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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Et d'autres: http://comicsalliance.com/mad-max-fury-road-inspired-artists/
  2. Et DE TROIS!!! I am the scales of justice, conductor of the choir of death!
  3. Kerozene

    Hazard - Sono Shion (2007)

    Il y a plein d'éléments super dans le film, mais je n'ai pas pu m'empêcher de m'emmerder un peu. En revanche, et assez bizarrement, j'ai trouvé que ça ressemblait à une sorte de brouillon bâtard de "Tokyo Tribe". Quoi qu'il en soit, Sono parvient à tirer son épingle du jeu, le film est diablement malin et sa forme "guerilla" fonctionne à merveille; ce que je lui reproche est de trop tirer sur la corde, ce qui nuit pesamment au rythme de la chose. Et puis il est vrai que la copie que j'ai vue était partiellement sous-titrée, ce qui n'aide pas vraiment. Un "petit" Sono donc, ce qui reste supérieur à bien des choses.
  4. Kerozene

    Vos concerts bis

    BLACK COBRA Avec une guitare et une batterie, ils foutent plus de bordel sonore qu'un big band de grindcore! Panard total!! [vimeo]75208676[/vimeo]
  5. C'est pas trop mal, mais très bavard (Wong Kar Wai est à l'écriture et ça se sent). Il y a bien quelques scènes brutales, mais le côté intéressant du film réside dans le sous-texte gay tellement énorme qu'il est même difficile de parler de "sous-texte". Cependant, il ne faut pas espérer un polar hard boiled à la "The Killer", on est quand même loin du baroque fumant de John Woo.
  6. Je savais que ça n'allait pas être bon. Mais le résultat a dépassé tous mes pronostiques! C'est donc une über-bouse qui m'a bien fait marrer quand j'ai réalisé que l'action se déroulait en Suisse. Un pays dans lequel il y a effectivement des montagnes et des forêts, mais dont le moindre centimètre carré a été mesuré, cartographié, radiographié, millimétré, analysé, et ce sous toutes les coutures et tous les angles. Par conséquent, l'idée d'y mettre des survivants du néanderthal ayant échappés à quelques dizaines de milliers d'années d'évolution relève déjà du gag foireux. Puis s'ajoutent les acteurs qui puent,le script moisi, et autres scories honteux, qui font de "Humains" un sacré tas de merde.
  7. V8!!!!!!!! V8!!!!!!!! V8!!!!!!!! V8!!!!!!!! V8!!!!!!!! V8!!!!!!!! V8!!!!!!!! V8!!!!!!!!
  8. Revu et c'est encore mieux la deuxième fois
  9. Dans le genre tôle froissée dans des senteurs d'huile de moteur, c'était carrément jouissif! Esthétiquement, ça a une gueule de dingue (le production design est à ce titre absolument remarquable). Thématiquement, c'est tout à fait pertinent. Après, il y a effectivement une certaine amertume du fait d'une violence toute en retenue qui agace - voire même qui fait vraiment chier, mais le spectacle est énorme! J'y retourne ce week-end dans tous les cas
  10. J'AI DEJA PREVU DE VOIR LE FILM UNE FOIS PAR JOUR PENDANT DIX JOURS ET DE ME FAIRE TATOUER LE VRAI NOM DE MAX SUR LA TEUB EN JAUNE OCRE PENDANT LA PREMIERE HELVETIQUE!!!!
  11. Drôle de film... Nazisme, occultisme, du gore craspec par moment, un cheval zombie qui termine en steak tartare l'instant d'une scène carrément anthologique. Etrange que Jojo Schumi soit collé à la réal. Une réal qu'il ne maîtrise que partiellement, mais "Blood Creek" vaut finalement mieux que la grande majorité de sa filmographie qui schlingue malgré le fait que "Blood Creek" soit plein de trous scénaristiques. Ce n'est pas génial, mais ça a quand même le mérite d'oser proposer quelque chose d'un peu différent dans le paysage du cinéma horrifique contemporain. Niveau casting: Fassbender + Cavill font tout de même plaisir, on se fera une joie de sortir ce titre de leur filmo dans une dizaine d'années lors d'apéros dinatoires au festival de Cannes.
  12. Surpiiiiiiiiiiiiiiiise!!! Le film est tout pourri!! Je suis juste un peu surpris de voir que personne ici ne l'a déjà commenté, quelle tristesse.. C'est donc super mauvais malgré le pitch jubilatoire (mais si), on retient juste deux ou trois gags gores (comme ces avant-bras sectionnés ne lâchant pas les poignées d'un zodiac) et quelques bimbos en bikini. La fille Hogan n'est pas une grande actrice - ni une bombasse à tomber sur le flanc - mais elle fait le nécessaire pour masquer ses nombreuses carences Au-delà de ça, le scénario recycle les poncifs du genre et tente de tirer son épingle via quelque situation proches du burlesque qui se vautrent systématiquement, Il faut dire que Mark Atkins n'a pas un très joli palmares: "Battle of Los Angeles", "Allan Quatermain and the Temple of Skulls", "Snakes on a Train "... que du fond de bidet, et "Sand Sharks" ne fait qu'aller dans cette direction
  13. Effectivement... Après un premier quart d'heure plein de surprises et de drôleries réjouissantes, le film baisse de quelques crans pour atteindre une vitesse de croisière agréable mais qui peine à surprendre complètement. Cependant, c'est très bien écrit et interprété... dans le genre, ça écrase le plus ou moins similaires "Vampires" d'origine belge.
  14. Pour le coup je suis d'accord avec l'autre enflure en ce qui concerne l'inutilité de ce volet. Un beau foutage de gueule bien calibré pour ramasser un maximum de pépettes tout en évitant de gaspiller trop d'énergie. Triste. J'attends à ce que le dernier volet en soit l'antithèse absolue.
  15. Ils n'aimaient pas Star Trek. Moi si.
  16. Tu as dit "vain"? C'est exactement ça. C'est une espèce de pauvre resucée de "The Descent" en mode mi-found-footage (choix déjà largement douteux) avec tous les clichés que l'on peut s'imaginer sur l'intérieur d'une pyramide. Niveau personnages, on a encore droit au syndrome Ripley et ses compagnons gueulards. C'est donc un film largement crouté qui sent les compromis à plein nez (found footage partiel donc, final en queue de poisson pas frais, gouffres scénaristiques). Ca passerait comme téléfilm SyFy sans problème.
  17. La bio de Don Simpson: producteur de Flashdance, Top Gun et du Flic de Beverly Hills avec son poto Jerry Bruckheimer. L'inventeur du "high concept", enfant terrible d'Hollywood, et polytoxicomane notoire principalement accro à la coke et aux putes avec un sérieux penchant pour le sado masochisme (et un peu pour l'urophilie). Le coeur de Simpson lâche en 1996, alors que l'homme n'a que 52 ans. Le bouquin de Fleming balance un beau paquet d'insanités qui éclaboussent tout autour de lui pour le plus grand bonheur du lecteur désireux de voir les inepties se cachant sous le vernis en mousse du star system. C'est limite douteux? Oui. Mais c'est passionnant (lire le récit de la fête de fin de tournage de Top Gun avant de se coucher, c'est un sommeil heureux assuré). Quelques regrets cependant: une traduction qui semble parfois hasardeuse, et des prises de position parfois insultantes de la part de l'auteur au sujets de films qui ne méritent pas tant de méchanceté.
  18. L'ouverture m'a tout de suite décontenancé. D'abord un plan séquence en animatronique, puis le premier dialogue: Iron Man: - Shit! Captain America: - Language! Bref, tu sais tout de suite où tu fous les pieds, et visiblement ça ne va pas sentir très bon. Ni mieux ni pire que le précédent, c'est un grand foutoir qui vise le "bigger & louder" et tient à en foutre plein les mirettes. Donc après un X-Men où on te fait voler un stade entier, ce Avengers fait encore plus fort en faisant décoller.... une ville entière!! Je crois que mon soucis est que je me sens vraiment tenu à l'écrat de ces giga-mixer truffés de personnages dont je connais à peine le nom. Ca ne me plaisait pas dans les X-Men, ça ne me plait pas plus dans les Avengers. Finalement, je préfère les films qui se focalisent sur un super-bonhomme. Ils sont peut-être moins bruyants, mais on a un peu plus le temps de faire connaissance.
  19. Appelle ça comme tu veux, j'ai trouvé ça super.
  20. Je ne connaissais pas ce titre français à la con, la VHS française était titrée "Fire in the Sky" également. Et c'est un très bon film de SF carré et solidement interprété, qui se montre particulièrement tendu lors de sa dernière demi-heure, chose finalement assez rare pour être souligné. Il mérite mieux qu'un label "très anecdotique" à mon sens.
  21. Kerozene

    The Avengers - Joss Whedon (2012)

    Me suis fait une séance de rattrapage avant de me faire la suite ce week-end: putain qu'est-ce c'est con. Une chose semble établie: avec cette bande de rigolos, la planète ne craint plus grand chose. Tu balances Hulk, il défonce tout et c'est terminé. Je l'aime bien Hulk, mais à force d'invincibilité, tout cela manque un peu d'enjeu. Le personnage de Stark est toujours aussi attachant: le bon mot et le cynisme tranchant, Thor est toujours bas du front, Captain America perd de son aura comparé à ses aventures solos et... J'ai pas compris en quoi le personnage de Johanssen est un super héros. Et Loki se prend pour une diva qui ferai mieux de revoir sa garde robe avant de fanfaronner comme un clown (mais que fait donc Christina???). Quant à Nick Fury.... pfffff, Quand t'as lu la série écrite par Garth Ennis, le personnage interprété par Sammy Jackson fait office de petite pédale. Dans l'ensemble, j'ai pas aimé: tout est désincarné, lisse, stérile et balancé dans un style télégraphique qui fait de ce film Marvel l'un des pires de tous - à retenir: cette joyeuse joute verbale où les Avengers (enfin... le Captain et Stark avant tout) s'envoient des fions rigolos. Mais bon, on sait que ça va pas durer. Il y a quelques éléments agaçants aussi comme lorsque Thor envoie du marteau sur le bouclier du Captain. Thor est propulsé à des dizaines de mètres et le plan d'après, il se relève assez près du Captain pour n'avoir qu'à tendre le bras pour lui serrer la pince. Et encore une fois, une ville est massivement endommagée sans qu'aucun habitant ne soit mis en danger. Ah si, il y a une fille qui dit au journal télé que le Captain lui a sauvé les miches. Non mais.... sérieusement.....
  22. "The Duke...", c'est l'incarnation de la sensualité cinématographique. Il s'en dégage une sorte d'aura de magie feutrée dans laquelle il est délicieux de se laisser aller. Je m'y replonge dès que possible!
  23. Je l'ai terminé il y a 15 jours, et c'est passionnant! Ca se lit comme un roman, c'est forcément truffé d'anecdotes mais ça explique aussi beaucoup de choix dans les directions d'un réalisateur hyper connu qui n'a pourtant pas eu beaucoup de succès (les seuls étant "French Conection" et "L'Exorciste"). Il y a malheureusement pas mal de choses passées sous silence. Il dit qu'il a un caractère trempé, qu'il a une réputation de tyran, mais ne donne jamais d'exemples concrets allant dans ce sens - si ce n'est au niveau de ses prises de bec avec les producteurs. Par exemple, l'épisode des coups de feu sur le plateau de "L'Exorciste" n'est pas abordé... Mais ça n'enlève rien à la qualité de l'ensemble: Friedkin a un parcours digne d'un film tant ses rencontres et ses décisions l'ont amené à vivre une vie totalement hors norme. Fortement conseillé.
  24. Kerozene

    Furious 7 (James Wan - 2014)

    Lorsque j'ai vu "F&F5", j'étais déçu. Trop de bla-bla, de violons mièvres, de "ce qui compte c'est la famille". Tous ces gros durs dévoilaient le côté gonzesse de ces gros bras pleurnichards et si les scènes d'action étaient plaisantes, elles étaient effacées derrière la mièvrerie de l'ensemble. Pédés. Pas vu le 6. "F&F7": Ah ben voila: un gros cartoon de teubés rempli de scènes improbables, une sorte de BipBip & Will Coyotte sous ecstasy, tout est complètement con et improbable mais c'est finalement ce qui nous fait marrer. Il y a toujours quelques violons vomitifs, tous les dialogues sont indignes d'un épisode de "Pas de pitié pour les croissants", mais ça bourrine comme jamais et c'est ce que je voulais voir. Est-ce que c'est bien pour autant? Non. Je suis peut-être trop vieux. J'étais le seul à ne pas avoir mon téléphone allumé dans la salle.
  25. J'ai trouvé ça super bien!! Un film aux allures de n'importe quoi qui s'avère finalement très limpide une fois les effluves toxiques éludées. Contradictoirement, ce sont ces mêmes effluves qui rende le film si attachant. L'expérience est fascinante, on la vit comme une espèce de drôle de descente d'acid soft, avec ses malaises et ses moments marrants qui fluctuent entre l'absurde et le dramatique. Je suis finalement assez sidéré par ce qu'Anderson parvient à mettre sur pied depuis quelques années. "The Master" était pas mal mais pas assez acerbe à mon goût, cependant il était assez osé dans son genre, mais "Inherent Vide", allié à un truc aussi peu vendeur que "There Will Be Blood", autrement dit des films qui peuvent être qualifiés du gros mot "d'auteur" et qui bouffent chacun 25mio de dollars de prods rarement accordé à des sujets finalement marginaux, font carrément plaisir en ces temps de disettes scénaristiques. D'autant plus que l'argent n'est pas majoritairement investit dans le casting (du moins je ne pense pas, malgré les quelques "poids-lourds" à l'affiche), mais bien dans la production elle-même (décors, costumes, etc... et pas des trucs sur fonds bleus/verts on s'entend). Ceci dit, beaucoup de spectateurs ne sont pas restés jusqu'à la fin du film. Me fais-je une fausse joie?
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