Kerozene

Je découvre ce thread. Je veux bien le dessin + le tisheurt mais j'ai aucune photo convenable à te montrer. Donc autant y aller franco: celle du trombi est splendide!

La première partie est une agréable mise en bouche, on plonge avec un certain plaisir dans cette fin du monde. Puis, une fois le cadre et les personnages posés, plouf, ça devient complètement bancal, toutes les promesses faites tombent lamentablement à plat et le film dévie vers le consensuel navrant. Beurk.

Cheap et ringue.... tout pareil, ça m'a même coupé l'envie de lire le livre

Non mais c'est une blague? Je viens de voir le machin, et sans même le comparer au film d'origine qui n'est déjà pas une réussite, il faut bien admettre que ce truc est un énorme navet. J'ai rarement vu une mise en scène aussi bâclée, la mise en place du cadre, des personnages et de l'intrigue est une gigantesque fumisterie, il n'y a absolument aucun effort au niveau d'une quelconque évolution dramatique, les effets de "trouille" sont complètement foireux et le dénouement est fatalement risible. C'est tellement nul que j'ai du mal à comprendre comment des individus doués d'un minimum de discernement comme il semble y en avoir sur ce forum, parviennent à y trouver un minimum d'intérêt. Gros caca.

Un squatteur semble avoir oublié sa galette chez ouam, je me le suis donc farcis hier. Excellente intro bien rentre dedans, puis le film va decrescendo pour sombrer peu à peu dans les abîmes de l'ennui et de la redite. Dommage, l'idée de mêler le survival crado au concept de télé-réalité était bonne au départ, mais elle est par la suite complètement occultée, un peu comme si le scénariste avait oublié le cadre de départ de son récit. Quel dommage. Sinon, c'est très gore, j'aime bien le couple de gogols sanguinaires et leur petite crise de jalousie précédent une partie de jambe en l'air des plus guillerette. Donc très bof.

C'est marrant, je ne me souviens pas d'un film aussi radicale... Pas mal, avec une "patte" bien différente de celle des films Hammer, mais une certaine retenue aussi dans les scènes de meurtres. Peut-etre ai-je vu une version coupée

Je n'en garde pas un souvenir impérissable. Ambiance claustrophobique pas toujours réussie - la faute à des décors peut-être trop chaleureux - et une musique... Moroderienne évidemment difficilement digeste. Mais l'effort mérite que l'on y jette un oeil.

Sympa comme tout, un peu trop léger peut-être, mais bourré d'idées qui font plaisir et de gags bienvenus.

Ah quand même. Bon, les Fruits de la passion c'est du léger - mais c'est quand même super fun, quant à Tomato Ketchup, c'est un monument!

Bon, durant le festival, je n'ai vu qu'un seul film: The Queen of Sheba Meets the Atom Man, film de Ron Rice présent dans la thématique Beat Generation.... Et gros délire absurde et décalé où le poète Taylor Mead joue les zinzins de service en prenant de la drogue comme s'il sortait d'un cartoon façon Tex Avery avant de se retrouver aux côtés d'une noire obèse allongée à poil sur un canapé. Complètement ahurissant, sans parole, que de la musique, tourné en 16mm, noir et blanc.... On y croise également Jonas Mekas et Jack Smith... Parce que le LUFF, c'est aussi des rétros pleines de raretés (merde, vous n'avez pas jeté un oeil sur les films de Terayama??) Côté musique: Corrupted ont tout défoncé, un concert monumental!!!

Elle est belle la France

splendide....

Et ça se trouve où ce machin là que je me le choppe immédiatement?

Ben c'est pas si mal! J'aime bien le cadre dans lequel se déroule l'intrigue, le scénar qui tire à boulet rouge sur une police habituellement caressée dans le sens du poil ou qui est tout au plus secouée avec ménagement dans le cinéma hollywoodien et Kurt Russel est super bien, surtout quand il se fait rabattre son claque-merde et arbore son regard de cocker à faire chialer toutes les grands-mères de la planète. On pense effectivement à The Shield par moment (méthodes peu orthodoxes de la popo) et il est clair que ça ne fait pas vraiment le poids à côté, mais le fonds est franchement intéressant avec le parallèle fait à l'affaire Rodney King puis les émeutes qui s'en suivent etc... C'est solide, carré, ça tient la route.

Sympa comme tout, effectivement, mais très convenu. Trop convenu même. Le premier sketch est le moins bon pour ma part, ça rappelle énormément le sketch de Creepshow avec Leslie Nielsen, mais c'est nettement moins bien foutu et surtout, on se fout totalement du sort des protagonistes. Le deuxième est correct, et il a le mérite terminer de manière joliment perverse. Et ce putain de singe aura réussi à me faire sursauter! Le troisième est le plus fun grâce à un serial killer au masque qui déchire la baraque et qui manie le couteau de boucher comme personne. Mais on ne touche jamais une once d'originalité et ça c'est dommage, parce que c'est joliment filmé (même si ça l'est de façon impersonnelle), il y a un score super classe, des acteurs qui se démerdent et tout ça.... bon, ça manque un peu de plans nichons (surtout qu'il y a la matière première à disposition ) Puis survient l'inévitable dénouement de l'indispensable fil rouge, et lui, il fait rudement plaisir!

Tout à fait, il y a quelques plans complètement WIZZZ!! à tomber par terre. Cela dit, ça doit être un des premiers Lamberto que je me suis farcis. Avant ou après DEMONS, je ne sais plus, mais je dois dire que je me le referai bien un jour juste histoire de pouvoir confirmer que c'est une bouse... et pour revoir Sabrina la mouche

Moyennement impressionné pour ma part, peut-être est-ce du à une trop grande attente, mais comme devant beaucoup de gialli respectés, je me suis poliment ennuyé malgré une belle mise en scène.

Un film brillant.

Wouah, je n'ai vu qu'un seul film de Ritter (CREEP), mais celui-ci a l'air encore pire! Va falloir que je mette mes grosses mains dessus

Vu au ciné à sa sortie, puis une fois en vidéo: deux fois c'était le panard. Relire vos commentaires donne très envie de le revoir.... je ne me souviens pas si bien de la violence du film que semble souligner SWS.

Cool, je pourrai voir au moins un indéit vidéo

Hier, vu Charlemagne Palestine, vieil alcoolique dégénéré, champion du concept musical branque et déglingué (le mec est capable de faire un concert de 7 heures en tapant une note sur un piano à intervalle régulier), et c'était juste monstrueux. Le concert avait lieu dans une église et le monsieur s'est installé pour y jouer de l'orgue. Alors l'orgue, c'est un instrument qui - à priori - n' a absolument rien d'excitant à mes oreilles, mais manipulé par Palestine, ça donne quelque chose de tout à fait inattendu! On commence par de longues et douces plages sonores continues sur lesquelles s'ajoutent peu à peu des nappes de décibels souvent plus graves, parfois plus aigues, mais toujours plus fort, et ceci pendant 30-40 minutes au bout desquelles le son auparavant siffloté avec dédain par l'orgue s'était muté en grondement sourd littéralement vomit, dégueulé par l'instrument! Le mec faisait du Merzbow avec un orgue d'église!!! L'ambiance glauque et quasi satanique générée par le mariage des sons et du lieu faisait de la performance un événement proprement unique, une expérience que je referai au plus vite si j'en avais l'occasion! Pour la petite anecdote, l'association des organistes est actuellement sur le point de se dissoudre d'elle-même puisque cette bande de culs-terreux qui s'est opposée à la venue de Palestine pendant une année a perdu son combat! VAS-Y CHARLEMAGNE!!!! Ah, au fait, Palestine sera sur la scène du LUFF le vendredi 17 octobre.... mais sans orgue évidemment.... ce sera un show plus proche du concert cheapo-tripé de la photo ci-dessous! http://www.charlemagnepalestine.org

ah ben je l'ai bien vu, depuis..... Voila ce que j'avais gratouillé: Après la 3ème guerre mondiale, le monde est en proie au chaos. Une horde de barbares sanguinaires appelée Les Pilleurs, saccage, viole et tue à peu près tout ce qui se tient sur deux jambes. Ca vous rappelle quelque chose? Et bien voila un sous MAD MAX totalement con qui ravira les amateurs de films débiles. Les Pilleurs sont à eux seuls un argument de poids: presque tous bedonnants, il sont vêtus de pantalons de cuir et ne portent que quelques bandoulières noires cloutées autour du torse et parfois même une cagoule à fermeture éclaire. On se croirait en plein rassemblement homosexuel fétichiste. Les Pilleurs rigolent comme de gros gorets, se vautrent comme des otaries et vont même parfois jusqu'à se taper mutuellement sur la gueule histoire de rire un bon coup. Et tout se petit monde se balade en motos destroy et tanks de poche cracheurs de feu! Face aux Pilleurs se trouvent Harmony, une blonde frigide armée d'une arbalète et au timbre de voix à faire saigner les tympans, et Anderson, ennemi intime de Slater, le chef des Pilleurs. Car ce brave Slater a autrefois été défiguré pour ce bon Anderson. Ce dernier et sa nouvelle copine qui refuse de se faire toucher ne serait-ce qu'une mèche de cheveux, fuient les méchants et partent à la recherche du Lac Bleu, oasis légendaire où une communauté pacifiste tenterait de recréer le monde. Chemin faisant, ils croisent des pestiférés mais surtout des allemands cannibales! "Ach, fous êtes une pien choli plonde!" s'écrie baveusement un de leur représentant en découvrant une Harmony fort suspicieuse. Séquence totalement surréaliste qu'on croirait directement sortie d'un épisode de Benny Hill tant la caricature de l'accent y est grossière! Vers la fin, nos héros se retrouvent chez le méchant et grâce à l'aide d'un ménestrel amateur du lance-flamme et d'une horde de clones de Jawas (George Lucas est-il seulement au courant de l'existence de ce film? Probablement pas, sinon il l'aurait fait interdire pour plagiat) nos héros pourront s'échapper et continuer leur route. LE MONDE DES MAUDITS est un film réellement con, il faut le dire, mais on y trouve tout de même de quoi se marrer, la palme étant bien évidemment décernée aux cannibales teutons. Pour le reste, tout est plutôt convenu, on retrouve tous les ingrédients du bon post-nuke, de la voix off en introduction au méchant patibulaire en passant par la pénurie d'essence. La seule véritable originalité réside peut-être dans le fait que le héros solitaire est ici remplacé par un couple de héros. Un couple qui bien sûr ne peut pas se blairer pour commencer mais terminera le film en se roulant une galoche. Galoche timide d'ailleurs, mais galoche quand même.

Yep, et il reste de la place... pour le moment. Tu comptes venir?