Florent

Je fais ma demande ici car moi pas avoir trouvé dans a section forum Allan ! Allan ! Allannnnnnnn ! Ayé j'ai eu l'autorisation de mes parents pour demander l'accès au Nandré Ils m'ont dit que j'avais le droit de voir des femmes toutes nues et des hommes aussi et parler de pleins de choses qui ont une importance vitale alors si tu veux bien gentil petit Allan ouvre me moi la porte du Nandré pour que je me dépucelle les yeux et la tête, merci petit Jesu.. Allan PS : ne lisez pas ma présentation car j'étais jeune et inexpérimenté en temre de présentation, vous êtes mon premier forum (après Kult VHS )... oui j'étais vierge avant

4 ième album et c'est un nouveau chef d'oeuvre, magnifique ! http://www.trailofdead.com/ http://www.myspace.com/trailofdead

Hkmania a fait le bilan du palmarès d'Asie Expo et le film a été classé 2ième après FURUSATO JAPAN PRIX DU PUBLIC DU FILM D’ANIMATION 1er : FURUSATO JAPAN de Nishizawa Akio (Japon) 2ème : PAPRIKA de Satoshi Kon (Japon) 3ème : FULLMETAL ALCHEMIST de Seiji Mizushima (Japon)[/url]

Merde je pensai avoir une copie...je veux dire un dvd de Minority Report est j'ai nada donc MrTos ne t'inquiètes pas je compte bien défendre ma position Pour commencer le débat autour de Spielberg, auteur politique, je te renvoie à un article dans les Inrocks #569 du 24 octobre 2006 de Jade Lindgaard. Article dans lequel elle fait un parallèle judicieux entre le film de Spielberg et la loi Sarko. Ce dernier avait dit à Toulouse en Février 2003 "La meilleur prévention, c'est la sanction". (Systèmes des pré-crimes dans Minority) Sous ce slogan publicitaire se cache (quelque chose de grave c'en est sûr) mais aussi la première piste pour interpréter Minority Report comme un pamphlet politique de Spielberg envers un monde qui se rigidifie sur ses convictions face à une menace (menace que l'on retrouve au centre de La guerre des Mondes, film post 11 septembre). Les lois sécuritaires passaient après le 11/09/01 aux USA viennent compléter le matériaux de basse du livre de Dick. Je n'ai pas lu Dick (j'ai tenter mais peut être étais-je trop jeune ?) Pour autant ce qui était science fiction devient réalité des deux côtés de l'Atlantique. Sous prétexte qu'elle veut rendre la société Française, la loi Sarko tente d'intervenir dans des domaines soit totalement autres soit à la périphéries du sujet principal : enrayer la délinquance. Vous voulez des exemples : - la pornographie - la possession de chien dangereux - la consommation de drogues - les conditions d'accueil des gens du voyages - les infractions du code de la route,... Ce petit pêle-mêle montre la dangerosité d'un homme comme Sarkozy qui sous sa loi veut faire à la manière d’un cheval de Troie limiter nos libertés. Allan t'énerves pas je ne fais pas du hors sujet vu que c'est également au centre de V Bref pour résumer sur ce premier point, on constate que le film de Spielberg témoigne du tout sécuritaire au point que l’acte sera puni avant d’être commis. Dans le film si je me souviens bien c’était des êtres (des crânes d’œuf) qui permettaient l’interpellation (désolé je n’ai vu qu’une seule fois le film au cinéma) en France Sarko compte se fonder sur un registre national (voire pourquoi pas dans les prochaines années Européen) des populations « à risques » pouvant entraîner des débordements. Voilà je préfère revoir les films mais pour moi il ne fait aucun doute que Spielberg est (Minority, Guerre des Mondes et Munich) devenu (plus/moins ?) politique. Munich tente au fond de rechercher les causes du Terrorisme par le nœud de toute l’histoire. Même si j’ai conscience que le conflit Israel/ Palestinien n’est pas la seule source du terrorisme mais une composante importante. Spielberg tente par son film de comprendre les conséquences actuelles en revenant sur la genèse du problème.

bah oui et non (une vraie réponse de Normand ) pour autant je n'aime pas croire que tout le monde suit le même mouvement La seconde guerre mondiale a montré en France comme en Allemagne (car on oublie trop souvent qu'en Allemagne il y avait des résistants) la résitance à contribuer à la libération de la France. V pour Vendetta dépeint un monde dans lequel l'homme est un monton et la faible résistance est inéfficace mais heureusement V et ses explosifs sont arrivé Je ne crois pas au messie et à l'homme providentiel que représente V. Pour rentrer dans la légende V se sacrifie mais démontre son côté narcissique, il a conscience de ce qui l'a mis en place et son existence est étroitement lié à cette révolution et la fin de Suttler. Son obsession a prit le pas sur l'entreprise libertaire même si le résultat est une prise de conscience et une révolution. Le désir de V est avant tout égoïste. ok laisse moi le temps je me fais cet après midi Minority Report pour commencer et dans les prochains jours la suite pour bien avoir les idées fraiches. Pour moi toute démarche artistique est un acte politique, Spielberg, Woo ou Kassovitz sont des réalisateurs à qui ont peu attribuer une vision artistique et politique.

excellent Nonstop (même si je n'est entendu que "Devant Ma nuque") Mais l'ablum était un peu cher à la Fnac... maintenant je regrette

Excellent ! j'adore ! le film souffre d'un manque de rythme mais Hill nous signe un excellent polar/ film noir et le final dans le cimetièrre superbe enfin au format 4/3 de la cassette c'était déjà super alors j'imagine sur le dvd au format respecté, ca doit être le bonheur et Mickey bien avant Sin City montre à quel point c'est un excellent acteur, digne d'un Pacino ou d'un De Niro avec une gueule et une transformation incroyable.

je mets un avis et boom c'est l'explosion autour de moi, j'ai l'impréssion d'être dans un champs de mine bref, je vais me remater les films pour pouvoir défendre mon point de vue sur Spielberg et pour contenter la meute je pense que tous ses films peuvent être vu comme des paraboles de problèmes très actuels. La période d'Amistad Soldat Ryan...etc est très pathos je le conçois mais c'est pour cela que ces dernier film prennent un virage à 180° et ce qui paraissait souterrain (l'aspect politique) devient le moteur de ses films. Donc je préfère revoir les films pour m'assurer de toutes les conneries que je vais dire En ce qui concerne V même si il y a personne dans les batiments pendant leur destruction, j'imagine que c'est le coté anarchiste de l'entreprise qui à du vous plaire Le changement commence toujours par la destruction de symboles (voir l'Irak) je trouve cela vain et facile, détruire témoigne de la faiblesse du propos de V et je trouve dangereux de montrer que (même si c'est malheureusement vraie) que seul la violence apporte des révolutions. le pouvoir des armes sembles plus puissant que le pouvoir des mots où des idées. le peuple, la populasse est traitée de boeuf écervelé qui change d'avis comme de chaussette des vraies girouettes ces humains. L'espèce humaine est caricaturé tantôt un dictateur tantôt un démagogue qui ne propose rien d'autre que la destruction et après... Je ne dis pas que le monde de Suttler est bon mais V n'est pas le film politique de l'anne 2006 que l'on veut nous faire croire. V ne fait pas de proposition juste un retour en arrière. Bon il faut que je relis un peu tous les messages pour faire de vraies et bonnes interventions alors ne pensait pas je me défiles face à vos remarques pleins de bisous bande de méchants

TU MERITE LA PEINE DE MORT !!!!! dommage que le dvd midnite movies est recadré tout dépend si on la même définition d'un chef d'oeuvre et si elle s'applique à la Cannon En ce qui concerne le dvd est ce que les deux versions sorties par la MGM sont recadrées ? ca serait une déception car la vidéo Delta montre durant le générique le (scope ?) format original et je suis perduadé que le film gagne à être vu dans son format original.

Je me suis enfin décidé à regarder ce film de Pyun après avoir entendu beaucoup de mauvaises choses sur lui. Alors quand est-il ? Et bien avouons le, cette production Cannon n'est pas un chef d'oeuvre (mais est ce que la Cannon a réellement produit des chefs d'oeuvres ? ). Pour autant j’ai regarder cette honnête série B sans déplaisir alternant sourire et léger ennui. On retrouve cette facilité de Pyun à mixer diverses influences. L’aventure fantastique commence comme un teen-movies pour bifurquer vers le film d’aventure pour être finalement un film de science fiction. Le fan que je suis de Pyun apprécie cette manière de conjuguer les univers pour aboutir à une vision personnelle. Comme dans bon nombre de ses films on retrouve cet attrait vis-à-vis de la robotique et des mondes dans lesquels la technologie acquiert une place prépondérante. Malgré un budget sûrement des plus serrés, Pyun arrive (grâce à ces fameux filtres) à donner une touche à cette aventure qui lui confère un charme indéniable. Comme pour tous ses films, Pyun ne manque pas d’idées malheureusement le scénario souffre d’un manque évident soit de construction soit de développement qui rendent le film brouillon, mais les 1h 30 sont un peu court pour amener aux personnages une épaisseur plus important. Malgré tout le personnage principal de Wanda Saknussemm (Kathy Ireland) est attachant. Alors oui sa voix est stressante (j’ai vu le film en vf) mais cela lui donne une certaine sympathie. Son côté un peu bête la rend tout mignonne et dès les premières minutes on imagine que cette jolie américaine va se transformer en sex symbol. Avec moi le mythe du vilain petit canard marche à chaque fois. Le film ne cache pas ses ambitions de conte moderne ou de production familiale avec ses intertitres au début et à la fin du métrage. La question est de savoir si ce film est une simple commande ou si Pyun (co-scénariste) est à l’origine du projet ? Un film mineur dans l’œuvre d’Albert Pyun mais qui conserve un intérêt certain pour appréhender une filmographie des plus cohérentes.

Voilà ce que j'en disais : Nous sommes face à une œuvre calibrée pour satisfaire toutes les personnes empruntes d’un esprit libertaire. Une liberté qui se résume bien trop souvent à la condition individuelle. A mon avis le film est trop manichéen. A la violence d’un état dictatorial, nous avons un terrorisme « feux d’artifice ». Et pourtant toutes révolutions résultent des morts. Nous avons bien les victimes de la mise en place de l’état dirigé par Sutler mais par contre les morts possibles lors de la destruction du palais de justice ou du parlement ne sont jamais évoqués. Victimes sans aucun doute de la « guerre propre » terme si courant au Etats-Unis. Peut être n’y avait-il personne mais pour autant aucunes images viennent contredire mon argument. Certes le bien collectif ne peut malheureusement passé que par la mort et la souffrance d’autrui, ce qui est le lot inévitable de chaque guerre mais le réel problème et cette façon d’opposer un terrorisme dure et une version light. Pour autant c’est le peuple qui à mis en place la dictature de Sutler ou du moins une image de démocratie. Motivé par la peur, les gens se sont laissé manipulé par Sutler comme ils sont manipulés par V. Pendant toute la durée du film, je n’ai cessé d’avoir l’impression de voir un film de studio calculé et prémédité. Visant à offrir un simulacre de vérité (et de réalité ?) une échappatoire pour les gens face à la morosité de la vie et à leurs sentiments de contrôle qu’exerce l’état. A cause d’une réalisation plate, le film devient creux d’enjeux, car ils n’ont de volonté que de divertir. Malgré la force de certains plans (les charniers) qui font liens avec les multiples guerres qui ont marqué le XXième. Donc pour moi V est un film avec des qualités scénaristiques évidentes (merci Alan Moore) mais à la réalisation vide de sens et de recherche. Si on recherche réellement un cinéma et un cinéaste (américain) ayant un discours politique, il vaut mieux se tourner et (re)voir les films de Steven Spielberg. Qui a su en trois films (Minority Report, La guerre des Mondes et Munich) montré à quel point il était un cinéaste important et passionnant…..

merde alors j'ai l'impréssion de ne pas avoit vu le même film. J'ai trouvé ça fade de bout en bout malgré le matériau superbe d'Alan Moore... d'un coup j'ai envie de le revoir EDIT : putain je viens de regarder le thread, y a pu mon (superbe ! )avis

c'était la bonne époque de "Up in smoke tour" depuis X Zibit c'est un peu perdu, Restless reste un excellent album (son premier platine grâce à Dre) d'un point de vue musicale par contre question paroles c'est nettement moins tranchant par moment et on se retrouve face à du "banal" style west coast avec les filles, les flingues etc...Restless reste à part dans la carrière d'Xzibit qui a le cul entre son public mainstream et des ambitions artistiques plus "nobles" d'un point de vue des thématiques Dragonball tu peux écouter le titre d'X à ce lien et je te conseille le site 90bpm et son forum pour télécharger les derniers morceaux Hot du moment http://www.90bpm.org/php/0pub/temp/Xzibit_Concentrate_prod_RickRock.mp3

après mon post chez fait un petit tour et je l'ai trouvé et tu as (un peu) raison même si moi j'aimais bien les titres R&B du précédent album (principalement du aux Neptunes que j'adore ) mais bon le cd est pas mal sans plus Le hip hop mainstream est de plus en plus fade et tourne aussi rapidement que du lait rien de mieux qu'un bon sample ou un piano à la old school avec des lyricsts qui déchirent car après l'effet de nouveauté on passe à autre chose sans regret. Malgré tout à écouter pour constater que le chien fait toujours arwf! arwf! awrf! .... ok je sors Edit à propos de Dre un des titres produit par le bonhomme repompe Stan ou un autre titre d'Eminem

des vrais, des opérés car moi j'ai conservé mon costume trois pièces .... ou tu voulais juste dire que Joe est un trans

Perdu! C'est écran large qui a piqué la news sur Zonebis Zonebis devient un média important lu surement par des décideurs, des éditeurs (Le Chat qui fume ça c'est sûr ) Allan peut être fier

Voilà la nouvelle livraison du chien qui sent de plus en plus bon, jugez en par vous même avec le tracklisting, spécial dédicasse à DPG et surement le Wonkley qui apprécieront cet album - Intrology - feat George Clinton (Prod. Battlecat) 2- Think About It (Prod. Frequency) 3- Crazy - feat Nate Dogg (Prod. Fredwreck) <- en écoute sur le site 4- Vato - feat B-Real des Cypress Hill (Prod. The Neptunes) 5- That's That Shit - feat R Kelly (Prod. Nottz) 6- Candy - feat E-40, Tha Dogg Pound, MC Eiht & Goldie Loc (Prod. Rick Rock) 7- Get A Light - feat Damian Marley (Prod. Timbaland) 8- Gangbangin' 101 - feat The Game (Prod. Terrace Martin & Niggaracci) 9- Boss's Life - feat Akon (Prod. Dr Dre) 10- L.A.X - feat Ice Cube (Prod. Battlecat) 11- 10 Lil' Crips (Prod. The Neptunes) 12- Round Here (Prod. by Dr Dre) 13- A Bitch I Knew (Prod. Rhythm D) 14- Like This - feat Western Union, Latoiya Williams & Raul Midon (Prod. Soopafly) 15- Which One Of U - feat 9 Inch Dix (Prod. 1500) 16- I Wanna Fuck You - feat Akon (Prod. Akon) 17- Psst ! - feat Jamie Foxx (Prod. Jamie Foxx, N8 & Brainz) 18- Beat Up On Yo Pads (Prod. Mr. Porter) 19- Don't Stop - feat Kam, MC Eiht, Goldie Loc & Kurupt (Prod. THX) 20- Imagine - feat Dr.Dre & D'Angelo (Prod. Dr Dre) 21- Conversations (Have To Talk With God) - feat Stevie Wonder (Prod. DJ Pooh & Stevie Wonder)

donc le nouveau vient de sortir avec un sommaire des plus alléchant Mad Asia n°6 vient de sortir, avec au programme de ce nouveau numéro : Paprika : critique + interview du réalisateur Satoshi Kon. The Host : critique + interview du réalisateur Bong Joon-ho. Negadon : critique + interview du réalisateur Jun Awazu. Dossier : les films de monstres géants oubliés du Japon. Dragon Tiger Gate. Dossier Catégorie 3. Best of film trash. Infernal Affairs 2 & 3 : critique + interview Andy Lau. Battle of Wits : preview + interview du réalisateur Jacob Cheung. Junji Ito, le maître de l'horreur. Interview carrière Ryuhei Kitamura + une floppée de chroniques et rubriques, touchant aussi bien à l'actualité qu'au passé des cinémas d'Asie. Par contre pas de version avec dvd dommage

oauih j'aimerai bien lui montré mon petit ouvrier

D'accord avec vous, elle vous fait même des bisous [EDIT : Normalement il y a trois photos de Charlotte la bouche en cul de poule mais malheureusment elles n'apparaissent plus vous pouvez toujours vous rincer l'oeil sur ce site http://www.oricap.org/index.php

d'un côté il a juste vu la news sur Ecranlarge ou pas en fait j'en sais rien bref tout ça pour dire que le trailer est (trop ?) sobre que l'accent semble être mis sur l'enquête en esperant que que le tueur est une place plus menacante car là pour le coup on est loin de Seven ou du Silence des agneaux voire de Resurrection pour autant quelque plan m'ont donné des frissons tellement c'est (trop ?) beau

Vu cet après midi et c'est terrible, j'ai pas encore mis mes idées aux claires pour dire quelque chose de plus intelligent que Allan (....quoique c'est pas difficile en se forçant un peu ) mais c'est fabuleux. Par contre dès les 5 premières minutes je me doutais ATTENTION SPOILER du double ainsi que du jumeauATTENTION SPOILER à part ça le film est excellent, tout est parfait, on est littéralement transporté du début jusqu'à la fin au début du XXième, un grand moment de cinéma pour ma part

j'espère en coffret car le prix du dvd à l'unité me freine à chaque fois. Le Shiba qui vient de sortir à 19,99€ à beau me faire de l'oeil je trouve cela un poil trop cher pour une vostf

Plus d'info sur l'arrêt du festival sur dvdalliance http://www.dvdalliance.com/article.php?sid=12323&order=0 Comme nous l’avions annoncé lors de la cérémonie de clôture du 10th Cinénygma Luxembourg International Film Festival, le conseil d’administration de Cinénygma a.s.b.l. a décidé que cette 10ème édition du festival était la dernière. L’a.s.b.l. Cinénygma en elle-même ne sera pas concernée, et restera opérationnelle pour d’éventuels autres projets. Les raisons de cette décision sont multiples et variées. Il s’agit en réalité d’une accumulation de faits et/ou d’événements récents ou plus anciens qui peuvent être de nature financière, personnelle ou encore organisationnelle. Depuis que le festival reçoit des aides financières de l’Etat par le biais du Film Fund Luxembourg, celui-ci a toujours essayé d’augmenter notre budget, mais ceci s’est avéré impossible puisque le budget propre du Film Fund n’augmentait pas lui-même. Cinénygma n’a jamais exigé une part plus importante du budget du Film Fund, car nous pensons que celui-ci doit être dédié aux productions et aux co-productions ainsi qu’à la promotion de films nationaux. Il est important de souligner que lors de la première convention entre l’Etat et notre a.s.b.l., le Ministère de la Culture avait décidé que le soutien à notre festival devait incomber au Film Fund Luxembourg et non au Ministère de la Culture lui-même. Il y trois ans, le festival a déjà dû faire un pas en arrière (durée du festival et nombre de séances en baisse) avec la promesse d’un soutien financier plus important et d’une perspective de développement dans le futur. Malheureusement, même avec le soutien et la pression exercée par le Film Fund Luxembourg au plus haut niveau de l ‘Etat mais également au niveau de la Ville de Luxembourg, nos réels besoins financiers n’ont pas pu déboucher sur une augmentation satisfaisante de notre budget ou sur une aide matérielle ou encore sur une mise à disposition de personnel. A deux reprises l’échevin culturel de la Ville de Luxembourg nous a accordé un rendez-vous mais à chaque fois, la Ville de Luxembourg a déclaré ne pas vouloir accorder de subsides à des « clubs ». Nous avons bien sûr fait plusieurs propositions à l’Etat et cela, sans relâche depuis 2003, mais également sans succès. Notre budget annuel en espèce et en nature s’élève en tout et pour tout à 350.000 €. Cela est loin d’être aujourd’hui suffisant. Rappelons que le festival a une structure archaïque: 2 personnes travaillent à plein temps, utilisant leurs propres ordinateurs ou téléphones ainsi que du mobilier payé par leurs propres moyens. Un loyer à payer chaque mois pour des bureaux, des frais fixes, des taxes, comme toute société commerciale. De mauvaises langues disent que 2 personnes c’est déjà trop, et qu’avec plus d’argent on ne pourrait de toutes façons pas faire mieux. Il faut savoir que le travail d’organisation d’un festival ne commence pas lors de l’ouverture et ne se termine pas lors de la clôture ; la raison pour laquelle le festival à un tel succès est due au travail sans relâche des organisateurs au niveau de la presse nationale et internationale, au niveau du marketing et du sponsoring, au niveau de la création de contacts au niveau international, etc. Le bénévolat est très important mais malheureusement, le bénévolat ne marche pas à tous les niveaux et des personnes prêtes à prendre des responsabilités à côté de leur travail journalier sont rares mais nécessaires au bon fonctionnement du festival pendant toute l’année. Il faut aussi souligner que pendant l’année, d’autres travaux incombent aux organisateurs comme par exemple, le fait de représenter officiellement le pays dans d’autres festivals en tant que membres de Jurys ou bien de représenter le Luxembourg au sein de la Coordination Européenne des Festivals de Cinéma (membre du bureau exécutif pendant des années) ainsi qu’au sein de la Fédération Européenne des Festivals de Films Fantastiques (vice-présidence). Par ce biais, le Luxembourg était représenté dans le programme 15X15 le patrimoine cinématographique européen et dans le programme Docs in Europe. Grâce à ces deux programmes, des films luxembourgeois ont pu être montrés dans des centaines de festivals de films à l’étranger. Il s’agissait du long métrage Troublemaker ainsi que des deux documentaires Le pont rouge et Vu Feier an Eisen. Le festival Cinénygma était aussi l’initiateur du programme Europe in shorts fantastique qui a pu être montré pendant 3 ans dans l’Europe entière. Toujours soucieux de la production luxembourgeoise, le festival a programmé chaque année des oeuvres luxembourgeoises et, grâce au festival 2005, le film de Beryl Koltz Starfly a remporté cette année au mois d’août le Méliès d’Or pour le meilleur courtmétrage fantastique européen. L’année prochaine, la Ville de Luxembourg a décidé de soutenir un nouveau festival de films qui se fera dans le cadre de Luxembourg 2007. Nous déplorons que la Ville de Luxembourg et Luxembourg 2007 préfèrent soutenir un nouveau festival de films en 2007 qui a été acheté en dehors du Luxembourg et de la Grande Région et ceci, pour un budget impressionnant de 500.000 € hors sponsoring privé. Dans ce contexte il faut ajouter que si des membres de Cinénygma avaient été impliqués dans l’organisation du festival, ce qui avait bien été proposé à un moment donné, l’équipe luxembourgeoise aurait été réduite à un rôle passif de gratte-papier et avec des conditions de travail affligeantes. Il est clair également que le sponsoring en 2007 sera surtout consacré à des manifestations ayant lieu dans le cadre de Luxembourg 2007 et qu’il sera donc très difficile pour nous, de trouver de nouveaux sponsors puisque le soutien de nos sponsors principaux ne suffit plus. Le soutien du programme MEDIA de la Commission Européenne a été diminué de 50% en 2006 et il est évident que ce soutien ne sera plus accordé l’année prochaine puisqu’il est destiné à aider à priori de nouveaux festivals, ce qui n’est plus notre cas. Vu de l’extérieur, le festival serait en pleine croissance. Les chiffres de cette année le prouvent : la vente de billets pour les films du festival a progressé de 83% et l’intérêt porté par la presse, y comprit internationale, était encourageant : “Dans la catégorie "Festival Fantastique qui est en train de prendre du poids", Cinénygma se pose là (…) on ne saurait trop vous conseiller de faire un tour à ce festival on ne peut plus recommandable. Car mine de rien, à part Gérardmer et l'Etrange Festival, on n’a pas grand chose à se mettre sous la dent(…)” Mad Movies (France) Pourtant, de l’intérieur, le festival est malade. Financièrement surtout, la situation est devenue beaucoup trop compliquée et aucune perspective à long terme n’est envisageable. Les organisateurs sont las et déçus de faire chaque année les mêmes demandes qui n’aboutissent pas. Ils sont las de devoir refuser la venue d’une star ou d’un film pour des raisons financières. Pourtant, au niveau international, le respect et l’intérêt est grandissant et les demandes de participation de films de hauts niveaux n’ont jamais été aussi importantes. Il est donc difficile et ridicule de retourner en arrière, et pourquoi, pour qui ? Après 10 ans d’effort, de privations et de ténacité, la force n’est plus avec nous, et l’envie non plus. Sans que personne ne réagisse vraiment, c’est donc tout un pan de notre histoire personnelle qui s’écroule et par la même occasion, un peu de l’histoire culturelle du Luxembourg. Mais rassurez-vous, cela ne servira de leçon à personne. D’autres manifestations disparaîtront régulièrement faute de politique culturelle cohérente et, passés les fastes onéreux et ostentatoires de l’année 2007, le Luxembourg sombrera à nouveau dans sa torpeur culturelle de petite ville bourgeoise introvertie. Merci à tous nos fidèles sponsors, partenaires, bénévoles et amis qui nous ont encouragé et qui on cru en nous. Merci au Fonds de Soutien à la Production Audiovisuelle pour toute son aide. Merci à notre formidable public qui nous a soutenus toutes ces années ! Le conseil d’administration de Cinénygma a.s.b.l. Romain Roll, Solveig Harper, Duncan Roberts, Stéphane Caboche, Pascale Michalski.