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Kerozene

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Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Mocky: "Je vais encore me faire des amis" est un passage en revue des personnalités que JPM a rencontré et qui l'ont marqué d'une manière ou d'une autre. Acteurs, scénaristes, cinéastes évidemment, mais pas que puisqu'il va également citer les hommes politiques qui ont croisés son chemin, des potes d'enfance, la famille.... Etrangement, le bonhomme n'en profite pas pour dézinguer à tout va. Certes, il y en a bien deux ou trois qui en prennent pour leur grade, mais la grande majorité est abordée avec chaleur et reconnaissance. Ce qu'on en retire: un parcours ahurissant, des rencontres de dingues, et une vie d'une grande richesse. Mais tout cela tient finalement plus de l'anecdote (fort sympathique au demeurant) qu'autre chose.
  2. Comme tout le monde: visuellement à tomber! C'est juste splendide, les décors sont d'une richesse inouïe, chaque détail est soigné avec minutie à tel point que c'en est presque trop. Mais c'est vraiment, vraiment beau, alors on ne va certainement pas bouder son plaisir des yeux. Chastain est effectivement splendide, elle volle la vedette au reste du casting sans peine. Les cheveux sombres lui vont à merveille. Mais alors qu'est-ce que c'est chiant.... en particulier la dernière demi-heure qui se veut une montée en tension fait plutôt l'effet inverse pour cause de dialogues interminables.... Del Torro s'étale en blablas explicatifs histoire de bien s'assurer que les plus dissipés aient bien tout compris alors qu'on avait déjà tout pigé via les indices disséminés ici et là. Ce n'était vraiment pas nécessaire d'en faire autant....
  3. Kerozene

    The Martian - Ridley Scott (2015)

    Si toutes les critiques ci-dessus sont parfaitement justifiées, j'ai tout de même passé un bon moment. Alors c'est clair que c'est la grosse pub pour la NASA, et je doute que dans la réalité les mecs craqueraient des milliards pour sauver un gus qui fait pousser des patates sur Mars, mais j'ai trouvé ça vraiment plaisant.... le seul moment où on ressent une vraie tension est lors du sauvetage final (je ne pense rien spoiler ici, personne ne doute du dénouement de la chose), et me foi c'est très efficace. J'ai bien sûr pensé à l'épouvantable "Appolo 13", qui transforme un échec en acte d'héroïsme, mais l'axe n'est pas du tout le même, ici on ne parle pas de mecs qui ont foirés des calculs et qui n'assument pas leurs erreurs. Sinon c'est trempli de clichés: le directeur avec un balais dans le cul, le petit génie bordellique qui dort dans son bureau, et des gentils ex-communistes.
  4. Kerozene

    The visit - M. Night Shyamalan

    Très agréable surprise (si on excepte les crétins dans la salle qui ne peuvent s'empêcher de papoter dès qu'il y a un peu de tension.... "paske sa fé trop peur"). Le couple de vieux est excellent, bien fêlé, et les gosses jouent très bien également - sans quoi le film se plantait méchamment la gueule. Shyamalan y va encore une fois de son intrigue "à indices", sans pour autant trop tirer sur la corde; disons que c'est plutôt bien dosé à ce niveau. Difficile d'en parler sans trop en dévoiler, mais il y a de la fesse, Stéphane devrait aimer
  5. Disons que ça se passe de commentaire...... Cependant..... Le film contient environ deux gags répétés ad nauseam. La magnifique Vanessa Guide joue comme une flaque d'huile. Jean Paul Rouve déçoit (je l'aime bien, mais pas là, sauf pour un gag qui m'a fait hurler de rire mais j'étais bien le seul dans la salle). Michel Blanc fait de la peine. Beaucoup de peine. Audrey Lamy a pris 25 ans dans les dents. Il y a une "chanson" de Black M au générique de fin. Seuls Eric et Ramzy sont biens. Mes filles ont adoré.
  6. Kerozene

    Pixels - Chris Colombus - 2015

    Encore un film dans lequel le gouvernement américain resort grandi! J'ai pas vraiment compris à qui ça s'adressait. C'est trop infantile pour les mecs qui jouaient à Pac Man il y a 30 ans, et trop référentiel pour plaire aux gamins d'aujourd'hui. Bon, je suis plein de mauvaise foi parce que mes gamines ont adoré
  7. Perso ça m'a largement cassé les roustons. Vous l'avez dit vous-même: scénario bancal + problème de rythme.... ça fait tout de même beaucoup. Mais même le postulat de départ est passablement foireux. Donc que le film se soit brouté ne me semble pas surprenant.
  8. Kerozene

    Get Hard - Etan Cohen (2015)

    Ah bon? Il faisait rire avant? Putain, la bande annonce fait quand même peur... d'autant plus que j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'un film d'Ethan Coen..... les boules.
  9. Kerozene

    Cheap Thrills - E. L. Katz (2014)

    Rho comme t'es dur! C'est hyper fun et bien écrit.... Mais morale? Maintenant que tu le dis, je me souviens qu'il y avait un truc qui me chifonnait lorsque je l'ai vu, un truc que j'ai effacé de ma mémoire mais qui est un peu de cet ordre là. Tu peux rappeler la fin (avec un tag "spoiler")?
  10. Kerozene

    Vos concerts bis

    PiL Un pote s'est barré en lâchant "ras le bol de Claude Nougaro!" Ca résume un peu le sentiment qui était le mien....
  11. Je viens de terminer "Moteur Coupez", l'autobiographie du sieur Rollin. C'est écrit avec du coeur, dans un style un peu naïf et vieillot mais pas désagréable. Cependant: Impression mitigée... Si toute la première partie, qui est de loin la plus dense puisque JR y revient sur les tournages des films qui lui tiennent le plus à coeur est aussi la plus intéressante (les "vrais" Rollin quoi... il cite ses films X et ne les renie pas, "Le lac des morts vivants" est lui aussi brièvement cité, mais ces films ne sont pas le sujet du livre), la suite ne réserve pas que des bonnes surprises. Là, Rollin se fâche un peu, et se met à tirer à boulet rouge contre les journalistes n'ayant pas aimé ses films.... alors bon, certes, ça pue le règlement de compte (même si il s'en défend), mais le problème est qu'il se met à adopter le comportement de ceux qu'il condamne. "Ceux qui n'aiment pas mes films sont des crétins parce qu'ils ne comprennent rien. Ceux qui aiment les films de machin-truc ne savent pas ce que c'est du cinéma, et gnagnaga et gnagnagna...", l'attitude du mec qui a tout compris contrairement aux autres. Ca en devient presque embarassant tant il insiste sur "MOI je sais ce qu'est le cinéma". Ca m'a déçu de la part du bonhomme qui se révèle être bien amer.
  12. Gravity ?? Effectivement, tu as été salement dupé.
  13. 14 ans ..............................
  14. Ce n'était pas inintéressant, mais c'était tellement consensuel. Ils n'ont fait qu'effleurer la carrière du bonhomme en restant très sages.
  15. Moi j'aime bien. Une fois les mômes lâchés en pleine nature, j'ai kiffé! Il y a même un moment qui fait très Z italien friqué. Le tout est plus palpitant que le premier, mais c'est évidemment calibré pour un public qui claque son argent de poche en biactole et red bull. N'empêche: Basculo, tu vas aimer!
  16. Pas mal du tout, et il faut dire que l'alpinisme est un sujet rarement mis en valeur de manière à lui rendre justice. Ce ne sont pas "Cliffhanger" ou "Vertical Limit" qui vont nous permettre de nous sentir comme de frileux sherpas derrire nos écrans, ce que "Everest" parvient à faire tout en mettant en image des hommes qui vont s'en manger une grosse. Autre point remarquable: l'échec y est décrit de manière simple, fatale, certes triste et avec du pathos comme le souligne Steve, mais sans que cela ne soit pour autant tourné en acte de bravoure ultime ou exemple d'héroïsme fanfaron! Et ça, c'est pas si courant. Pour les amateurs de montagne au cinéma, jetez un oeil sur "Nordwand" (ou "Duel au sommet" ou "Face nord"), c'est très très très bien!!!
  17. Vu sur arte également... drôle de choix pour illustrer une soirée "Orson Welles", m'enfin bref. Je n'avais jamais vu le film et comme souvent dans ce genre de cas, je m'attendais à quelque chose de plus épatant, foudroyant. J'espérais retrouver le sentiment de grosse baffe ressentit lors des visionnements de "Citizen Kane" ou "La soif du mal". Mais Reed n'est pas Welles.... La faite d'arte encore une fois C'est vrai quoi, programmé dans un autre contexte, je ne me serai pas attendu à "un film de Welles". Ceci dit j'ai bien aimé le film, malgré quelques éléments un peu agaçants au niveau du scénario et l'identité évidente du 3e homme... il en aurait ceretainement été autrement si je l'avais vu plus jeune, mais là c'était zéro surprise.
  18. Vu sur arte hier, et ben ça se regarde sans déplaisir avec son petit lot de surprise: une BO de Giorgio Moroder qui le fait pas mal (et qui tient encore la route), des vieilles rombières, une Californie un peu décadente mais pas trop quand même (alors que bon...), le kiki de Richard qui n'a pas encore de cheveux gris, Bill Duke en macro pédé et avec des cheveux...
  19. J'aurais mieux fait de venir lire le thread avant de balancé le film à mes gosses.... Conséquence: on a tous détesté Je me suis senti très gêné de leur balancer un truc pareil
  20. Kerozene

    The Hatchet (Adam Green) - 2006

    Gore cracra et humour teubé, c'est très fun. Mais ça mord un peu trop du côté de l'humour pouêt. Joli casting féminin.
  21. Kerozene

    Vos concerts bis

    Vu quelques trucs sympas la semaine dernière: METZ Du post-punk gentiment noisy en provenance du Canada, quelques bonnes rythmiques péchues et deux ou trois mélodies catchy, Metz ne retourne pas la tête mais fait tout de même plaisir. Bonne présence scénique, un peu de jus de couilles, quelques riffs qui déboitent, de quoi faire une soirée sympa mais rien de mémorable. Thomas Ankersmit Bidouilleur de chochonneries analogiques, Ankersmit balance des nappes ambiant qui dérivent peu à peu vers des sonorités radicales, que ce soit vers les infrabasses ou les super aigues. Le set est un peu long, mais le résultat fini par couper le souffle, à tel point qu'on est presque heureux que ça se termine tant les tympans ramassent. Oi Polloi Pour qui connaît les liens entre Oi Polloi et la ville de Lausanne - et plus spécialement du LUFF - cette soirée fut pour moi une sacrée surprise: samedi 19 septembre, on me souffle l'existence d'un concert punk dans un squat de Lausanne. Un squat que je ne connaissais pas. Arrivé sur place, un gars sympa me hurle: "putain, mais t'as vu que c'est Oi Polloi qui joue!!!???" Oi Polloi interdit de concert sur sol lausannois quand ils devaient jouer au LUFF il y a 2-3 ans.... Le concert? Immense tuerie, du bon gros punk radical devant 200 keupons hystériques, le gros gros panard! Et les mecs du groupe? Des crèmes. Enorme soirée!!
  22. Héhé, vu le film hier et je ne pouvais pas m'empêcher de rire à l'idée de trouver des commentaires au sujet de cette interminable piste de décollage. Sinon, c'est peut-être un des meilleurs films de la série - mais c'est quand même pas génial pour autant. Les baston, cascades toussa, c'est WWOOOWW, forcément over the top et parfois hilarant (le double saut dans le vide de Rodriguez/Diesel), mais l'ensemble est vraiment trop bas du front pour être pris sérieusement. Alors sans doute que le film ne se veut pas sérieux, mais quand on voit les tronches de constipés qui serrent les mâchoires tout au long du film, je ne peux m'êmpêcher de percevoir un embarrassant décalage entre la perception du spectateur et celle des interprètes. On en rira plus encore dans 20 ans.
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