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Florent

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Tout ce qui a été posté par Florent

  1. Florent

    Palme d'or - Yann Moix, 200?

    Le film de Yann Moix a été retitré pour Cinéma (j'immagine une question de droit) dans tous les cas, l'écrivain/réalisateur était l'invité hier des Grandes Gueules sur RMC, source de l'info, à confirmer
  2. Florent

    [Hk Video]

    Des nouveautées, yeeeeeeeessss ! sur dvdrama : http://www.dvdrama.com/news.php?16447 pour le plaisir je vous mets les visuels des films, qui sont, comme toujours MA-GNI-FI-QUE ! MERCI HK ! Allan prépare ta mise à jour
  3. Article et bande annonce sur dvdrama http://www.dvdrama.com/news.php?16421 et moi ça me plait d'une force j'attends donc avec impatience.
  4. Florent

    [Hk Video]

    On ne va pas polluer le thread avec ce débat (à moins que Joe vienne nous expliquer le pourquoi du comment ) mais moi qui était déjà en contact avec des imprimeurs, je ne me doutais pas du montant assez rien que pour éditer des petites affiches. Donc immagine des livrets comme pour les Gosha ou pour le coffret Green Snake (calque,...etc) Je t'assure à 100% que le boitier en carton nécessite un travail autre qu'une boite en plastique qui elle coûte réellement moins de 1€ voire quasiment rien en lot. Hk est une division de Metro, si je ne me trompe pas, dans une interview sur dvdrama, je crois que c'était David Martinez qui avoué tout simplement qu'ils avaient un catalogue à exploiter et ce grâce au soutien de Metro. Sans eux je ne penses qu'il aurait réussi à tenir. le même journaliste m'a dit que CTV avait une nouvelle salve de Shaw déjà tout prête mais vu les chiffres de vente catastrophiques des deux premières vagues, ils attendaient un peu (la preuve, on les retrouve tous à 9,99€). Certains titres de Hk, Wild Side, CTV ou la collection Asian Premiums sont des echecs (pour Asian Premiums certains titres n'ont pas dépassé la centaine d'exemplaire... bon faut dire aussi qu'il y a quelque merde ) dans tous les cas je suis content que Hk sorte des CATIII mais je le serai encore plus si ils les éditaient à un prix plus en adéquation avec un marché en crise.
  5. Florent

    [Hk Video]

    Je penses le contraire, pour avoir discuter avec un journaliste de ciné, celui-ci m'a confié que les beaux digipak, trois volets avec petit livret sont le summum de l'édition et c'est ce qui coûte le plus cher, il me citer comme exemple les éditions pocket de Wild Side qui ont prit la place des beau packaging en carton, donc sans aide Hk a de la chance d'être sous l'égide de Metropolitan sans quoi je penses qu'il aurait mit la clé sous la porte depuis longtemps... ...pour les copies je ne dis pas le contraire, le travail de Hk est à tout point de vue exceptionnel (voir Baby Cart ou The Blade) par contre c'est sûr que perso un coffret regroupant les films ou à l'unité à 9,99€ ou allez soyons fous 12,99€ je les prend cash sinon, je vais attendre un petit chèque cadeaux...
  6. Florent

    [Hk Video]

    oui tu as raison, j'avais pas réfléchie et pourtant j'ai acheté le coffret Femmes Fatales ... bon je l'ai payé que 20€ avec un chèque cadeaux, bref pour moi la pillule passe mieux en coffret même si je connais pas mal de gens qui aime bien les éditions simples abordable pour des éditions sans bonus, le film est là et je suis le premier à penser que c'est le principal, surtout dans des bonnes conditions mais il y a tellement de chose que des fois je me fais violence pour ne pas tout acheter. et bien c'est simple, il suffit que des mecs comme moi ai acheté les deux coffret Gosha (qui sont au passage) x 1500 = €€€€€€ à moins que HK est des aides (voir le sujet sur DevilDead) de l'état. c'est tout simple, c'est mathématique
  7. Florent

    [Hk Video]

    perso j'adore Hk et je vous conseil ce site http://www.hk-video.com/ il est pas mal fait avec pas grand chose mais ça va venir ... je penses que vous devez le connaître enfin tout ça pour dire qu'à 14,99€ le titre , sa fait cher le CatIII, peut-être un coffret comme pour les Menottes Rouges et La femme scorpion, j'espère... wait and see...
  8. Florent

    [Bach Films]

    La collection "les films cultes du cinéma Mexicains" continue avec trois titres chroniqués dans le numéro d'été de L'écran fantastique (p84-85) Donc prochainement sur le site et dans les disc'king La tête vivante (1963) de Chano Urveta 1525 : la tête du grand guerrier aztèque Acalt est entérée en compagnie du grand-prêtre Xihu et de la princesse Zochiquati, au cour d'une cérémonie sacrificielle. 1963 : une expédition archéologique exhume les précieuses reliques et s'attire dès lors une redoutable malédiction. Le baron de la terreur (1961) de Chano Urveta Brûlé vif par l'inquisition mexicaine en 1661, le Baron Bertelius revient sur Terre 300 ans plus tard pendant le passage d'une comète. Respectable aristocrate aux yeux de la société, il se mue régulièrement en monstre hideux pour tuer les descendants de ceux qui le condamnèrent jadis. et pour finir... Les larmes de la malédiction (1963) de Rafael Baledon voilà voilà des films qui sentent bon la naphtaline ... pour le plus grand bonheur de ceux qui aiment découvrir des curiosités.
  9. Florent

    PANIC

    Bon, un nouveau thread pour l'excellente revue de Jean Baptiste Thoret. Je ne referai pas le sommaire des trois premier numéros ( à moins qu'il y est des amateurs ) eh oui vous ne revez pas , un passionnant et EX-CE-LLENT dossier sur WILLIAM FRIEDKIN... ....un des cinéastes préférés du forum, .... qui à toujours fait l’unanimité (R.I.P. Trent ) ...alors vous savez ce qui vous reste à faire...
  10. Florent

    [Hk Video]

    Alors, je pars en vacance et qu'est ce que je vois,.... personne s'occupe à informer les amis du forum sur LA sortie dvd de l'été... Allan qu'est ce tu fous,...(tu travail sur ton site Hk ) enfin je pense que tout le monde doit le savoir mais on ne sait jamais http://www.dvdrama.com/news.php?16033 SEX & ZEN Je ne connais pas mais je sais ce que je fais le 10 Aout....
  11. Florent

    [Wild Side]

    Voici quelques tests des nouveautées sur EcranLarge 5 MAÎTRES DE SHAOLIN http://www.ecranlarge.com/test-dvd-1747.php SHAOLIN CONTRE NINJA http://www.ecranlarge.com/test-dvd-1746.php Je vais pouvoir compléter ma collection de Chang Chech
  12. Promiscuous Girl est une pure tuerie, elle m'a révolutionné la tête, je l'écoute depuis 2 heures en boucle et c'est de la BOMBE ! à voler, à télécharger, à acheter et puis la petite Nelly MERCI TIMBO, après Cry Me river, encore une production manigifique
  13. c'est étrange je m'en douté un peu dans tous les cas j'adore le ton du journaliste dans Videoscope super révérencieux vis-à-vis de lui
  14. Le premier réalisateur de la franchise Candyman et de Anna Karenine revient avec un film qui se veut dans la droite lignée du cinéma 70's (interview dans Videoscope #58 de Bernard Rose) Boris Arkadin is a famous director of horror films from the 1960s. His last creation was so influential that a family of misfits decided to visit Arkadin's mansion. Boris is elsewhere and his wife and several friends are all murdered. With such a horrible act perpetrated on Arkadin's family he decides to go into seclusion and discontinue film making. Decades later he resurfaces and auditions actors for his new “horror” film. They are invited to his mansion, where unbeknownst to them they are already performing their rolls and Arkadin is filming it all for his snuff/porn site. All hell breaks loose and the film progresses to and unimaginably horrific ending which shocks even the most die hard horror fans. UK director Bernard Rose is no newcomer when it comes to horror movies, both the movies ‘Candyman’ and ‘Paperhouse’ were well received and have quite a cult following. His latest grisly turn may not have quite the same effect. We are greeted with a distraught husband besides a poker faced mid-wife waiting for a doctor, he arrives only to find the mother dead but movement still within the womb. The baby is ripped from its dead embrace and in true gothic fashion, every time the baby cries there are strange noises coming from the family tomb. But this is only a movie, the latest from horror maestro Boris Arkadin (Dutch actor Jeroen Krabbe in his best role since ‘The Fourth Man’). To the sounds of Helter Skelter Arkadin is called away from his dope smoking hippy guests to the cutting room and while away they are murdered in a Manson type massacre that resembles his latest masterpiece. Rose is playing with the audience here as he continues to mix styles and viewing formats, from the projected screen to PC monitors to camera surveillance to hidden cameras, but I am forgetting myself and jumping ahead…. With his wife and friends butchered and his baby ripped from his wife’s womb he becomes a recluse and shuts his doors to the world outside. Years go past and rumour has it that Arkadin will once again venture into the world of the macabre. Four actors are called to his Villa with a proposition in tow, they have to act out as the very victims from all those years ago and play against the house filled with mini cameras and microphones. It seems that he is broadcasting this live over the net. This is where the movie falls flat, it starts with a bravura opening and now goes into too familiar territory that was recently covered in the well made ‘My Little Eye’, the complete clunker and final nail in the Halloween coffin, ‘Halloween Resurrection’, and in the French gothic chiller ‘Deep in the Woods’, that have all been shown within the last five years and the casual horror viewer’s memory is hopefully more than that. He annoys his actors further by playing them off against each other and before you know it there is a van approaching the Villa (it’s also revealed that this was an old hospital from the War with operating rooms still intact) that carries a few odd characters called Youth, Teeth and X, again resembling the Manson troupe from before and more carnage ensues, or does it ? We also have someone that may or may not be the devil with a Texan drawl. Yeah it’s a neat idea, yeah it does challenge your viewing habits in the way that his previous ‘Ivans XTC’ did, but it is too familiar. As said, this plays more like Rose’s game, and he will get more of the jokes than we do, yes he is playing with the audience but when the ending is unveiled you feel more than cheated and this undermines any tension or feelings you may have had in a good way up to that point. Overall a sadly missed opportunity that showed so much promise in the opening. At present this is being shown as part of the Edinburgh International Film Festival and will be on a general release later in the year. source http://movies.monstersandcritics.com/reviews/article_9817.php/Movie_Review_Snuff-Movie site non officiel http://www.snuffmovie2005.com/ oh les jolies petites fesses
  15. Florent

    [Hk Video]

    Prévu à l'origine pour le 5 Juillet, le film fantastique coréen Apparition sortira finalement le 10 Août prochain dans la collection HK Vidéo. Après Phone en Août 2005, c'est au tour de ce nouvel inédit d'arriver directement en DVD dans une édition qui techniquement devrait se hisser au rang des meilleurs ouvrages de l'éditeur. Certes on ne trouve qu'un unique DVD dans ce digipack trois volets, mais l'éditeur propose tout de même quelques suppléments. Architecte d'intérieurs, Jung-won est sur le point de se marier. Un soir, il s'endort profondément dans le métro. Lorsqu'il se réveille en sursaut, il remarque que deux fillettes endormies sont restées dans le wagon. Le lendemain, il entend à la radio que les enfants ont été retrouvées mortes empoisonnées au terminus de la rame. L'image des fillettes le hante jusque dans son salon et c'est tout l'univers mental du jeune homme qui bascule dans le surnaturel. C'est alors qu'il rencontre Yun, une jeune femme souffrant comme lui de visions cauchemardesques... Le film sera présenté dans un transfert 16/9 au format respecté 2.35, accompagné de pistes Dolby Digital 5.1 en coréen et français, et de sous-titres français. Les suppléments comprendront : Making of Interviews Les choix de la réalisatrice Les Bandes-annonces Sortie : 10 Août 2006 source dvdrama Quelqu'un à un avis ?
  16. Les temps sont durs pour le commissaire Tanzi (Merli). Son patron trouve ses méthodes trop expéditives. Ce flic amer tombe sur un réseau de terroristes ultra violents et croise le chemin de Vincenzo Moretto (Tomas Milian), un criminel bossu qui a réellement existé à Rome dans années 40. Pour arrêter la folie cruelle du Bossu, le commissaire Tanzi est obligé de l'affronter avec ses propres méthodes... Découvert tout récemment grâce au dvd Néo, pourtant sa faisait un an que j’avais l’édition Nocturno. Maintenant obsolète car l’image de ce dernier est incroyablement laide par rapport au Néo. Il est nickel, pas une trace. Je dirais même qu’il est un peu trop propre à mon goût. Le côté pop des 70’s est bien rendu mais le côté malsain conforté par un grain très agréable est totalement effacé. Il ne manque sur le dvd de Néo qu’une interview (présente sur le Nocturno) d’Umberto Lenzi. Pour autant ce film est un agréable divertissement. Beaucoup de choses ont déjà été dites sur le film. Que se soit le climat politique lors de la réalisation, les acteurs (vraiment excellent, et Milian est outrancier au possible mais Dieu que c’est bon !), le genre… Un film important offrant à Maurizio Merli et à Milian deux personnages charismatiques qui seront par la suite utilisé à maintes reprises dans d’autres polizieshi. Pour l’anecdocte, le rôle de Merli aurait du être confié à John Saxon. Un genre fondé plus sur les acteurs que les réalisateurs, même si Lenzi, Vanzina ou Massi et d’autres ont marqué le genre par certains éléments. Pour Roma a mano armata, l’apport de Lenzi est son goût pour la violence (voir la séquence dans les abattoirs et la scène de viol). La qualité première de ses acteurs est de s’immerger totalement dans leurs rôles. Et si on peut les trouver un peu stéréotypés c’est justement pour être reconnaissable et donc assimilable par tous. Le film est un véritable puzzle, différentes intrigues se mêlent sans à priori et c’est dans les 10 dernières minutes que tout s’emboîte et on se rend comptes du talent de Sacchetti. Une tension et une opposition en crescendo, dont l’issue finale sera fatale pour l’un des deux personnages. A tous les niveaux, familiale, professionnel et politique, la corruption semble s’infiltrer. Cela renforce le sentiment d’une société et d’un pays corrompu jusqu’à la moelle. Une œuvre a la croisée des modèles américains et européens (français particulièrement) offrant une vision atypique au genre. A découvrir de toute urgence, si ce n’est déjà fait
  17. Désolé Jerry, je te vole ton thread pour annoncer une soirée fantastique le 10 juillet écoutez mes ami(e)s sur Arte à 20h45 La porte du paradis il s'agit de la version director's cut mais ce n'est pas fini car pour les amoureux de collant, de slip et de cap, nous avons sur M6 à 20 h 50 Superman et pour finir sur France 3 à 20h50 Quand les aigles attaquent .... pour moi ça sera le Cimino
  18. exceptionnel, magique merci Orange et Zizou toutoutou toudou toutoudou doudou...
  19. Florent

    Saw 3 - Darren Lynn Bousman (2006)

    c'est sans doute la seule chose qui réussisse sur cette franchise
  20. Bon un petit thread pour dire que le dernier numéro, #50, est excellent. Le sommaire Interview Cirio H. Santiago "The legendary King of the Philippines" 7 questions à Lee Young-Ae (héroïne de Lady Vengeance) The return of Kung Fy Theater Interview de Tomorowo Taguchi (Tetsuo)... ... et pleins de reviews... à et j'oubliais un dossier sur le Nunsploitation asiatique intéressant sans plus vivement recommandé http://www.asiancult.com/
  21. Florent

    Saw 3 - Darren Lynn Bousman (2006)

    voilà l'affiche d'un futur chef d'oeuvre: voilà, voilà... à part ça pas grand chose source http://www.dvdalliance.com
  22. une petite critique parue dans Libé Cinéma Dans un essai fouillé, l'universitaire et critique Jean-Baptiste Thoret opère une plongée dans le cinéma américain des seventies contestataires. Années 70 frénétiques Par Philippe AZOURY mercredi 21 juin 2006 Le Cinéma américain des années 70 de Jean-Baptiste Thoret, éditions Cahiers du Cinéma, 396 pp., 35 euros. l y a tellement d'images fortes dans le livre que Jean-Baptiste Thoret vient de consacrer au cinéma américain des années 70 que l'on a envie, avant d'en commencer l'éloge, de décrire une scène qui n'a jamais été tournée. Un de ces moments qui suinte l'époque. En 1969, Gram Parsons, archange du country rock, qui, à 21 ans, a déjà participé à la BO de The Trip, le film de Roger Corman, et initié les Byrds à la musique de Nashville, désire s'acheter un nouveau costume de scène. Pour cela, il va se rendre chez Nudies Rodeo Tailors. Là où venait se faire tailler un costard Hank Williams, le symbole yodélant d'une Amérique hantée (à 29 ans, Williams était une épave qui se chiait dessus). Parsons veut ce même atroce chamarré que portait Williams dans les années 40 mais, pour remplacer les doubles croches qui lui servaient de motif, il choisit une feuille de marijuana et des femmes nues. Révérence et insolence, hommage et sacrilège : tout l'esprit de la contre-culture américaine des seventies se retrouve là. Dernière frontière. Peu importe si cette anecdote concerne un musicien et non un cinéaste (on pourrait imaginer la même chose entre Monte Hellmann et la chemisette de John Ford), elle n'est pas pour autant hors sujet, tellement toute cette période bénie de l'histoire du cinéma se positionna à la croisée des chemins du rock, de la littérature, du journalisme, de la politique, et des modes de vie à libérer. C'est bien pourquoi le cinéma américain des années 70 est aujourd'hui la dernière frontière romantique de la cinéphilie. Elle a même dépassé en cote d'amour la Nouvelle Vague. La somme que vient de lui consacrer un de ses meilleurs connaisseurs, le jeune universitaire et critique Jean-Baptiste Thoret, est la première écrite en français. Entendre selon les règles, les habitudes d'approche, la volonté interprétatrice et le peu de goût pour le gossip de l'école française. Ça tombe bien : une histoire épique de cette génération est déjà sortie il y a quelques années aux Etats-Unis, d'abord sous le titre de Easy Rider & Raging Bulls, puis en France sous le titre de Nouvel Hollywood (traduit en 2002 au Cherche-Midi). Elle était signée du critique américain Peter Biskind. L'ouvrage, pour qui l'a un jour ouvert, est une référence et un régal : du montage financier de Bonnie and Clyde à la banqueroute effarante de la Porte du Paradis, on suivait avec Biskind cette aventure d'une décennie carabinée de l'intérieur. Les meilleurs moments du bouquin, ne nous le cachons pas, ne relevaient pas exactement de l'étude analytique. A moins de prendre en compte la consommation de cocaïne au gramme près de Martin Scorsese ou la bigamie chronique de Francis Ford Coppola pour des arguments propres à livrer les clés de leurs films. Mais il semblait impossible avant longtemps d'écrire un quelconque livre sur la même période : Biskind étalait une telle connaissance intime de la bande de cinéastes qui avaient pris de court les studios hollywoodiens et avaient laissé filer ­ dans la mégalomanie ou la poudre ou tout simplement parce que le vent contestataire avait fini par tourner­ leur chance de révolutionner de fond en comble le cinéma américain. Energie et dépense. Or l'approche de Thoret est la bonne. Il ne part pas de Biskind, il ne fait pas non plus comme si on ne l'avait jamais lu. Il imagine Biskind comme l'autre frontière de son écriture. Biskind décrit le nouvel Hollywood en caméra subjective, impliquée dans l'action ; Thoret va le regarder en plan large, en VO sous-titrée. Si bien qu'il prend juste la peine d'esquisser en quelques lignes le fil industriel de cette histoire de l'Amérique par ses films, préférant partir d'une idée, philosophique, qui flottait chez Gilles Deleuze (le premier à avoir vraiment pris cette école américaine au sérieux, c'est-à-dire collectivement, dans l'Image Temps) : un certain cinéma américain des années 70, jamais tout le cinéma américain des années 70. Celui, plus ou moins minoritaire, qui passe par les films de Monte Hellmann, Peckinpah, Scorsese, Penn, Coppola, Cimino, Rafelson, Altman, Friedkin, De Palma, Cassavetes, Kramer, Romero, Carpenter, Sarafian, Boorman, Eastwood, Kubrick, Malick, Lumet... Son attentisme, ou son hystérie, porte la marque d'un doute historique, les traces d'une crise. Cette piste, Thoret va la suivre, en explorant un concept d'«énergie» et de «dépense» qui va à l'Amérique comme un gant mais qui, en philosophie, a surtout été pensé en France par Georges Bataille et Pierre Klossowski. Que faire de cette énergie, comment la canaliser ou au contraire assister à sa propre dépense jusqu'à ce que la turbine à fonder l'Amérique neuve se consume d'elle-même ? Autant de questions à la démesure même de ce cinéma et du territoire qui le porte. Pour arriver, à terme, à quelque chose de très beau qui s'appelle l'épuisement, la fatigue. Il n'y a que les imbéciles qui s'indigneront que ce livre sans véritable frontière temporelle, comme pour démentir son titre si plat, commence sur En quatrième vitesse de Robert Aldrich, sorti en 1955. Cette enquête de Mike Hammer autour d'une boîte de Pandore plus ou moins atomique est bien le prologue d'une histoire qui s'est écrite selon deux voies parallèles. D'un côté, la voie Aldrich, surexpressive, épileptique, courant à l'asphyxie (Scorsese, Cassavetes, Lumet, Peckinpah pour héritiers), et, de l'autre, la voie Don Siegel, individualiste, choisissant l'effacement, le repli, la lenteur, le surplace, le désert, le silence (Hellmann est dans ce prolongement-là, Malik et Cimino aussi sans doute). Une qui extériorise sa question, l'autre qui brûle du dedans. Les deux servant à repenser l'altérité et la frontière. Le cinéma américain des années 70 apparaît adulte parce qu'il apprend, dans tous les sens et au milieu de ses propres contradictions, à faire rentrer dans le champ ceux qui étaient le hors champ de l'Amérique (l'Indien, le Black, l'homosexuel, le drogué, le marginal, le gauchiste). A la fin, c'est la famille Amérique, la maison Amérique, qui est repensée : les films de cette période sont tous, peu ou prou, des home movies. Un cinéma littéral. En regardant Thoret analyser ces films (Macadam à deux voix, Pat Garret et Billy le Kid, Soleil vert, Rollerball, Délivrance, Zombie, le Convoi sauvage, Voyage au bout de l'enfer), un par un et collectivement, parfois au plan près, on s'aperçoit que la grande puissance du cinéma américain, c'est qu'il ne dit jamais autre chose que ce qu'il veut dire. Il est univoque, littéral. Un matin, hélas, quand il est tombé entre les mains de gens qui n'avaient plus rien à lui faire dire, historiquement parlant, il est devenu simpliste. On trouve dans le récent n° 3 (consacré à Peckinpah) de Panic, la revue que codirige Thoret, un entretien entre ce dernier et Peter Biskind. L'Américain (dont le Cherche Midi a traduit cet hiver le passionnant Sexe, mensonges et Hollywood, consacré aux années 90) explique à son homologue français ce qui s'est perdu entre les années 70 et aujourd'hui : «Les USA sont isolés, la prospérité les place sous cloche. Les films américains actuels, même les plus indépendants, ne traitent pas des problèmes auxquels les autres pays sont confrontés [...] Quand vous regardez dans les coins des films des années 70, il y a toujours une télé allumée et vous voyez ce qui se passe dans la réalité. C'est une impulsion de nature politique que d'introduire la réalité.» source http://www.liberation.fr/page.php?Article=391877#
  23. Florent

    Coffret Peckinpah en Zone 1

    t'inquietes pas je les attends avec impatience bordel ils (avec La horde sauvage) étaient annoncés pour le 21 et finalement ils sont repoussé jusqu'au 28 juin . Pour Pat & Billy, je l'ai revu tout recemment pour me permettre une future comparaison mais c'est sur que la cassette RCV diminue la beauté du film. ...putain plus qu'un jour !
  24. Florent

    EIGA GOGO! cinéma japonais

    Une nouvelle mise à jour sur le site avec un intéressant dossier sur Slocombe pour ceux qui ne le connaissent que de nom comme moi, à découvrir de toute urgence http://eigagogo.free.fr/Personnes/Romain_slocombe/slocombe_1.htm
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