Kerozene

Bien dommage d'apprendre ces dérives historiques, car pour ma part, ce fut une expérience cinéma remarquable! J'ai été littéralement happé par le film, j'ai adoré le score de Zimmer, la photo contradictoirement épurée, le sentiment de flottement presque éthéré que le film procure. Il y a par contre ce saucissonage narratif qui m'a un peu emmerdé, mais on peut comprendre la motivation de Nolan pour ce parti pris. C'était super quoi, j'ai envie d'y retourner.

The Downward Spiral & Further Down the Spiral je n'ai jamais vraiment croché sur les autres (j'avoue ne pas avoir tout écouté non plus)

Le film a fait la clôture du NIFFF, et les retours étaient plutôt bons. Alors je me suis rendu au cinoche, persuadé de me prendre un bon petit ride bien fun pendant 120 minutes. Résultat: je suis resté circonspect 120 minutes durant. Alors on voit bien où le père Wright veut aller, et l'idée n'est pas mauvaise en soi, mais l'exécution est simplement ratée, la "symbiose" recherchée entre le son et l'image ne fonctionne pas et les poursuites en bagnoles sont quand même vachement plus poilante dans FF8. Vu les personnages carricaturaux, Wright aurait peut-être dû y aller à fond dans l'excès... et choisir des morceaux de musique qui claquent un peu plus, parce que là pfffffffffffffff

Effectivement, Chabrol dès les 90's, c'est pilotage automatique, photo plate, couleur morne... et en même temps ça donne un style que je ne déteste pas (pour preuve, j'ai revu "La fleur du mal" il y a quelques jours, j'avais détesté la première fois, et je l'ai complètement réévalué). J'avoue même avoir une petite faiblesse pour "L'Enfer": Béart est superbe, Cluzet en fait des caisses, ce n'est certes pas finaud mais Chabrol ne s'en sort pas si mal.

Ca a quand même l'air plus marrant que le film initial

J'ai lu mon premier Houellebecq: "Les particules élémentaires". Après avoir lu les posts ci-dessus, j'avoue être un peu étonné: qu'on aime ou non la prose et/ou les propos du Michel, c'est quand même drôlement hypocrite de dire qu'il ne sait pas écrire. Et pas besoin dêtre critique littéraire pour remarquer l'aisance verbale du machin. Pour le reste, j'ai trouvé ça fantastique! C'est dépressif, sardonique, mysanthrope et en même temps tellement drôle! Est-ce que ça s'adresse aux bobos? Ben non, c'est un truc bien plus globale et dédaigneux que ça. Le propos est finalement vachement plus punk qu'autre chose. Très "No Future". M'enfin ce n'est que mon point de vue.

Je ne connaissais pas... ça a l'air top! Merci!

Vu l'autre soir dans une chambre d^hôtel qui bénéficiait de Canal+ - seul point positif de cet hôtel de merde d'ailleurs.... (ben oui, je me suis arrêté à Grigny.... je ne savais pas où je foutais les pieds bien m'en a pris) Ben c'est juste totalement affligeant. J'ai eu de la peine pour Bill Pullmann. J'ai eu les yeux qu'ont piqués. J'ai été halluciné par le fait qu'un engin de 5'000km de diamètre ( ) sache se montrer aussi innoffensif. Par contre...... on nous fait passer le fils de Mobutu pour un résistant anti-alien au grand coeur? Sérieusement ??? Et finalement, c'est quand même putain de moche! Au final, même pas de quoi rigoler - surtout pas pendant les scènes de "comédie" - sauf lorsque Mobutu fait preuve de compassion

Vu 10 ans après sa sortie. Et en version plate. C'est une catastrophe

Comme le dit NLZ: scénario miteux, scènes à rallonge insupportables, SFX qui piquent les yeux.... Un bon point: je suis totalement sous le charme de Gal Gadot qui mériterait d'avantage de dialogues et de scènes de nu. Mais le jmenfoutisme de l'action qui se rattrappe à un excès de ralentis, le final prout-proutier lourds de trompettes et de monologues indigents m'ont totalement assomé. L'attaque des tranchées - qui semble se prétendre dotée d'un souffle homérique - est d'un ridicule désespérant. Mais j'aimais bien de Dr. Poison et le méchant allemand gras du bide - très très Z (et drôles, comme l'a relevé Norman).

Je confirme.... très bon! Belle claque dans la face! Gros succès à sa sortie, et bizarrement oublié depuis. Ca mérite une petite réabilitation.

Soirée électro indus Horskh Un duo de français qui balance du gros son piloté par un braillard secondé par un batteur. C'est carré, on sent une grosse influence NIN et Marilyn Manson, mais c'est pas follement original. De plus, le chant est assez casse-couille. Et puis c'est quoi ce nom, Horskh? Skinny Puppy Je suis pas franchement fan de la musique de ces pionniers de l'électro indus (j'avoue que c'est même musicalement un peu chiant), mais ils en font tellement des caisses sur scène que c'est quand même sympa à voir. Ca commence avec des injections à l'aide de seringues géantes qui ne quitteront plus les bras du chanteur jusqu'à la fin, et c'est plein de gestuelle théâtrale, de grimaces, et de.... bières.

C'était chiant. Mais y a des requins zombies.

Bien aimé pour ma part, et ma fille ainée a adoré - ce qui est carrément réjouissant quand on voit ce qu'elle se bouffe à côté. Du coup, le film est carrément fidèle au bouquin.

Une soirée, quatre groupes. Quatre trucs un peu moches dont trois bénéficient de la basse graveleuse de Shane Embury. Lock Up Le bassiste de Napalm Death, le chanteur de Brutal Truth, le batteur de Cradle of Filth, et le guitariste de je ne sais quoi sont le line up actuel du supergroup Lock Up. On oscille entre thrash et grind. Kevin Sharp au chant assure et chauffe la salle. Les compos n'ont rien de bien original, c'est même assez quelconque avouons-le, mais c'est bien torché et pas désagréable. Power Trip Seul groupe de la soirée dans lequel Shane Embury ne joue pas, Power Trip est un peu retour au bon vieux thrash metal - avec une pincée de garage rock. On a droit à un chanteur à casquette monté sur ressort qui fait des high kick dans le vide, un guitar hero qui fait des solos hideux en dandinant du cul, un batteur sans grande imagination, et des tignasses qui ventilent à mort.... Définitivement pas ma came, j'ai du quitter la salle au bout de trois morceaux. Brujeria Les rigolos de la soirée ont un background épicé: anciens barons de cartels mexicains reconvertis dans le thrash-grind, Brujeria se veut une insulte à la politique migratoire américaine et plus encore. Le CV des criards est évidemment bidon, mais ils mettent tellement de coeur à l'ouvrage que ça mérite le respect. On débute le show par un vivace "Hola Cabrones!!!" et on termine par une reprise de la Macarena avec le mot "Marijuana" en guise de refrain.... Entre temps, la foule chauffe et les circle pit vont bon train tandis que le duo de chanteurs masqués (tout le groupe porte un bandana sur le visage, façon cholos 90's) propose quelques mimiques poilantes... Le concert est marrant, la musique n'est pas extraordinaire, et le discours a un petit quelque chose d'ambigu.... singer des criminels dégueulasses pour critique la politique de Trump, ça tient pas complètement la route. Napalm Death Premier live de NxDx pour ma part, et pas déçu par le déplacement: au contraire, c'était carrément une putain de claque ! Génialement brutal, les quinquas n'ont jamais fait montre d'une seule petite baisse de régime. C'était du BOUM DANS TA GUEULE de A à Z, avec Embury qui avait déjà perdu 3 kilos derrière sa basse. Les pogos étaient tellement excitants que j'ai même fini par y plonger (et putain j'en ai chié)! Les stage divers sont tombés du ciel comme autant de grélons suants, le bières ont arrosé le peuple, la bénédiction nous a ainsi été accordée.... et tout ça dans un immense message d'amour communiqué avec un gros morceau de colère. Putain ça fait un bien fou!

Ah... je connaissais la "mode" lancée par Discharge qui a vu plein de Dis"qqch" les suivre dans le sillon crust.... ça aurait pu s'appeler le Dis-Beat

Ah tu fais plaisir! Pour info, elles viennent de sortir leur premier LP

Vu encore quelques trucs ces derniers jours: Jean Louis Costes Ben oui.... passage par Lausanne, Monsieur Choco BN donnait une prestation de son nouveau pestacle que j'avais vu en janvier. Il a changé quelques détails et c'est pas un mal dans le sens où l'ensemble est devenu plus solide, et en particulier sa conclusion. En grande forme, il a vidé un demi litre de mousseux dans le décolté d'une spectatrice et s'est littéralement enfilé une plume dans le cul pour se faire pardonner Histoire de lubrifier la chose, il s'est enduit l'anus de ketshup, et a confirmé à l'audience que ça pique le cul - mais "moins que la harissa". Paddy Steer Après JLC, Paddy Steer. un barbu rigolo qui bidouille des machines analogiques de sa création tout en tapant sans grande imagination sur sa batterie. Le show est surtout animé par ses costumes foutraques et ses blagues amusantes. Le public était conquis. Pas moi. Sous la pression de hurlements "à poil!" et parce que Costes avait sans doute chamboulé l'égo de Paddy, ce dernier a fini son set tout nu. Descente à Marseille. La Chasse Elles sont deux, elles sont de Marseillle, et elles sont deux des responsables de la création du MUFF (Marseille Underground Film & Music Festival). L'une est à la batterie et au chant, l'autre est à la basse et au chant mais un peu moins. C'est lourd, c'est distordu, et ça se veut une sorte d'hymne à la sorcellerie. Très sombre, plutôt entêtant, mais pas complètement aboutit, le projet ne manque pour autant pas d'intérêt tant la proposition est inhabituelle. Elles sont en tournée au mois de juin, jetez-y une oreille ou deux. https://lachasse666.wordpress.com/ Diktat A Marseille - et sans doute aillleurs - ils appellent ça du D-Beat.... je ne connaissais pas le terme. Pour moi c'est du punk-crust, mais comme je ne suis pas expert dans le domaine, je peux dire n'importe quoi. Hyper efficace, les mecs de Bordeaux envoient du pan-dans-ta-face, très appréciable, mais sans surprise.

Par les temps qui courent, la barbe de Turner n'a plus rien de particulier (un peu plus fouillie que la moyenne, peut-être) Merci pour ce lien vers cette vidéo "Old Man gloom", m'en vais regarder ça un de ces quatre! Et le bouquin de Robinson J'ignorais totalement cet aspect du bonhomme

C'est pô mal mais le premier est mieux. J'ai surtout apprécié la première partie qui mise à fond sur les blagues à la con. Kurt Russell est génial. Le final est pompeux. Mes filles ont adoré.

Elle est splendide

Ca reste un thriller plutôt sympa. C'êst pas parfait, mais c'est pas déplaisant non plus. Je suis resté un peu sur ma faim en terme d'exploitation visuelle du décorum (et son explication de plans serrés à outrance lors de sa venue à Lyon ne m'a pas convaincu). Sur un même thème, c'est quand même plus solide que les "Les ballets écarlates" de Jean-Pierre Mocky

J'aime bien l'exploitation des fausses bonnes idées qui nous font dire "je l'ai vu venir" - et c'est peut-être pas toujours volontaire. Mais la principale fait le job, avec une mise en scène efficace. Bien aimé.

SPOILER ALERT