Grosse déception.... Le visuel de Melki fait fantasmer un max, mais le visionnement du machin n'en est que plus difficile. C'est con à bouffer du foin.... mais il y a bien 2-3 choses à sauver: Paul Dean sauve une fille nue d'un viol collectif via une bagarre au ralentit. Pas contente, elle tentera de lui péter la gueule. Les punks très stupides sont visiblement incarnés par de purs amateurs ne trouvant que rarement leurs marques. La 3D nous fait bénéficier de pleins d'objets en gros plans (serpent tirant la langue, pistolet laser pointé vers la caméra, bonbons colorés volant dans les airs, tuyau enfoncé dans le ventre d'un vilain, et bien sûr le parasite du titre surgissant toutes dents dehors du ventre de son hôte tel un clone d'alien). Et des effets gores plutôt corrects mais malheureusement très très rares ainsi que des parasites de toute beauté (et concoctés par Stan Winston). Le problème est que le film est d'un ennui redoutable que tous ces éléments ne parviennent pas à faire oublier ses nombreux défauts dut à un scénario convenu et à une mise en scène molle. Fort de ce succès commercial, Charles Band se lancera dans l'aventure METALSTORM, autre film de SF post-nuke en 3D nettement plus friqué et bien plus fendard, qui malheureusement se cassera les dents au box-office.