Kerozene

Tu parles pour toi là C'est effectivement techniquement chiadé (Jamie Blanks fait mumuse avec sa louma comme un chef) mais c'est tout de même très creux derrière cet esthétisme léché. Le plus marquant est que les meurtres sont d'une platitude déconcertante, ce qui est le comble pour un slasher. Reste une perle, cette superbe citation du directeur du campus à la responsable de la sécurité au sujet d'un ado ayant disparu: "Nous sommes le week-end ! Il est probablement dans un motel avec une fille. Ou avec un homme. Ou avec un animal. Est-ce que je sais moi ? Vous n'avez jamais eu 18 ans ?"

C'est marrant que tout le monde trouve ce film aussi nul. Personnellement je le trouve certes mal branlé, mais plein de charme. C'est fun, décontracté et complètement débile, c'est rempli d'acteurs nuls, d'effets cheap, mais ce n'est jamais chiant et c'est plus rigolo que n'importe quel SPIDERMAN

Mouais... à voir, je suis pas franchement friand du travail de Zuccon jusqu'à maintenant.

Alors, en attendant que Grousset veuille bien dévoiler à la face du monde son avis éclairé, voici le mien: ben c'est quand même un gros bordel de foutoire de merde que ce films là. Et effectivement, le père Dionnet nous introduit le film en le vendant comme ce qu'il n'est pas, c'est-à-dire un condensé d'action ininterrompue (ah bon?) et barbare (mouais), dans lequel on sent la souffrance des acteurs dont l'investissement est total (ou ça?) et que ce qui est vraiment fabuleux c'est de réunir 7 personnages aux caractères bien disctincts et que c'est ce qui fait la force du film. Or il m'a semblé quasiment impossible de savoir vraiment qui est qui, qui aime qui, qui fait quoi qui possède quelle épée, sans parler qu'on nous balance les noms et les particularités de ces dernières en 12 secondes alors qu'elles sont paraît il ce qui défini justement les actes de chacun des protagonistes. Mouais, ben chapeau à tous ceux qui ont compris tout ça... Donc franchement, c'est un gros bordel et les gros bordels à la Tsui Hark, ça commence à me gonfler sérieusement, parce qu'entre ça et ZU (le 2 principalement), c'est quand même l'overdose. Il faut vraiment être bionique au un peu autiste pour parvenir à se délecter de cet univers épileptique. En revanche, la scène d'ouverture est excellente, les bad guys façon Mad Max sont mythiques mais malheureusement sous-exploités à mon sens. Vivement un retour à un style plus modéré, je rêve de revoir un TIME & TIDE.

Je n'en attendais rien, et ma foi c'est pas si mal, c'est fun, divertissant, pas prise de tête, plutôt bien écrit... Mais c'est monté à la truelle, les bastons sont illisibles et ça c'est très dommage. Et puis les vaisseaux spatiaux m'ont trop rappeler cette daube de WING COMMANDER: cgi pas toujours top avec plein de bling bling spatial... Il y a de quoi regretter les belles maquettes de FLESH GORDON

Wouaw, je viens de le voir, et c'est quand même joliment déglingué. Certes, c'est un peu vieillot, mais ça se regarde avec curiosité, amusement et étonnement. Le scénario est un peu bordellique, les propos caricaturaux, ça part un peu dans tous les sens, mais il y a certains moments auxquels on ne peut que succomber comme l'intérieur de l'ambassade des Etats-Unis qui n'est rien d'autre qu'un supermarché dans lequel s'excitent une troupe de majorettes, la promo capitalisto-raciste de Mr. Freedom, Philippe Noiret en Moujik Man, et j'en passe... Content de l'avoir vu.

Jamais entendu parler, mais tu as méchamment éveillé ma curiosité!

Non mais le 1er avril c'est passé les gars, vous êtes à la bourre!

Je suis plutôt client également. Ce genre de film finalement improbable exerce une certaine fascination sur moi-même, même si, il faut bien le reconnaître, ça a pris du plomb dans l'aile (comme tous les Bakshi d'ailleurs... J'ai revu COONSKIN il y a peu... c'est bien, mais ça a ramassé)

Un petit film surprenant, effectivement. Loué à l'époque pour la présence de McDowell et alors que je m'attendais à rien j'ai été complètement bluffé. J'imagine qu'aujourd'hui ça le ferait moins, mais je suis certain que ça reste agréable. Un très bon exemple de bon film à micro budget.

Enregistré sur Arte l'autre jour, vu ce soir (après SERENITY, bonjour le grand écart )... et c'est mon premier Moodyson. Et je suis comme tous mes prestigieux prédecesseurs: c'est quand même du caca! Il y a bien un ou deux moments qui fonctionnent très bien, le moment où le "film" dégénère en snuff. Là, la tension est palpable, c'est assez bien amené, mais peu après ça le film s'enlise dans une sorte de nombrilisme débilitant dans lequel Moodyson semble se perdre à force d'essayer de trouver un moyen choquant et vulgaire mais intelligent pour dénoncer une industrie qu'il considère comme choquante et vulgaire mais stupide. Malheureusement pour lui, il se mord bêtement la queue. A noter que la fille n'est pas une débutante, comme le suggère Steve, du moins d'après imdb, puisqu'elle est actrice depuis l'âge de 6 ans, a tourné dans pas mal de séries télé et est aujourd'hui la Virginie Effira suédoise... C'est qu'il y a un petit air. Mais c'est pas demain qu'on verra Effira se faire prendre en double pénétration ou se faire vomir dans la bouche

Ah c'est sûr que c'est gratiné dans le genre Vivement un DVD avec la VF....

Ah c'est sûr que c'est gratiné dans le genre Vivement un DVD avec la VF....

Tout pareil que l'homme qui fond, et je confirme que la VF schlingue terriblement et ça c'est très dommage... D'autant plus que je ne l'ai vu qu'en VF.

Ah oui c'est excellent, complètement surréaliste, absurde et inattendu. Je comprends pas pourquoi il est si méconnu. Et c'est nettement mieux que le premier essai de Trintignant, UNE JOURNEE BIEN REMPLIE qui était déjà bien singulier.

Sur la forme, le film est effectivement bien torché: intrigue prenante, interprétation impeccable, mise en scène efficace... Sur le fond, c'est une autre paire de manche.... On te laisse le choix entre soutenir des personnes aveuglées par une soif de justice qui agissent en dépit du bon sens ou te ranger aux côté d'une vilaine grenouille de bénitier de l'autre.... Sensation plutôt désagréable.

par contre, moi je ne dis pas non, livraison ce soir ??? Un peu tard malheureusement, mais je te le mets au chaud pour la prochaine fois Cependant, tu peux déjà commencer à te préparer au choc

Je crois que Cyril se drogue.

Je tiens à garder mon public

OK, j'ai pris mon temps, sachant que le visionnement d'une telle chose implique forcément une préparation psychologique intense sou speine de se retrouver entre les quatre murs d'une cellule capitonnée.... Et nom d'un chien!! Qu'est-ce que j'ai ramassé!! Ce film est un sommet du nawak powa, une sorte d'hymne au non-cinéma que Guy Debord lui-même n'aurait pas renié. La fille qui joue la copine du sadique est la plus catastrophique actrice qu'il m'ait été donné de voir sur un écran (mais elle est plutôt bonne) et effectivement, la scène avec les poulets mérite à elle seule d'entrer au panthéon des scènes cultes: - Je vais vous prendre ce policier. - Mais voyons monsieur, ce n'est pas un policier, c'est un poulet! - Ah bon. Alors je vais vous prendre ce poulet.

Je confirme: un chef ultra surpuissant, un film qui te flingue les rétines de A à Z et fait passer toutes les niponneries onirico-prétentieuses actuelles pour de gros boulets indigestes (ce que ces films sont souvent). Un véritable bol d'air frais enrobé de joyeuses subversions filmiques entre psychédélisme et surréalisme exacerbé (ça veut rien dire, mais c'est beau).

Oui, enfin pas trop quand même hein, c'est quand même super mielleux, ultra-vidéo-clipesque et la musique fait saigner les ouïes.... Enfin, j'ai du mal quoi....

Ca fait perpète qu'il traine dans mon placard.... J'ai surtout envie de vérifier si l'édition VidéoOne conserve le nu frontal dont tu as été privé

Un Franco mou du zob, effectivement. Cependant j'ai trouvé Lina Romay particulièrement sensuelle dans ce film. Elle apparaît pour une fois dans un rôle de femme de tête, arrogante et porte de grosses lunettes de soleil funky qui lui vont à merveille! A noter que le titre original est "Des frissons sur la peau" et que le film fut retitré suite au succès du film de Just Jaeckin.