Aller au contenu

Kerozene

Membre ZoneBis
  • Compteur de contenus

    6 908
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Tout ce qui a été posté par Kerozene

  1. Ah tiens, je l'ai trouvé qui trainait dans une déchetterie.... depuis il prend la poussière sur une étagère, je ne l'ai jamais ouvert Je vais le poser aux chiottes.
  2. Complètement à chier! Le bousin m'a tellement exaspéré que je ne vais même pas argumenter. Je vais vite me regarder un film de cannibale italien pour me laver les yeux (n'importe lequel, à ce niveau là ça n'a plus d'impportance), et brûler le support sur lequel se trouve l'étron du père Roth. Au passage, je ne le salue pas.
  3. ben il reste surtout Kristen Stewart qui est vraiment craquante... Sinon c'est effectivement plat et convenu malgré un semblant de volonté de vouloir faire un film "méchant"... mais bon, c'est mal foutu et pis c'est tout.
  4. Ben un peu comme les précédents... Grosse préférence pour le sketch des voitures, les reste fait malheureusement pâle figure à côté.
  5. Effectivement.... il n'y a plus qu'à espérer que j'ai raison et que tu as tort... dans le cas inverse, nous serons tous perdants.
  6. C'était très chouette! J'ai ma petite théorie en ce qui concerne ce côté "quasi-remake" de l'épisode IV. Lucas avait tellement déçu tout le monde avec sa seconde trilogie, JJ y compris... sans doute. Du coup, avec cet épisode VII, JJ affiche sa note d'intention: donner aux fans ce qu'ils attendent. Et pour le coup difficile d'imaginer ceux-ci se plaindre du résultat. Mais les similitudes sont telles qu'il est permis d'imaginer qu'il s'agit là d'une jolie ruse afin de se mettre le public dans la poche pour mieux l'emmener ailleurs avec les deux futurs épisodes J'espère qu'il en sera le cas. Ca s'appelle la chirurgie esthétique.
  7. Il y a plein de trucs géniaux dans "Ex Drummer". Mais - sans être aussi radicale que Bill Moustache Murray - il y a effectivement un truc qui cloche dans l'approche de Mortier. On sent que le mec s'identifie plus au personnage de sale pute de l'écrivain opportuniste qu'aux membres teubés du groupe The Feminists. Du coup il s'en dégage une sorte de condescendance un peu moche, une prétention assez puante... Et ça m'emmerde, parce qu'il y a vraiment des trucs de fous, que ce soit au niveau de la mise en scène, des personnages déglingués, des situations tordues, de l'ambiance crasse, de la bande son, de la galerie de gueules pétées.... sauf que je n'ai pas trop aimé l'approche globale du bonhomme qui pose un regard dédaigneux sur tous ces pauvres types. Oui ce sont des merdes, mais leur maintenir la tête sous l'eau n'a rien de très glorieux. Peut-être que je me trompe sur ses intentions premières, mais en l'état, c'est l'effet que me produit son film.
  8. Kerozene

    Les Kaïra - Un mec - 2012

    Je ne m'étais pas marré comme ça devant un film depuis bien longtemps Qu'est-ce que c'est con! C'est blindé de gags crasseux et bien en-dessous de la ceinture avec quelques instants de pure anthologie (la sortie au Pacha suivie de la rencontre avec la grosse progéniture de taxidermiste en fourure, c'est bi-jou!). Ramzy est drôle, le film étale une surprenante galerie de freaks, il y a des nains partout, des actrices de X..... C'est finalement très agréable. Et pourtant je donnais pas cher du machin.
  9. Kerozene

    Spectre - Sam Mendes - 2015

    Mouais bon ben bof..... Hormis la scène d'ouverture qui claque (et qu'une poufiasse m'a gâchée en levant son téléphone pour filmer l'écran - j'ai envoyé un gros coup de latte dans son dossier, j'ai cru qu'elle allait se faire dessus ), et deux ou trois décors qui envoient, le film n'est pas follement passionnant. La faut en incombe à un scénario un peu foireux dans lequel on se fout totalement de comment Bond mène son enquête (l'obtention des informations permettant la progression est systématiquement et risiblement opportuniste). Seydoux n'est pas mauvaise mais elle n'a ni la classe, ni la maturité pour être une Bond Girl crédible. Waltz se retient et heureusement, mais il ne crève pas l'écran non plus.
  10. Kerozene

    Saul fia - László Nemes (2015)

    La proposition reste intéressante, même si ce n'est pas totalement concluant. Mais il est vrai qu'en ce qui concerne l'immersion recherchée, c'est pas vraiment ça.
  11. C'est extrêmement ambitieux, mais c'est épouvantablement mal écrit - du moins pour ce qu'il reste à l'écran. Du gros n'importe quoi qui part dans tous les sens, bourré d'ellipses honteuses, des personnages grotesques et de scènes d'action à la ramasse. Les Wachowski ont certainement des idées merveilleuses, mais ils ont une façon bien dégueulasse de les assembler. Peut-être que le film devait durer une heure de plus pour que les raccords puissent être un minimum cohérents, et pour le coup ça ne m'aurait pas gêné tant le film est visuellement orgiaque, mais en l'état c'est carrément catastrophique d'un point de vue narratif. Puis s'accumulent les fautes de mauvais goût: le roller aérien, l'héroïne qui ne s'étonne de rien ou presque, les exécutions insipides, les dialogues indigents. En regardant le film, j'ai repensé au premier "Matrix" et à "Bound", et j'ai eu une espèce de gros coup de blues nostalgique. Merde, ces mecs ont su raconter une histoire et en foutre plein la gueule. Ils ont mis tout le monde à genoux. "Cloud Atlas" était génial mais trop hors du circuit hollywoodien. Avec "Jupiter Ascending", on dirait qu'ils ont voulu trouver une sorte de compromis entre le blockbuster over the top et une sorte de compromis populo-épique à la "Seigneur des anneaux" imbibé de réflexion new age. La cohérence est malheureusement restée sur le trottoir, et les oreilles pointues adaptées à la Terre du Milieu ont malheureusement terminées dans la stratosphère. Si au moins elles avaient eu la décence d'avoir la discrétion de celles de Spock....C'est extrêmement ambitieux, mais c'est épouvantablement mal écrit - du moins pour ce qu'il reste à l'écran. Du gros n'importe quoi qui part dans tous les sens, bourré d'ellipses honteuses, des personnages grotesques et de scènes d'action à la ramasse. Les Wachowski ont certainement des idées merveilleuses, mais ils ont une façon bien dégueulasses de les assemblées. Peut-être que le film devait durer une heure de plus pour que les raccords puissent être un minimum cohérents, et pour le coup ça ne m'aurait pas gêné tant le film est visuellement orgiaque, mais en l'état c'est carrément catastrophique d'un point de vue narratif. Puis s'accumulent les fautes de mauvais goût: le roller aérien, l'héroine qui ne s'étonne de rien ou presque, les exécutions insipides, les dialogues indigents. En regardant le filn, j'ai repensé au premier "Matrix" et à "Bound", et j'ai eu une espèce de gros coup de blues nostalgique. Merde, ces mecs ont su raconter une histoire et en foutre plein la gueule. Ils ont mis tout le monde à genoux. "Cloud Atlas" était génial mais trop hors du circuit hollywoodien. Avec "Jupiter Ascending", on dirait qu'ils ont voulu trouver une sorte de compromis entre le blockbuster over the top et une sorte de compromis populo-épique à la "Seigneur des anneaux" imbibé de réflexion new age. La cohérence est malheureusement restée sur le trotoire, et les oreilles pointues adaptées à la Terre du Milieu ont malheureusement terminées dans la stratosphère. Si au moins elles avaient eu la descence d'avoir la discression de celles de Spock....
  12. Pas mal du tout, le film étant très joliment filmé et assez solide d'un point de vue narratif malgré des personnages (masculins surtout) qui en font des caisses. Les éléments intéressants sont principalement les personnages féminins: une bonne soeur "moderne" (elle est vêtue d'un jean et d'une chemise au départ), et une grappe de filles vierges ou non aux caractères distincts qui vont permettre de développer des rapports variés avec les preneurs d'otages. Puis il y a la violence, les viols surtout, parfois bien trash (le viol au baton et ses angles tordus, le meurtre au fer à repasser) qui - et là je contredis l'accroche du dvd - ne rendent pas le film plus violent que le "Last House on the Left" de Wes Craven. Par dessus il y a une bande son aux consonnances funky typiques du cinéma italien de l'époque, mais cependant pas toujours adaptée dans le sens où elle désamorce le côté glauque du film. Au final, le film de Prosperi reste à mon sens un beau représentant du genre.
  13. Euh.. c'est une blague ? Ah quand même il y en a qui lisent entre les lignes c'était à désespérer! Oui (hélas) c'était une blague Mouarf, je viens de voir le bousin sur D8 C'est pas que j'ai que ça à foutre, hein, je faisais autre chose en même temps..... si si, j'insiste Parce que c'est quand même pas joli joli tout ça: un pauvre thriller mou du gland avec un Gooding à la ramasse (dont sa minute de prestation d'alcoolique titubant reste la plus convaincante... hasard?) et un James Woods qui porte le mot "coupable" gravé sur le front. Il y a bien un peu de tôle froissée, des hélicos en CGI à gerber, mais..... c'est vraiment tout pourri. Ah si, il y a Burt Reynolds qui est tellement lifté que le pauvre ressemble à un morceau de cellophane. Voila, merci, tshaw.
  14. Kerozene

    Pusher - Luis Prieto - 2012

    Version électro clean du film rock'n sale de Refn. La photo digitale remplace le grain de la palloche. Les beat électro remplacent la guitare distordue. Les plans larges remplacent la caméra à l'épaule. Un "beau gosse" remplace Frank. Un gringalet remplace Tommy. Et Zlatko Buric reprend son rôle de Milo et se carricature de lui-même as nauseam. Sinon le scénario est quasiment identique, la violence est aseptisée, et les prises de drogues ne sont de loin pas aussi nombreuses. En gros, c'est "Pusher" version Disney.
  15. Kerozene

    Pusher 3 - N. Winding Refn (2005)

    Enculé de Milo! Le style quasi-documentaire, plus froid que les films précédents (est-ce parce que Milo est un gros fils de pute qu'on aimerait voir crever la bouche ouverte?), est aussi le plus tendu, limite désagréable par moment. Pas forcément au niveau de la violence physique, mais plutôt au niveau de certaines situations. La vente de la pute qui part en couille, interminable et épouvantablement malsaine, parvient à en coller gros sur la patate, pendant que cet enculé de Milo voit la soirée la plus importante de ses 20 dernières années partir en sucette. Ca en devient limite suffocant, à tel point que le final ressemble presque à une libération Enculé de Milo.
  16. Kerozene

    Pusher 2 - N. Winding Refn (2004)

    C'est effectivement supérieur au premier volet, et l'idée de s'intéresser à ce gros loser de Tommy est très bonne. Dans une tradition toute danoise, Refn va nous emmener dans des impasses qui génèrent le malaise - à ce titre, la scène de la fête de mariage est très bien amenée. Mikkelsen est très bon, absolument insupportable en pauvre type manipulé de toutes parts, on a envie de rentrer dans le cadre pour lui coller des baffes tellement il est con. Et finalement on fini par se faire surprendre. J'adore la photo: du gros grains épais, une caméra au plus proche de ses sujets, un sentiment oppressif soutenu. Et puis du bon son bien rugueux.... ça fait plaisir.
  17. Me suis farci la totale dans la foulée.... Le premier "Pusher": pas mal, sale, rempli de personnages insupportables... si le film n'est pas à la hauteur de sa réputation, c'est tout de même solide pour un premier long. Le truc de dingue c'est que si le film avec duré 5 heures, Refn aurait certainement réussit à s'arranger pour que la pente que suit ce pauvre Frank soit une desente permanente.
  18. Alors c'est sympa comme tout et gentiment bourrin, avec une belle histoire de ripoux bien dégueulasses et tout, mais c'est tout de même très, très convenu. La caméra bouge comme dans un Tony Scott (est-ce l'effet Denzelcam?), ça cogne sévère, mais ça n'a aucune personnalité et ça s'oublie dès l'apparition du mot "fin". Et qu'est-ce que c'est que ce titre français à la con?
  19. Kerozene

    LUFF 2014 - 15-19 Octobre

    Oh j'avais pas vu!!! Sissy Spacek Powa!!!! Les flics (en civil) sont venus faire des mesures sonores pendant ce concert... On s'est pris une grosse prune
  20. "Filthy: The Weird World of John Waters", offre une plongée hautement divertissante dans l'univers du pape du trash. Le livre est bourré d'anecdotes à propos des différents tournages de Waters, une sorte de regroupement de ce que l'auteur à pu récupérer ici et là de goodies entre "Hag in a Black Leather Jacket" et "Cecil B Demented", ce qui donne une sorte de "best of" d'éléments réjouissants. Et il y a les différentes expériences de Robrt Pela comme journaliste d'investigation: il se rend à Baltimore avec l'espoire de découvrir une ville de white trash tordus mais ne croise que des gens tristement normaux - et lorsqu'il rencontre enfin des personnes vulgaires et insultantes, elles se trouvent être d'autres fans de Waters à la recherche de freaks du Maryland; et surtout ses rencontres avec des fans hardcore de Waters qui ne vivent que par et pour l'univers du réalisateur de "Pink Flamingos", des fanatiques complètement à la masse dont un farfelu persuadé que Waters puise son inspiration via les confessions faites à son chat baptisé Jayne Mansfield, après être rentré dans le corps de l'animal par l'anus sous la forme d'un nuage de fumée!! Une lecture qu'il vaut mieux éviter si on n'a pas vu les films de Waters, et qui est un bonus croustillant dans le cas contraire.
  21. C'est un peu la déception: après un départ sur les chapeaux de roue qui nous plonge dans une intrigue pour le moins... intrigante, le film peine peu à peu à cacher ses fausses pistes pour terminer mollement sur un dénouement pas forcément désagréable au niveau du fond, mais foutrement mal amené. Dommage.
  22. J'ai beaucoup aimé. On dirait que Polanski s'auto-psychoanalyse, se remet en question, doute de lui, reconnaît quelques-uns de ses petits travers (est-il un adepte du travestissement? le final nous ramenant d'une certaine manière à celui du "Locataire"), et se force à retourner les fondements de son matériau de base... et c'est là que ça pêche un peu, le résultat venant parfois à manquer un peu de subtilité quand il s'agit d'insister sur ette inversion - là les personnages ne sont plus vraiment eux-mêmes, ils deviennent presque un artifice didactique qui peut devenir un peu agaçant. A côté de cela, Polanski dresse le tapis rouge à sa compagne qui se voit gratifiée d'un rôle magnifique. Si l'entrée en scène de Seigner fait un peu peur au début, les craintes sont rapidement éclipsées au profit d'une joute théatrâle carrément réjouissante.
  23. Ah ben c'est très bien, mais fallait venir au luff 2014 où Trent Harris s'est même fait un plaisir de reprendre lui-même la chanson d'Olivia Newton John! Très fortement conseillé également, son film "Rubin & Ed" avecun Crispin Glover en hippie idiot. JdcB-jQ7mBo
  24. William Castle: "Comment j'ai terrifié l'Amérique" Excellentissime autobiographie du roi du gimmick, bourrée d'anecdotes hallucinantes, de rencontres captivantes, de récits gentiment déglingués sur un prince d'Hollywood que l'on n'imagine pas si important... et pourtant, le parcours du bonhomme est remarquable. On y croise Orson Welles, Polanski, le mime Marceau, on plonge sur le tournage fou de "Rosemary's Baby", on vit la mise en place de gimmicks farfelus, et tout cela est raconté avec un remarquable brio, car Castle est un véritable conteur. On se laisse porter page après page avec un sourire permanent, c'est plein d'humour, jamais condescendant, toujours passionnant autant que passionné. Seul regret: très très peu a été écrit à propos de la collaboration Castle/Vincent Price.... quel dommage. Mais sinon: c'est une lecture indispensable!
  25. Kerozene

    Red 2 - Dean Parisot - 2013

    La vache, j'ai rarement vu un truc aussi navrant. Le premier n'était déjà pas glorieux (c'était même une belle merde), mais alors là c'est le pompon. C'est très mauvais de bout en bout et à tous les étages, torché n'importe comment, avec des acteurs pathétiques - excepté Hopkins qui tient à peu près la route.... Un véritable étalage de honte.
×
×
  • Créer...