Kerozene

Bah figure toi qu'à un moment donné il en était très sérieusement question. Mais plus de nouvelles depuis. C'était un fake.

La douche froide. C'est le néant total: tout ce qui faisait le charme des deux précédents films a été complètement annihilé au profit d'un récit salement bâclé. Et il y a ce clin d'oeil ridicule à l'équipe de William Shatner et Leonard Nimoy: était-ce vraiment nécessaire?

Vu à la télé hier soir. Et c'était très mauvais. Je n'ai ri à aucun instant (ah si... un seul... quand on apprend de Bridges ressemble à une plante de publicité pour shampooing ultra doux). Quelqu'un a-t-il noté les troublantes resemblances avec MIB?

Magnifique plongée goth dans les Alpes suisse, on en vient à oublier que le film se déroule de nos jours et on s'attend à voir Peter Cushing venir faire coucou. C'est imparfait, mais c'est extrêmement plaisant. Il fallait bien un mec qui s'appelle Gore pour remuer un peu les studios.

Je ne connais pas vraiment le jeu pour ma part, mais il m'a été très difficile de rentrer dans le film. Au départ j'ai bouffé un énorme amalgame de CGI pas très excitant: c'est visuellement très TRES chargé au point d'en devenir pénible, et on suit un récit peu inspiré jusqu'à une baston finale plutôt bien orchestrée. Mais c'est quand même écrit avec les pieds, joué par des pantoufles, et encore une fois pénible à l'oeil. Apparemment c'était un bide, donc faut pas espérer autre chose qu'un potentiel reboot.

Revu en famille.... et je retire tout ce que j'ai écrit après la vision ciné: c'est finalement pas mal du tout - faut croire que je me suis endormi la première fois parce que j'ai l'impression d'avoir vu tout le contraire: sans être le film de l'année, c'est assez palpitant, c'est solidement réalisé, bien interprêté et c'est loin d'être idiot. Bref, c'est vraiment pô mal.

Je viens de découvrir Palehorse, un groupe de powerviolence/sludge britannique qui s'est malheureusement séparé en 2016.... Et qu'est-ce que c'est bien!!!! Ca devrait plaire à Dume: https://palehorse-uk.bandcamp.com/

Et deux mois plus tard, il sort en Suisse.... C'est du Mel Gibson, donc on sait à quoi s'attendre avant d'entrer dans la salle en terme d'orientation religieuse. Contrairement à d'autres (Desperado et son commentaire limite de mauvaise foi - en quoi le film n'est-il pas crédible?), la manière de faire ne m'a pas spécialement dérangé, à l'exclusion peut-être de la béatification de Doss... Ceci dit, l'athée que je suis n'a pas ressenti de prosélitisme abusif. Il est plus ici du respect des croyances d'autrui, du moins je le ressens comme tel et ça me convient bien. Après, cinématographiquement parlant, ça bute sévère! L'immersion est tétanisante!

En ce qui me concerne, Lou Reed avec le Velvet sur "White Light White Heat" est ce qu'il a fait de mieux (et ni Nico, ni Warhol ne faisaient partie du projet - John Cale en revanche si). Je n'ai jamais réellement croché sur le reste des enregistrements du Velvet. Dans sa carrière solo, il y a "Metal Machine Music", qui est intéressant à plus d'un titre. D'abord parce que c'est précurseur au niveau de la musique noise, ensuite parce qu'il est entouré d'une sorte de légende. Reed l'aurait enregistré afin de conclure son contrat avec RCA. Leur devant encore un album, mais ne s'entendant pas avec eux, il aurait volontairement enregistré un disque inaudible pour les emmerder. Au final, "Metal Machine Music" est devenu une référence en matière de noise music. Après il y a les classiques que tu as cités... mais au-delà de ça je connais hyper mal - surtout parce que je n'ai jamais rien entendu qui m'a séduit. Plus récent: j'aime beaucoup le morceau "Tranquilize" qu'il a enregistré avec le groupe The Killers - un groupe que je connais mal et qu'à priori je n'aime pas du tout (mais alors pas du tout du tout), mais ce morceau bute sa race.

Jean-Louis Costes est de retour avec un spectacle rigolo! Week-end sympa, je suis allé faire le figurant sur un court métrage dans lequel Costes joue un monsieur obsédé, et le lendemain, je suis allé voir son nouveau show absurdo-trash. Cela faisait quelques années qu'il s'était calmé, qu'il faisait des live "gentils" où les "excès" ne se limitaient plus qu'à un tour d'hélicoptère avec sa bite après s'être gratté le cul. Là on revient à un truc un peu plus sérieux Le cadre est classique: un chiotte surplombé d'un crucifix en carton, des masques bricolés, du caca, une carotte dans le cul, quelques fluides de consistances diverses, beaucoup de fureur, de bruits, de folie, Papa et Maman et un étalage de traumas crapoteux. Ca doit durer 45 minutes et c'est hyper speed, hyper intense, presque esoufflant tellement ça va dans tous les sens. La perfo n'en est que plus admirable, Jean-Louis donnant de sa personne du début à la fin sans jamais reprendre son souffle. Un vrai fou-furieux qui n'a rien perdu de sa hargne alors qu'il a passé les 50 balais haut la main. Je vous balance une petite photo du show.... J'en ai une où il me me met la main au sac, mais celle-ci je la garde pour moi

Ben "pas du tout original", je sais pas.... Ca offre quand même beaucoup plus que la majorité des choses qu'on nous balance en ce moment (super-héros, zombies, vampires contre loups-garous, ados rebelles dans une société dystopique.......). Et puis moi j'aime bien les films de siège, et ceux-ci impliquent - forcément - souvent des scènes de couloirs. Tu rajoutes une secte glauque, des FX en latex, des bons acteurs et quelques plans nichons, et là il faut vraiment s'appeler Cyril pour considérer ça comme une catastrophe pendant que tu te paluches devant "Undead" Mais on est d'accord que le scénario prend l'eau d'un peu partout, mais c'est pas grave parce que c'est très généreux, c'est foutraque

Comme le premier. Des affiches plus excitantes que le film. Un film bien con, avec deux scènes gores, des acteurs nuls, et une mise en scène digne d'un téléfilm France 3 Auvergne.

Vu à Gérardmer, un film de siège filmé façon old school et qui vire sur les traces de Stuart Gordon et de son "From Beyond".... Panard total!!

J'ai trouvé ça hyper bien! Les acteurs - et surtout actrices - sont excellents, c'est intelligemment construit, visuellement chiadé et ça ne s'embarrasse pas de saloperies superflues - genre: justification quelconque, explication superflue, etc... Le parallèle avec "Trouble Everyday" est assez inévitable, mais c'est quand même ni la même ambiance, ni le même diynamisme. "Grave" est un film surprenant et réjouissant, contrairement au film de Claire Denis (que j'aime bien, mais qui plombe méchamment). Bref, la bonne claque du début d'année.

Oui! Il y a du Python dans Pratchett (il est d'ailleurs impossible de ne pas penser à "Erik le Viking", voire même "Time Bandits"). Merci pour ces infos, je vais sans doute me laisser par la première trilogie (si je pouvais la trouver par terre comme le premier bouquin, ça m'arrangerait ) et - pourquoi pas - une adaptation TV... Ceci dit, ça mérite bien 150 millions de dollars pour une adaptation digne de ce nom, car c'est autrement plus riche que l'univers de Marvel....

"La huitième couleur", premier volume de la saga du "Disque-Monde" écrit par Terry Pratchett. Je ne savais absolument pas de quoi il s'agissait, j'ai simplement trouvé le bouquin qui traînait quelque part et j'ai commencé à le lire sans savoir dans quoi je me lançais. Et du coup: surprise! La plongée dans l'univers loufoque de Terry Pratchett fut carrément réjouissante! De l'héroique fantasy foutraque débordante d'imagination et merveilleusement bien écrite (coup de chapeau au traducteur qui a dû bien se marrer) dans laquelle un mage raté escorte le premier "touriste" de l'Histoire. C'est riche, drôle, original et particulièrement stimulant. Ce n'est donc qu'après que j'ai réalisé que Pratchett était une référence en la matière, que "Les annales du Disque-Monde" comptent près de 40 bouquins, que des jeux vidéos en ont été tirés, ainsi que des courts métrages, des téléfilms fleuves et des séries TV.... Je vais essayer de chopper quelques trucs (ils ont l'air tristement enfantins), parce qu'il y a matière à faire des trucs de dingues.

Un film futile réalisé de manière tellement "décontractée" qu'il en devient transparent. Je déteste dire d'un film qu'il est inutile, mais pour le coup ce terme convient parfaitement.

L'un des meilleurs films de l'année. Point barre.

Réalisé (et interprété) par le mec qui joue Frito dans "Idiocracy".... Adieu souvenirs d'enfance... Bonjour finesse tnO1arQHMBY

Revu il y a peu avec mes filles. Elles ont détesté... signe que c'est mieux que les "Avengers" C'est vrai que c'est pas mal torché, Raimi maîtrise son la chose. Une chose que j'aime peu (rien à foutre de Spider-Man), mais les 20 dernières minutes envoient quand même du costaud niveau visuel et mise en scène. Si seulement il pouvait les mettre à contribution d'autres choses....

Qui soient aussi polivalents - dans le sens où Costes touche à plein de trucs (chansons, spectacles, romans, films, etc...) - non. Sinon, des mecs qui ont fait des films ou des perfos "chocs", parfois "engagées", je peux t'en citer deux ou trois (et je te balancerais des classiques comme les actionnistes viennois - moins contemporains pour le coup ), mais un équivalent de Costes - je vois pas. Par contre, si quelqu'un a des noms à balancer, je suis preneur!

Salauds de français. Si ça avait été un bide, le film serait resté suisse. Et pour info, il est aujourd'hui numéro 3e au box office du film d'animation en Suisse romande après "Frozen" et "Kung Fu Panda".

Bon, c'est plein de fautes de frappes, de grammaire, volontaires ou non, mais ce mec est vraiment génial On passe de Bobigny à la Guyane en passant par la jungle Amazonienne et le désert Afghan via trois personnages aussi doux qu'un rouleau de barbelés. Costes redéfinit le récit d'aventure à grands coups d'envolées scato-stup pour terminer de manière purement fantastico mystique. Et ce qui est génial dans tout ça, c'est qu'il parvient à mettre un doigt sale sur pas mal de saloperies qui gangrènent notre petit monde. Avec son style bien sûr, mais il est loin d'être bête, ce gros cochon.