Kerozene

Justement, quand je lis "C'est assez sanglant et la nouvelle originale est plutôt bien retranscrite dans le scénario du film de John Harrison. Donc les fans des livres de sang ne pourront pas en être déçu de ce point de vue là." je ne comprends pas si c'est proche du bouquin ou pas. Dans le livre, c'est TRES sanglant, là tu dis "assez" qui est un terme plutôt vague à vrai dire mais qui laisse penser que les débits d'hémoglobine ont tout de même été modérés et que si c'est la cas, les fans risquent justement d'être un peu déçu.... Bref, cherche la petite bête, je suis en réalité ravi de lire un commentaire globalement positif à propos de cette adaptation que je me réjouis de voir.

Ca a l'air vraiment cool http://www.dodsno.no/

La nouvelle est tout de même super trash sur sa fin, est-ce le cas dans le film?

Pas de titre annoncé officiel pour le moment... Le réalisateur du dyptique LE ROI SINGE veut tout faire péter!! Source: http://english.cri.cn/3086/2008/11/06/1321s421594.htm

Décidément, Kounen est imprévisible... le voila qui tappe dans le césarisable... http://twitchfilm.net/site/view/first-stills-from-jan-kounens-coco-chanel-and-igor-stravinsky-starring-mads/

Tiens, j'avais zappé ce thread. Merci pour l'info, je suis bien curieux de voir ce qu'un mec comme Kounen peut écrire sur Rousseau, ça doit être intéressant, pas de doute là-dessus.

Cette uber-daubasse de oremier opus n'avait-il pas été un flop monstrueux?

Pareil qu'Allan Theo!!

Mais c'est super fun ce machin là! Complètement décomplexé, intrigue façon 10 petits nègres gore, bien rythmé, avec des meurtres originaux et effectivement une fin explicative à la mord-moi-le-noeud mais on s'en cogne. content de l'avoir vu.

IL Y A DU SPOILER DANS CE POST!!! ben c'était bien. Laugier et ses producteurs ont quand même de grosses couilles parce que c'est tout de même bien méchant, c'est pas franchement une partie de plaisir et c'est très bien comme ça. Pourtant, alors que j'avais vraiment envie d'y plonger et de sentir sur moi la poisse de l'angoisse et du dégoût comme devant Schyzophrenia, il m'a été très difficile de m'immergé, je n'arrivais par à me sortir de la tête qu'il y avait là un je ne sais quoi d'artificiel qui empêchait de se laisser happer totalement. Et je n'arrive pas à mettre le doigt sur la nature de cette chose. C'est d'autant plus irritant que lorsque Anna se retrouve seule, le film est devenu pour moi palpitant: la découverte du sous-sol, de la fille torturée, de sa libération.... puissant! jusqu'à ce que débarque l'autre bande de fachos. Ensuite, c'est fort, très fort, mais là encore, j'étais détaché du film et ça m'a un peu énervé. Les acteurs ne doivent pas être étrangers à ce sentiment. Ceci dit, j'ai beaucoup aimé l'idée de ces vieux cherchant à prouver l'existence de Dieu (ou un équivalent) via un comportement des plus dégueulasses. Finalement, l'intrigue est originale, osée et c'est complètement assumé. Je le reverrai, aucun doute là-dessus. Ca me fait penser que j'ai vu Requiem l'autre jour.... un truc justement pas assumé du tout... mais je m'égare

Un film pareil à ce prix là, ça ne devrait même pas exister, ça dévalorise les bonnes choses....

J'aime bien cette vilaine chose. c'est épouvantablement mal branlé, filmé avec les coudes et complètement débile, mais il s'en dégage une certaine ambiance poisseuse qui se marie à merveille avec le style bancale de la mise en scène aboutissant à une sorte de surréalisme involontaire des plus séduisant. M'enfin faut quand même être ouvert d'esprit hein

Déjà que je trouvais l'image du DVD Canal beaucoup trop clean. Je vais rester fidel à ma VHS René Chateau

En même temps fallait pas prendre le DVD que tu savais cut. Après 10 ans dans les pompes d'une vache à lait tu devrais avoir appris à le garder un peu pour toi, ton lait

VIVA c'est un must!

Merde, je vais devoir me payer le DVD maintenant

C'est effectivement gratiné comme machin. Ce que j'avais gribouillé après lavoir vu: Ah, un bon petit film de la Cannon, ça a toujours le mérite de vous revigorer un homme. Et avec AMERICAN SAMURAI, il y a de quoi avoir la patate! Jugez un peu: un couple américain survolant le Japon aux commandes d'un petit avion de tourisme se crash lamentablement. Miraculeusement, Drew, leur bébé, survit. Il est recueilli et élevé par un maître samouraï qui fera de ce fils adoptif un artiste martial émérite qui ressemblera comme deux gouttes d'eau à David Bradley (AMERICAN NINJA 3, 4 et 5). Mais ceci n'est pas du goût de Kenjiro, fils naturel du bon maître, un homme jaloux et méchant, avide de pouvoir et de violence qui ira se faire tatouer chez les yakuzas et qui arbore la gueule de Marc Dacascos. Étant donné l'affront que cela représente, le maître renie son fils naturel et offre à son fils adoptif un prestigieux sabre samouraï... que Kenjiro jure de récupérer. Quelques années plus tard, notre American Samurai vit aux États Unis. Un soir, des intrus pénètrent son domicile et lui volent son sabre. Soupçonnant son demi-frère, il part en Turquie (!) où il découvre des combats clandestins se déroulant dans une arène et dont Kenjiro reste le champion invaincu. Suite à un malheureux concours de circonstances, Drew va devoir user du muscle dans l'arène s'il veut survivre... Une chose est sûre: on n'en fait plus des comme ça. Intrigue téléphonée, dialogues hallucinants de connerie, acteurs pour la plupart désolant et mise en scène assurant le minimum syndical. Le spectateur avide de bis s'en fout et ne regarde la chose que pour les combats brutaux qui suent la testostérone et l'hémoglobine. Les combattants sont tous plus folkloriques les uns que les autres, du viking suédois armé d'une hache à double tranchant au chinois sautilleur à la natte coupante, on a également droit à un gros cowboy bourru et barbu armé d'un couteau que n'aurait pas renié Rambo... Le film est plutôt généreux en bidoche: bras coupé, gorges tranchées pissant le sang, décapitations, arrachage de joue à pleines dents, il y a de quoi être divertit malgré le niveau d'une rare bassesse. Entre les combats, on rigole également via les inévitables flash-back revenant sur le vieux maître, philosophe à ses heures et déblatérant des paroles pleines de sagesse qui semblent sortir tout droit d'un sketch des inconnus. Et moi, j'ai pété trois neurones en regardant ce truc...

J'ai trouvé ce truc si nullissime qu'il s'agit selon moi de l'un des pires slashers jamais réalisé. J'ai même trouvé la chose terriblement irritante avec ses rednecks racistes abrutis complètement imbuvables. Reste la fille qui incarne Melissa.... Beeeeeeeeeeeeelle.

Du tout bon cinoche espagnol! J'adore l'ambiance tordue du film. Mais c'est étrange, j'ai l'impression que la fin présente sur ma VHS française présente bien tout ce que tu cites. Il faudrait sans doute que je vérifie.

Mouais mouais mouais.... C'est pas si délirant que ça, pour le coup, je préfère TOKYO GORE POLICE, sa boucherie non stop et ses répétitions lassantes plutôt que les interminables temps morts de THE MACHINE GIRL. de bonnes idées, de la bidoche, mais trop de blabla inutile. Dommage.

Ce titre m'avait méchamment fait fantasmer mais à son visionnement, c'était la douche froide. Qu'est-ce que c'est chiant!

En 6 ans, on a perdu la magie, l'extravagance et le kitsch du Rocky Horror au profit d'un style étrangement aseptisé, froid, et quelque peu artificiel. On sent l'envie de repondre un film culte à l'échelle de son prédecesseur, mais ils ont oublié que le phénomène autour du RHPS était tout sauf calculé...

J'aime bien le côté expérimental du film justement, tu t'en ramasses plein les mirettes, c'est osé voire carrément gonflé, mais le film est malheureusement atrocement mal rythmé et il faut bien dire qu'on se fait gentiment chier au bout de la première demi heure. Dommage.

Ben, c'était rigolo Les Tommycknockers, c'est con, mais c'est peut-être le seul téléfilm adapté de King que j'ai trouvé supportable (mis à part Les Vampires de Salem). C'est d'ailleurs mieux que le bouquin que je n'ai pas pu finir tant il est naze. En revanche, la nouvelle des Langoliers est complètement dingue et se lit d'une traite. Et franchement, adapter cette histoire à l'écran de manière crédible ne doit pas être une mince affaire. Toujours est-il que le résultat est épouvantable, laid, con et chiant comme un dimanche de pluie.