Joli film, mais pas très passionnant, il faut l'admettre. Comme le dit Rocambole, les protagonistes évoluent dans une bulle idéaliste, mais ce qui m'a emmerdé c'est que le film ne s'intéresse finalement pas à la carrière de l'homme Ian Curtis, ni même à son histoire, mais à sa pathologie. Il n'en sort pas grandi le pauvre Curtis: indécis, amorphe, mou, incapable de prendre une décision, dépressif, piètre père et mauvais mari.... Le but était-il vraiment de casser l'image de l'artiste torturé? Si oui, c'est réussit. Et sans la dimension Curtis/Joy Division, "Control" aurait été un très bon film sur la jeunesse moisie de Manchester à la fin des 70's.