le monde les connaît, elles sont un peu à la base de toutes les fictions - ou presque - mises à plat sur papier ou n'importe quel autre support depuis 3000 ans. Le fait de voir Tarsem Singh s'approprier les personnages "initiaux" pour une histoire inspirée (et non pas adaptée) de ces récits m'a paru totalement bénéfique. Après, on aime ou on aime pas le style du bonhomme. Mais on ne peut nier qu'il a un style visuel qui déboîte - que ce soit plein de numérique ou non. Je serai toujours le premier à défendre un film tourné en 16mm noir et blanc tout granuleux-dégueulasse sans aucun CGI (car putain qu'est-ce que j'aime ça), mais il faut bien admettre que le Tarsem sait exploiter son médium et te produire de belles images. Bref, en ce qui me concerne, "Les immortels" est un très bon film de divertissement, visuellement chiadé et gavé de scènes d'action généreuses. C'est tout ce qu'on est censé lui demander. Et puis il y a Freida Pinto qui est belle à crever (mais qui utilise une doublure pour le plans sur les fesses... et la doublure a un très beau cul).

Quelle dinguerie! Le genre de truc improductible aujourd'hui et finalement assez réjouissant à regarder à la veille des élections européennes. Et je ne connaissais pas Nicole Calfan avant aujourd'hui.... Elle est

Sans surprise, c'est plus explosif que le premier. Les réal est un mec qui a bossé sur le série The Misfits. Ce premier trailer ne dit pas grand chose, sinon que les gloumoutes rappellent les monstroplantes du dessin animé Jayce et les conquérants de la lumière, les moteurs en moins. y1qxx432mAY 1bT77XP52uw

Ca vient de tomber.... zSWdZVtXT7E

Première photo du tournage. Visiblement, la schnouff tourne à plein régime.