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Florent

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Tout ce qui a été posté par Florent

  1. Mouais en meme temps, n'est ce pas ce que nous tentons tous de faire ? Riche ou pas riche, réalisateur ou pas ?, "fille de" ou pas, n'est ce pas tout ce que font les réalisateurs (ou les Hommes), exorciser leurs problèmes ? Reproche t on a Carpenter de se moquer de la société dans nombre de ses films (meme si je reconnais que le message de Carpenter est plus utile que celui de Coppola) ? Reproche-t-on à Cameron de s'interesser aux femmes fortes ? Si le filon de Sofia c'est la mélancolie, pourquoi pas ? Ce n'est que sont 3eme film, elle débute quand meme. En ce qui concerne la Palme, c'était un cri du coeur, c'est le seul film en compét que j'ai vu, mais je serai vraiment content qu'elle ait un prix tout de même. j'espère pour Kristen qu'elle aura le prix d'interprétation avec Penélope Cruz. Sinon pour Carpenter, il est certain que son oeuvre est traversé par de nombreuses thématiques autre que sa vision politique, et notamment à l'image de Sofia Coppola, un intime dont il ne parle jamais mais qui transpire à l'écran. Tandis que Mademoiselle Coppola toute son oeuvre est frontale, certes avec de la finesse dans la réalisation mais pas du tout dans le scénario. Enfin c'est mon avis
  2. Pour moi c'est un problème la distance prise vis-à-vis de l'Histoire, car lorsque le peuple mourrait de faim la (pas si jolie en vérité) Marie Antoinette se faisait offrir encore des diamants. La preuve, à la fin lorsqu'un conseiller lui fait part des difficultés financières de la France, elle rétorque plus de diamant, très ironiquement ou part bonté d’âmes ? C'est donc très loin de la réalité. Il ne faut pas avoir peur, d'être tel que l'Histoire nous montre et pas comme une réalisatrice qui enlève de la substance à notre passé. J'espère que le film n'aura pas la Palme, car cela récompenserait une œuvre qui ne fait que traçait un seul et même sillon depuis Virgin Suicide, celui d’une petite fille (riche) rempli de tristesse et de solitude qui exorcise les difficultés de sa vie de petite fille à papa.
  3. kidnappé et retrouvé dans une maison hantée, l'informaticien Manson Ma est interrogé par la police de Hong Kong. Très vite, sa femme confie que son époux, la veille de son enlèvement, semblait avoir un comportement anormalement agressif comme s'il était possédé. Victim est un film déroutant. Alors qu’on croit s’immerger dans une enquête fantastique, patatra, le film fait volte face et on poursuit dans une intrigue policière « classique ». Mais Ringo Lam n’est pas homme à jouer dans la simplicité et il nous offre un film étrange et fantastique Réalisé en pleine vague de ghost story (Ring & Co), le réalisateur se fout littéralement du propos fantastique et propose une histoire très noire d’un homme cerner par les créances et la mafia. On reste dans l’univers du cinéaste mais pour autant je ne qualifierai pas comme Jean-Pierre Dionnet de chef d’œuvre. Car à vrai dire je suis resté sur ma faim. A chaque minute, à chaque séquence j’attendais de retrouver ce que j’aime chez Lam, c’est-à-dire le traitement brutal et sec de la réalité. Il en est question dans le métrage mais l’ambiance poisseuse et fantastique atténue à mon goût ces éléments. Sauf pour la mort de Bee, qui est magnifiquement réalisé. Le scénario et la réalisation sont admirables, une heure de métrage permet de mettre en place différentes pièces du puzzle, qui sera totalement chamboulé par la suite. C’est tellement fait avec maestria que l’on est totalement porté et envoûté. A noter que la musique est très prenante. D’un point de vue de l’œuvre du cinéaste, Victim s’inscrit parfaitement dans une continuité. Les personnages sont tous ambiguës, ayant des facettes qui se révèlent au fil du métrage. On comprend donc l’intérêt de Ringo Lam pour l’ambivalence et un film comme Replicant prend encore plus d’importance et d’épaisseur. Chef d’œuvre de noirceur ou maelström de diverses influences. Ringo Lam déjoue les attentes de son audience et joue avec le spectateur pour le pire et le meilleur.
  4. Florent

    X-men 3 - Brett Ratner (2006)

    c'est plus clair ou pas
  5. Dressé pour tuer marque le retour à Hollywood de Samuel Fuller après 18 ans d’absence. Le thème du racisme y est traité avec force et originalité. Krysty MCNichol est une jeune et jolie actrice de Los Angeles qui recueille un berger allemand après l’avoir heurté en voiture. Elle s’aperçoit très vite que l’animal a été dressé, dès la naissance, à s’attaquer à tous les gens de couleur. Le chien est alors confié à un dresseur (Burl Ives) qui devient rapidement obsédé par l’idée de soigner le chien de son « racisme » plutôt que de l’abattre tout simplement. L’émotion qui prime dans ce film est majestueusement renforcée par la musique d’Ennio Morricone. Pour une fois le dos de la jaquette n’est pas mensonger et Samuel Fuller nous livre en pleine gueule un pamphlet sur le racisme, mais pas seulement… Dernier film américain de l’auteur de Shock Corridor, La maison de Bambou, Baïonnette au canon , Le Démon des eaux troubles qui s’exilera ensuite en Europe pour de nouveau tourner, nous livre un film qui dépeint le processus du racisme par l’intermédiaire d’un chien. Inspiré par le livre de Romain Gary, Fuller en extrait une intrigue qui va au-delà du simple animal méchant et incontrôlable. Car il est très clair que le chien n’est qu’une métaphore pour illustrer comment se niche chez n’importe qui cette perception de l’autre et ce sentiment haineux. (Ainsi à la fin du métrage, une des dernières séquences nous donnera l’occasion de voir le propriétaire du chien. Un papy gâteau venu récupérer sa machine à tuer, accompagné de ces deux petits enfants. Cette séquence renforce le sentiment que les racistes sont monsieur tout le monde et qu’il ne faut pas se fier à certains stéréotypes. En outre, Fuller traite d’autre thème moins évident mais tout autant important. Ainsi le dresseur (Bob Minor) (noir) qui veut « déprogrammer » le chien, ne cède pas à la facilité, c’est-à-dire la mort de l’animal, et ce malgré les difficultés (agressivité, évasion). Le personnage tient donc un discours qui rentre parfaitement dans la ligne de pensée des opposants à la peine de mort. Ce n’est pas en éliminant le problème, en le masquant physiquement ou psychiquement que l’on éradiquera le racisme. C’est avec de la patience, de l’intelligence et de la communication que l’on pourra tenter de changer les choses, des adjectifs qui qualifient également l’attitude du dresseur. SPOILER Malheureusement la fin du métrage nous laisse penser le contraire et que lorsqu’on est raciste on le reste. Une fin pessimiste, qui voit le berger allemand mourir sous les balles. FIN DE SPOILER Voilà pour une lecture générale du film mais il y a encore d’autres thèmes qui sont abordés tel que la production Hollywoodien (apparition en caméraman du réalisateur de Death Race 2000, Paul Bartel), les difficultés pour l’ami de Julie a trouver un financement pour ses projets et elle qui vit de casting en rôle mineur. De plus Fuller adresse un pic à la Guerre des étoiles à travers 2 séquences où l’on voit le personnage de Carruthers, interprété par Burl Ives, dresseur également qui envoie des fléchettes sur le poster de R2D2. Ceci est anodin mais non dénué d’une volonté d’exprimer des opinions, sans aucun doute partagé par le cinéaste. Le chien est parfaitement dressé et ses attaques sont très crédibles, et la mise en scène participe aux effets par une caméra portée pour être tantôt subjectif et objective. (À la place de l’animal et tantôt du coté de la victime et un point de vue global sur la situation). Un film imparfait (manque de rythme) mais qui recèle une honnêteté et une mise en scène sèche et brutale font de « Dressé pour tuer » une œuvre intelligente et remarquable d’un point de vue des idées développées. Vivement conseillé
  6. Florent

    Les threads à liste

    Je propose l'ouverture d'une nouvelle section intitulée: "Soumission à l'epreuve du savoir des forumeurs pour des recherches thématiques"!! ça risque de faire très mal avec ta super grosse couille
  7. Florent

    Les threads à liste

    je dois avouer que notre ami à un peu raison (enfin sauf si la Grande confrérie des Modos dit le contraire ) car une suite des films les plus longs ou les films qui traitent de l'évasion = liste de film même si je dois avouer que dans les films les plus longs, on parle aussi de l'expérience cinématographique et pas seulement des noms balançés à la suite alors question : dans quelle partie du forum peut-on soumettre à l'épreuve le savoir des forumeurs pour des recherches de thématiques ?
  8. Florent

    Elephant Films

    un lien vers leur site http://www.elephantfilms.com/ plus quelques images des précédentes sorties
  9. Florent

    Elephant Films

    Un éditeur qui contribue à nous faire (re)découvrir des oeuvres du continent asiatique. Donc un petit post-it serait peut-être utile pour ces quelques nouveautés Voici le planning des futures sorties chez l'éditeur Elephant Films, avec une première en France, la sortie d'une série TV coréenne en DVD... NIN NIN (Nin x Nin: Ninja Hattori-kun, the Movie) (Japon - 2004) Réalisateur : Masayuki Suzuki Casting : Shingo Katori, Yûri Chinen, Rena Tanaka, Gori, Shirô Itô, Kazuyuki Asano, Mikihisa Azuma Genre : Action Durée : 90 minutes environ Synopsis : Pour devenir un véritable ninja, Kanzo Hattori doit quitter les montagnes du clan Iga et protéger Kenichi, un jeune garçon de 9 ans… Sortie à la location le 12 juillet (DVD Edition Simple) et à la vente le 5 septembre (Digipack Collector 2 DVD) Red Trousers : Anthologie du Cinéma de Hong Kong (Hong Kong - 2003) Réalisateur : Robin Shou Casting : Robin Shou, Keith Cooke, Beatrice Chia Genre : Action Durée : 100 minutes environ Synopsis : Découvrez l'univers des "Red Trousers", les meilleurs cascadeurs de Hong-Kong, dans un docu-fiction d'exception. Sortie à la vente le 25 août (Digipack Collector 2 DVD) aRe yoU READY ? (R U Ready ?) (Corée du Sud - 2002) Réalisateur : Yu Sang-ho Casting : Kim Jung-Hak, Kim Bo-Kyung, Lee Jong-Soo Genre : Fantastique Durée : 97 minutes environ Synopsis : Perdus dans un parc d'attraction, six visiteurs qui ne se connaissaient pas sont mystérieusement projetés dans un univers fantastique. Leur seul moyen de survie : relever de terribles défis en affrontant leurs pires cauchemars. Sortie à la location le 3 oaût (DVD Edition Simple), et à la vente en octobre (Digipack Collector 2 DVD) DAMO L'Intégrale Volume 1 (Damo : The Legendary Police woman) (Corée du Sud - 2003) Réalisateur : Lee Jae-Gyu Casting : Ha Ji-Won, Lee Seo-Jin, Kim Min-Jun Genre : Série TV - Action Durée : 420 minutes environ Synopsis : 1692. Royaume de l’ancienne Corée. Jang Chaeok, une jeune femme détective (damo), enquête sur une affaire de contrefaçon de billets apparemment anodine. Au cours de son investigation, elle découvre qu'un groupe de rebelles fomente un complot contre le pouvoir en place... Sortie à la vente en octobre (Coffret Collector 4 DVD + livret de 56 pages). Le volume 2 sortira lui en novembre et sera lui aussi présenté dans une édition 4 DVD accompagnée d'un livret. source Hkmania http://www.hkmania.com/
  10. Florent

    J'aime bien Smallville

    mais moi aussi je suis fan, mon était un peu ambigue, je sais
  11. Florent

    J'aime bien Smallville

    voilà quelqu'un qui a du gout
  12. La France au XVIII ième + Electro pop rock = Marie Antoinette Disons les choses clairement, le troisième film de Sofia Coppola est une véritable déception pour ma part. Alors que Virgin Suicide et Lost in translation m’avaient donné autant de plaisir que de mélancolie, la nouvelle tentative de la réalisatrice se voit soldé par un (semi) échec. Le problème ne vient ni de la réalisation, ni des comédiens, encore moins de la liberté prise par rapport à l’Histoire mais le principe même de l’univers de Sofia Coppola qui touche à ses limites. Tandis que les errements et errances de ses personnages féminins dans se deux premières œuvres offraient des moments de réflexion sur le passage à l’age adulte. Marie Antoinette tourne dans le vide. On retrouve à de trop rare moment les fulgurances (pour ma part les scènes de bal ou d’orgie alimentaire et d’alcool) de la réalisatrice. Ce n’est pas un mauvais film, mais il est rempli de contradiction. Contradiction qui font également son charme. Le scénario est très léger et pour autant le film se suit sans déplaisir. Kristen Dunst est admirable en jeune tête couronné plus propice à profiter de la vie et de ses plaisirs qu’au problèmes de ses sujets en prise avec la famine. Le film est plastiquement très beau, à la photographie chaude et ce avec des couleurs tantôt pastelles ou acidulées (paysage campagnard / bal masqué) mais n’arrive jamais à décoller. Film trop long mais jamais ennuyeux. Une œuvre remplit de paradoxe, d’erreur historique mais qui s’avère être très attachante et ce par l’intermédiaire de l’actrice principale qui illumine (et supporte) le film sur ses épaules. Sofia Coppola clôt sa trilogie de l’adolescence sur un film décevant qui n’apporte rien de plus à ces œuvres précédentes. Dommage
  13. Florent

    J'aime bien Smallville

    J’ai suivi au début, et c'est avec plaisir que j'ai constaté que certains éléments de la mythologie de Superman étaient intelligemment repris (code couleurs par exemple) mais franchement j’ai vite arrêté non parce que la série n’est pas d’une qualité certaine mais parce qu’il n’y a rien de neuf. Aucune originalité, c’est un mix de série pour ado, avec une saupoudré de fantastique, d’intrigue familiale. Bref on raconte la genèse d’un héros à la sauce Beverly Hills et ce n’est pas bandant une seule minute, à voir pour se forger une opinion mais carrément pas marquant du tout.
  14. Enfin vu, et je ne suis vraiment pas déçu. Un film de boxe, sans doute pas le meilleur mais les scènes de combats sont bien emballées. On retrouve la facilité de Walter Hill à se mouler dans un genre et le plaisir est constant durant les 80 mn du film. Le scénario est très fin mais à le mérite de soulever quelque fait : la vie en milieu carcéral, les luttes interraciales, la médiatisation, le Hip Hop (où l’on retrouve quelques figures du Hip Hop de la Nouvelle Orléans et ses environs avec Master P et toute sa click ainsi que les Cash Millionnaires, alors véritable phénomène outre atlantique lors du tournage) et même le sort des indiens lors d’une scène. Comme toujours Hill s’attache au traitement des personnages, peu à la psychologie mais à leurs comportements dans une situation donnée. Donc un excellent « Walter Hill film » qui s’inscrit parfaitement dans son œuvre. Vivement conseillé à tous les amoureux de la sueur...
  15. le premier épisode, le pilote, a été réalisé par WALTER HILL d'où la qualité
  16. Je viens de voir ce film et je viens de lire tous vos messages et je suis vraiment J’adore Peckinpah, et ce film est merveilleux, une fable humaniste sur la liberté. Je n'ai pas trouvé cela une seule minute ringuard, pas une non plus ou je me suis ennuyé. Même si la fin en happy end est un peu naïve et politiquement correct. Ce film s’inscrit parfaitement dans l’œuvre et les thématiques de Peckinpah. C’est également un excellent témoignage du star système et de la médiatisation. Ces camionneurs n’ont rien d’autre à revendiquer que leur liberté de travailler sans contraintes et sans policiers corrompus. Alors qu’un gouverneur peu scrupuleux veut récupérer ce « convoi » pour en faire une cause nationale. Car ces femmes et ces hommes constituent à l’image d’autre catégorie professionnelle, le tissu social d’une nation. Je vous trouve particulièrement injuste pour un film à la technique et aux acteurs exemplaires. Certes ce n’est sans doute pas le sommet de son œuvre, mais je ne connaissais rien du tout du film. Peut être attendiez vous à autre chose mais moi j’ai été personnellement ravi
  17. ce dimanche 21 mai à 20h50 sur Pink TV Un film que j'aimerai voir coréalisé par Apichatpong Weerasethaful - Tropical Malady - (film que j'ai mais toujours pas vu) donc si une âme charitable peut me faire un ptit dvd ou une cassette je lui promet de lui faire des petites gaterie en retour
  18. je n'ai pas le livre mais j'ai vu les cinq films (en une journée ) et franchement cette saga est formidable. Chaque épisode développe un grand thème ancrée dans une réalité toujours d'actualité. le second volet traite de la religion et des mouvements politique. Le troisième traite de la différence, la peur du futur et surtout la condition humaine. le quatrième reprend des éléments politique pour une critique d'une société esclavagiste et le dernier enfin, voit la possible amité et unité des espèces. Une grande saga pour un message de tolérance très fort et très poignant.
  19. Un chef d’œuvre de la science fiction. Un film inaltérable qui ne perd jamais de sa splendeur après moult visionnage. Une œuvre aux thématiques universelles et aux images collectives d’une force incroyable. Les thématiques sont vastes, aussi bien la science, la tolérance, le racisme, la notion de territoire, la bêtise humaine, l’intelligence, le respect, l’écologie, la guerre, l’origine de l’homme,… Schaffner a réussi un classique, à la mise ne scène impeccable, aux effets spéciaux soignés, et aux acteurs parfaits. Le tour de force du film est d’avoir su gérer avec une simplicité tout cela pour créer un monde et une histoire crédible à l’écran. Je ne connais pas le budget, mais quand je vois certains films actuels qui joue dans la surenchères d’effets spéciaux, d’animations 3d, et autres, je leurs conseillerai de revoir la planète des singes pour comprendre la signification de Chef d’œuvre de la science fiction Il y aurait tellement de chose à dire mais les mots me manquent… à noter que le dvd collector est excellent à tous les niveaux
  20. Florent

    The Host - Bong Joon-Ho - 2006

    le trailer est disponible en téléchargement à l'adresse suivante http://www.cineclickasia.com/renew/news/newsletter_list.asp?num=32 [/img]
  21. Florent

    The Host - Bong Joon-Ho - 2006

    lu dans les Inrocks #546 "The Host est un film qu'étudiant j'envisageais déjà de réaliser. Cela fait dix-huit ans que j'en meurs d'envie et le succès de Memories of murder me l'a permis. The Host raconte le combat d'une famille contre un monstre aquatique, une espèce de poisson mutant qui infeste le fleuve Han. Je ne veux pas en dire plus, il y a des films qui se racontent et s’expliquent, pas The Host. Tout le film ne repose pas sur la créature, mais celle-ci est au cœur de tous les moments clés et il a fallu un travail harassant pour lui donner vie. Nous avons également prêté une attention extrêmement minutieuse aux décors. Nous en avons pris tant de photos que le fleuve me paraît aussi familier que ma propre demeure. Il a fallu plus d’un an de préparatifs avant de tourner. Pourquoi tant de précautions ? Parce que chaque détails se verra à l’écran et faire des films normaux que l’on prépare en cinq minutes ne m’intéresse pas ». Bong Joon-ho vu le soin apporté à la mise en scène de Memories, à la sécheresse du film dans sa facture, on peut largement s'attendre à un très bon film
  22. Florent

    [Mad Asia]

    L'éditeur français WE Productions prépare déjà sa deuxième fournée de films asiatiques, après nous avoir secoués avec Le Festin Chinois de Tsui Hark, Aragami de Ryuhei Kitamura et 2LDK de Yukihiko Tsutsumi. Les amateurs de cinéma asiatique délirant devraient trouver leur compte avec la deuxième vague Mad Asia, qui s'annonce tout aussi originale que la première et sortira le 23 août prochain. Au programme, on retrouve Ryuhei Kitamura, le réalisateur de Versus, avec un film qui s'annonce particulièrement alléchant : Alive. Alléchant parce qu'adapté du manga one-shot éponyme de Tsutomu Takahashi, auteur de l'excellent thriller Blue Heaven (et accessoirement mentor de Tsutomu Nihei, auquel on doit le fascinant manga Blame !). Takahashi est connu pour la noirceur de ses œuvres où le surnaturel côtoie la violence la plus extrême, le tout enrobé d'un style graphique hachuré très particulier, voire aride. La rencontre de son univers avec celui, très fantaisiste, du réalisateur d'Azumi, a de quoi faire saliver. On attend donc de pied ferme la sortie DVD d'Alive, réalisé en 2002. Les deux autres films de cette vague Mad Asia n°2 sont la comédie SF déjantée Calamari Wrestler de Minoru Kawasaki et New Mad Mission (aka 97' Aces Go Places) de Chin Kar-Lok. La série des Mad Mission est connue des aficionados des comédies loufoques et parfois lourdingues des années 80 et mettait originellement en vedette Sam Hui, Karl Maka et Sylvia Chang dans des aventures toutes plus débiles les unes que les autres. Réalisés par de grands noms du cinéma local, tels que Eric Tsang, Tsui Hark ou Liu Chia-Liang, les cinq épisodes de l'époque sont de qualité inégale mais toujours divertissants – même Mad Mission 5, souvent décrié, réserve de bonnes crises de fou rire. New Mad Mission renouvelle le casting d'origine et ce sont Tony Leung Chiu-Wai, Christy Chung, Billy Chow ou encore Moses Chan qui reprennent le flambeau. Pour le meilleur ou pour le pire ? réponse dans quelques mois. Ci-dessous, les visuels des trois films : sorite le 23 Août 2006 source http://www.dvdrama.com/news.php?15315
  23. lu dans Mad Movies #186, page 95 : "Marcus Nispel a choisi Jonathan Elias, l'illustre compositeur des Enfants du maïs (!) pour mettre en musique son très attendu Pathfinder" il a également mis en musique : Vamp (1986), Shakedown (1988) aka Blue Jean Cop (1988), Parents (1989), Leprechaun 2 (1994)... que des bombes !
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