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Florent

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Tout ce qui a été posté par Florent

  1. Florent

    Skinheads - Greydon Clark - 1989

    bah d'un côté il y a tellement d'abruti qui prennent tout au premier degrès qu'ils seraient capable d'élever ce film au rang de chef d'oeuvre donc perso j'ai du recul, un second degrès et à priori tous ici nous l'avons mais d'un autre côté quand je vois la montée du nationalisme en Europe il y a des questions à se poser
  2. Du Hip Hop version Definitive Jux (c'est -à-dire le label d'El-P) donc très très bien produit même trop à tel point que je préfère la version instrumentale et oui je fais partie des 20 000 chanceux qui ont la version chanté et la version instru Les paroles sont monstrueuses (reproduite dans le livret )
  3. Yolanda Bell, jeune chanteuse de bolero, se refugie dans le couvent des Redemptrices humiliees apres la mort de son ami Jorge par overdose d'heroine. Elle est accueillie avec joie et la mere superieure lui avoue son admiration pour son art. Peu a peu s'etablissent entre la pecheresse et son sauveur les memes relations autodestructrices que Yolanda entretenait avec son ami. Quatrième long métrage de Pedro Almodovar est un film ou le scénario (la chanteuse qui perd ou assassine son compagnon) ouvre vers une narration totalement débridée et Almodovar laisse au fur et à mesure toutes les histoires en suspension pour se concentrer finalement sur les relations (amoureuses ?) entre les femmes du couvent. Alors que l’on pensait assister à une banale enquête policière pour retrouver la jeune femme et bien celle-ci disparaît au profit du récit d’une religieuse écrivain puis sur la fille d’une marquise partit en Afrique et qui est finalement morte mangé par des cannibales … à cela s’ajoute un tigre qui aime le tam-tam, la sœur rat d’égout (véridique !) qui prend du lsd , la directrice du couvent prend de l’héroïne ou de la cocaïne selon la disponibilité…mais il y a de plus en plus pénurie car la marquise maintenant veuve refuse de continuer la subvention commencé par, feu, son mari…la solution que trouva la directrice sera de partir en Thaïlande pour importer de la drogue. Voilà un pêle-mêle des différentes lignes scénaristiques qui convergent dans le film. Almodovar ne tomba pas dans la comédie mais avec le talent qu’on lui connaît place quelque tacles contre la religion, sur les hommes pour nous donner l’exemple d’un amour fraternel entre des femmes dévouées à l’église mais surtout à la mère supérieure qui les à sauvés de leur destin que l’on présume tragique. Un film dans lequel la comédie n’est jamais loin du quotidien des femmes espagnoles, ou le tragique flirte avec la farce. Sûrement par le plus beau, ni le meilleur film de son auteur mais un film frondeur… et ça fait du bien .
  4. Rong, une jeune Thaïlandaise, est tombée amoureuse de Min, un immigré clandestin birman. Elle paie Orn, une vieille femme, pour prendre soin de Min, pendant qu'elle cherche un endroit où ils pourront vivre leur bonheur. Un après-midi, Min emmène Roong pique-niquer dans la jungle, où ils se sentent libres d'exprimer leur amour. Orn, de son côté, est également allée dans la jungle avec Tommy, l'homme qui travaille avec son mari. Une overdose de bonheur risquerait-elle d'avoir des effets secondaires ? Enfin vu et j’enchaîne avec Tropical Malady, son deuxième long métrage. Blissfully Yours est le premier film de fiction d'Apichatpong Weerasethakul. Et il faut l’avouer même si mon avis est encore en maturation est une réussite aussi bien qu’un désastre ! Tout dépend – à mon avis – de quel point de vue on se place. Pour autant il faut reconnaître une maîtrise incroyable de la part du réalisateur Thaïlandais. Il avait (je crois) 21/22 ans lors du tournage. Pour moi le film peut être une grosse boursouflure sans scénario, sans rythme, sans rien du tout, juste une bulle de savon. Alors oui c’est joli, c’est de la poésie numérique, 24 vers par seconde mais cela peut-être considéré comme vain. Ou bien le film est un merveilleux « objet » artistique à la croisée du cinéma (vérité), de l’installation numérique. Je ne sais quoi penser, j’ai envie de l’aimer mais j’ai peur de me faire avoir, un peu comme avec les filles populaires. On a envie de les aimer (violement ou tendrement) mais d’un côté on a envie de montrer notre décalage par rapport à la pensée ambiante. Dans le cas du film, la presse est unanime et personnellement je préfère les films qui dérangent, qui piquent aussi bien les yeux que le cerveau, bref j’arrête mes digressions… Le scénario est un « prétexte » pour de long plan, ou la féerie n’est jamais aussi proche que de l’exaspération. On ressent la dilatation comme un « vous avez vu je suis capable de faire des scènes de plus de 5 mn, c’est de l’Art ! »… D’un côté ce n’est pas étonnant lorsque l’on sait que le film est (une coproduction avec la France ?) aidée par Chantal Akerman … le passé d'Apichatpong Weerasethakul lorsqu’il était documentariste et artiste se ressent (trop ?) dans le film. Durant tout le film mon cœur a balancé. Je n’ai pas (au début) réussi à m’abandonner mais finalement on se surprend à la moitié du film à aimer, à respirer avec les personnages ? les comédiens ? les personnes car se sont des acteurs non professionnels qui sont dirigés? par Weerasethakul. Et la narration en filigrane (un clandestin en Thaïlande) requiert une poésie et la jungle semble être son refuge. Une jungle dans laquelle les corps font l’amour, se cache, se libère du temps, de l’espace. Le film touche à la perfection dans la description des relations amoureuses, des effleurements, aux caresses, la caméra a toujours le recul (la pudeur ?) dévoile une intimité magnifique et les plans de nudité (une scène de coït, un sexe d’homme caressé frontalement) revêtent une expression de liberté charmante. Un film hypnotique à la réalisation incroyable, un moment de cinéma expérimental. Un film troublant car vrai, un film finalement bien plus politique qui n’y parait, bref énormément de chose à dire sur un film qui fait l’économie de parole pour laisser l’image envahir notre espace, notre tête, notre vie.
  5. Victor Plaza vit une nuit d'amour avec Elena, qu'il vient de rencontrer. Mais, lorsqu'il se présente chez elle quelques jours après leur brève rencontre, ce n'est pas lui qu'Elena attend mais son dealer. L'intrusion de deux policiers au sang chaud dans leur histoire complique la situation, au point de bouleverser la vie de chacun. Plus je découvre la filmographie d’Almodovar, plus j’apprécie son style. Ses films sont emprunts d’un érotisme incroyable (ceci est certes une vérité établit depuis bien longtemps mais c’est tellement vrai alors je ne me gêne pas) ainsi qu’une justesse dans la description des relations humaines, et ce « En chair et en Os » ne déroge pas à la règle. Le film s’ouvre sur un flashback avec Penelope Cruz en pute (mais ça on le sera bien après) sur le point d’accoucher. L’intérêt de ce prologue est autant scénaristique que visuel. Puisque Almodovar fait des longs mouvements de camera, sûrement à la louma, qui paraissent (à mon avis à l’opposé de son style mais à vrai dire je ne connais pas assez son œuvre pour juger) un peu inutile. On a surtout l’impression que Pedro se fait plaisir avec les sous de Bouygues (Production Ciby 2000 oblige) pour revenir à son style plus cousu contenant de très bonne idée de mise en scène ou de plan (le plan du cimetière, la succession de gros plan en adéquation avec le clic de l’appareil photo). La musique est (comme toujours ?) sublime emprunte d’une mélancolie jubilatoire… Bref un film à (re)découvrir qui je pense est un point charnière dans l’œuvre du cinéaste espagnol. Un film qui inaugure une période plus sombre, plus pessimiste mais toujours aussi flamboyante…Encore ! A noter que la scène qui illustre l’affiche du film m’a étrangement fait penser à la scène de sexe dans History of Violence de Cronenberg…et plus j’y réfléchis plus je me dis que leur œuvre ont des thématiques (la chair, le sang, le corps, le sexe,…) assez similaires
  6. Les deux grands films de cette année 2006 ont en commun de raconter une histoire d’amour impossible dans l’espace (et le) temps. Miami Vice et The Fountain sont soutenu, outre une magnifique réalisation, par un fil scénaristique très fin et précieux. Un fil d’amour tissé entre des êtres dont la vie et le destin semble inéluctablement les séparés. The Fountain a été un choc bouleversant. Au-delà de l’aspect trip new age métaphysique mystique, les questions amoureuses développées n’en sortent que plus belles. Mon côté fleur bleue comme pour Miami Vice fut touché par la délicatesse de l’interprétation par le soin du réalisateur à toujours tenir son film, son fil narratif et offrir une fantastique histoire d’amour. Cela fait plaisir de voir des films (The Prestige, Les infiltrés) qui proposent au spectateur une narration un peu plus complexe. Et peu importe si certains éléments restent obscurs, la magie de The Fountain est de nous transporter dans un autre monde. Le film nous demande autant de présence et de concentration que de « laissez aller » et d’absence. Darren Aronofsky demande à notre esprit de s’élver, d’oublier la pesanteur de notre monde. Un monde qui est l’extacte replique du notre mais vu à travers le prisme du suréalisme, du fantastique, du rêve…certain diront (les critiques lu sont toutes assassines envers le film) la niaiserie, la stupidité, la facilité, la mieverie… En ce qui me concerne The Fountain a ouvert une petite porte vers un monde où le spirituel flirte avec la magie, où l’amour rime avec toujours. Un des grands films de l’année
  7. perso j'aime quelque titre...mais je trouve le garçon trop politiquement correct...et pourtant il m'a emblé qu'il n'était pas tout blanc... et le cirque médiatique vient le porter c'est vraiment limite bref le split du groupe est principalement du à cela si je peux me permettre de modérer un truc que tu dis à ^propos du rap us c'est que Booba disait à qui voulait "qu'il n'allait pas sucer la bite des ricains" que se soit niveau prod, texte,...etc qu'il n'était pas une pute du marketing" ceci était du temps ou le bonhomme venait de sortir son 1er solo et avait une street credibility à toute épreuve. Je me souviendrai toujours la première fois ou j'ai entendu le premier single du deuxième album avec le refrain chanté par je ne sais quelle femme/chanteuse... pour la première fois Booba se laissait aller pour descendre descendre...
  8. Autant son première album est une pure merveille autant depuis Booba tombe de plus en plus bas (remember le passage Star Ac, l'argent achète tout et détruit tout Ecoutez le nouveau titre du bonhome http://www.partage-facile.com/35058-Le_D.U.C_Version_CD-Autopsie_Vol.2.mp3.html PI-TO-YA-BLE ! je ne suis pas un fan hardcore de TTC mais à choisir mon choix est vite fait
  9. eh Leguman tu peux ajouter les morceaux dispo de Teki Latex pour son furtur solo (janvier 2007) qui s'annonce MONSTRUEUX !
  10. critique de dvdrama http://www.dvdrama.com/news.php?18204 et Romain Le Vern et bein non il a pas aimé 3/10 enfin quand on le lit on comprend pas pourquoi "Dès le pré-générique, le film annonce son ton déconneur: il y a des insultes, du vomi, de l'intestin, de belles nanas, du ketchup, de l'humour, des commentaires ironiques accompagnant des électrocutions ou des décapitations et un peu de sexe." Romain Le Vern Finalement il me fait envie ce film
  11. Florent

    Skinheads - Greydon Clark - 1989

    Non c'est sur que l'interdiction est peut être un peu trop marketing (sur Imdb le film est annoncé interdit au -de 16 ans pour la France)...si le film sortait aujourd'hui il serait probablement tout public...pour autant le traitement idéologique dans le film fait plus penser à un tract politique plus qu'à une mise en accusation ou une tentative d'explication sur de tel comportement enfin c'est ce que j'attendai personnellement
  12. Oakland en Californie, Sol et Bessie tiennent une petite épicerie depuis une trentaine d'années. La vie est paisible jusqu'au jour ou survient une bande de skineads haineux mené par Damon. Les skinheads malmènent le vieux couple sous les yeux de Willie, un jeune noir. Ce dernier alerte aussitôt son gang.Une violente bagarre s'engage entre les deux bandes. Mais la sirène d'une voiture de police met fin à l'affrontement. Non loin de là, Jeff, tiny et Paul, trois étudiants de Berkeley, font la connaissance d'amy et de Carla dans un relai perdu. Ils sont chaleuresement reçus par Martha. Les skinheads ne tardent pas à apparaitre, prétextant la couleur de peau de Tiny pour engager les hostilitées. Tiny et Paul sont tués par Damon pris d'un soudain excès de fureur. Carla elle aussi succombe tandis que Martha a la gorge tranchée par Liz, la seule femme du groupe de skinheads. Cependant, Jeff réussit à sauver Amy de la mort. Tous deux se sauvent en voiture mais sont bientôt ratrappés par leurs agresseurs. Ils filent aussitôt dans les bois pour trouver refuge dans la cabane de Huston, un vétéran de la deuxième guerre mondiale. Huston, Amy et Jeff, reclus, supportent un temps le siège des skinheads eux-même divisés et de plus en plus fébriles. Lorsque Huston trouve la mort, les deux jeunes gens se camouflent dans l'épaisse forêt. Ils n'ont plus le choix : c'est soit tuer les skinheads, soit mourir. Jeff choisit la première option et la met en application... Skinheads fait partie des films qui me mette mal à l’aise, non pas parce que le film met en doute mes convictions mais parce que je me mets dans la peau d’autre spectateur et Skin Heads peut s’affirmer comme …tendancieux. Mais également parce que l'on touche à des événements (la seconde guerre, les camps,...) qui me sont très sensibles. Et pour cela je comprends pourquoi le film est interdit au moins de 18 ans. Je ne suis pourtant pas un adepte de la répression, ni de la censure mais il est certain qu’il faut protéger certaines personnes à l’esprit fragile ou très influençable. Dans le cas de ce film ce n’est pas inutile… Mais vous vous demandez sûrement qu’est-ce qui me fait penser cela ? Et bien tout le film se construit dans une volonté de confrontation : les Skins contre des juifs, des noirs et finalement des blancs. Le film se veut proche d’un certain réalisme. Les Skins seront « vraiment » méchant contre un ancien déporté des camps de concentration, contre un enfant noir, contre une jeune femme blonde…le réalisme est poussé jusque dans sa B.O. avec des titres interprétés par Elvis Hitler . Je ne remets pas en cause de telle procédé mais le problème se pose lorsque en tant que spectateur on assiste durant tout le film à des longs tunnel de monologue durant lesquels Damon – le leader du groupe de Skin composé par une femme soumise psychologiquement, sexuellement et intellectuellement, de deux attardés, un bodybuildé et le frère de Damon tout juste viré par son patron « basané » dixit le frère – nous explique la légitimité de ses actes, de sa pensé et de ses ambitions pour notre monde. Alors oui sur l’ensemble du film, nombreux sont les passages qui viennent adoucir voire même faire sourire, faisant passer les Skins pour des êtres humains (débiles) avant tout. Pourtant à l’exception du jeune frère aucune excuse n’est avancée pour expliquer les actions. Parmi ces moments je citerai la séquence où l’attardé géant va chier dans la nature et s’essuie le cul avec sans doute des orties car durant les 5 minutes de métrages qui suivent il ne cesse de se gratter le cul en gueulant qui l’a en feu . Les comédiens comme les « effets spéciaux » (coups de feu, impacts de balle et la gorge tranchée de la vielle) sont amateurs. Cela aurait pu être une force surtout ajouté à une réalisation très sèche et sobre de Greydon Clark (Black Shampoo, Satan's Cheerleaders). Il est certain que le réalisateur n’est pas à mettre en cause dans le résultat idéologique du film. Pourtant je reste persuadé et ce confirmer par la dernière phrase « Nous ne mourrons jamais » que le film peut être interprété comme un film dédié à la « cause Skinhead ». Peut être ai-je pris le film trop au sérieux, je ne sais pas… Mais, et je dois l’admettre le film peut se voir comme une série B couillus dont la dernière phrase vient clore un bon moment qui fait réfléchir et qui fait (partiellement) froid dans le dos. Finalement je ne pourrais dire si Skinheads est un bon bis ou comme, malgré lui, un véhicule idéologique. A trop vouloir caricaturer, à tomber dans la facilité, le film lisse la dangerosité de telles personnes. A ce titre, on est obligé de penser à American History X qui n’était pas tomber dans ce piège, bien au contraire le film de Kaye nous dévoilait à travers des personnages socialement intégrés la nocivité de tels groupes structurés, actif et ayant un réel impact dans un quartier. La nous avons à faire qu'à une bande de dangereux écervelés con comme leur pieds. Une question à propos du film est-ce que la version directors cut est disponible ? Voilà je ne me souviens plus très bien de Romper Stomper mais je vais continuer ma rétrospective "Nazie" Un film à découvrir…
  13. Florent

    [Hk Video]

    ah merci Riton voilà une question que je n'osai posé car les deux premiers coffrets étaient sortie à 6 mois d'intervalle et là plus rien Pour répondre à Kero, c'est sur qu'avec toutes les sorties ça soulage un peu mais comme même, si Hk était un peu plus présent ça m'éviterai d'acheter plein de merde pour patienter Merci pour la nouvelle Bandini
  14. Le pitch de la jaquette (à ne pas lire ) SPOILER Le secret du lynchage d'un sorcier, les habitants de Hanford l'ont bien gardé au fil des années. La mémoire leur revient douloureusement lorsque se succèdent d'étranges incidents. La petite communauté se trouve plongée dans l'horreur lorsqu'un être maléfique décide de faire payer aux descendants de ses bourreaux le prix de sa damnation. FIN SPOILER La nuit de l’épouvantail s’avère être une agréable série B. Sans plus malheureusement. Pourtant la première heure est assez intrigante. L’exposition de l’action permet de mettre en lumière le secret familial qui noue les quatre frères (du docteur … bon ok je sors) GoodMan. La jaquette annonce (partiellement) la vérité et je vous conseille de ne pas lire le résumé pour pourvoir appréhender positivement le film comme moi je l’ai fait. sinon le film à tout de suite moins d'intérêt Frank Goodman (Stephen Root) est le shérif de la petite ville tandis que ses autres frères son respectivement fermier George Goodman (Dirk Blocker), révérend Thaddeus Goodman (Bruce Glover) et Maire de la petite cité (Gary Lockood). Une place qui ne semble par être un pur hasard… Le Maire, William Goodman, aux ambitions exponentielles (il va raser des hectares de maïs pour construire un centre commercial) et également le père d’une agréable créature en la personne de Claire Goodman (Elizabeth Barondes). Niché sur de longues jambes, la jeune femme h’hésite pas à secouer sa poitrine dès son retour en ville (véridique ! ). Rien de mieux pour attirer l’attention du bel apollon local, Dillon (John Mese). Les retrouvailles entre le papa et sa (délurée de) fille ne sont pas très chaudes et le paternel met déjà en garde sa progeniture de ne pas faire de vague… le premier sentiment qui vient à l’esprit est que sa fille est une « Claire couche toi là » mais le film ne le prouvera malheureusement pas en image . Les relations familiales sont donc au centre du film. Puisque George, le fermier, est veuf et noie sa souffrance dans la bière. Tandis que Thaddeus, le révérend, offre l’image du bon père de famille. Mais la trame du film (comme pour The Fog) est d’aller plus loin que l’aspect factice des choses. Et le personnage de Thaddeus est le plus ambigu. Ce dernier, après le début des assassinats demande à sa fille (tout aussi chaude que Claire, la scène du repas témoigne de ses envies de forniquer) de venir avec lui, refusant son invitation il lui révèle qu’il a intercepté un magazine…de lingerie ROOOHHHH sacrilèges pleins de jolies filles au corps dénudés et tétons qui pointent…la jeune fille devra se confesser…enfin si elle ou son père sont encore en vie. Le révérend ne tarde pas à montrer sa faiblesse de simple mortel en appréciant le spectacle du magazine dans le sanctuaire de Dieu et commençant à fantasmer et à entendre des supplices de plaisirs...mais l'épouvantail guette Toute la première heure s’active à montrer tous les liens étranges et obscur entre la famille Goodman (oui je ne vous fais pas l’affront de parler du jeux de mot qui existe entre le nom de famille et le scénario) mais il s’avère que cette famille n’est pas aussi bonne et gentille qui n’y paraît. Je vous laisse le plaisir de découvrir le pourquoi. Le plus intéressant est l’idée qui émane du film que finalement la gentillesse des gens, leur bonté, leur générosité, leur positive attitude sont la résultante d’un karma mauvais. Et si finalement les gens gentils étaient profondément inhumains et méchants…Une théorie sur laquelle je vous laisse réfléchir. Sinon il y a un épouvantail qui tue... mais ça c’est pas très intéressant... Sérieusement, les effets spéciaux sont bon (la bouche cousue, le crâne transpercé par un couteau, des corps sabrés,…). La réalisation de Jeff Burr (Massacre à la tronçonneuse 3) est sympathique sans être admirable. Le film recèle de bonne idée (notamment lorsque l’épouvantail prend du plaisir en introduisant dans la bouche des jeunes filles une petite graine blanche, l’image est assez parlante vous trouvez pas)…finalement c’est la seule bonne idée que je vois… Ne boudons pas notre plaisir avec un film qui allie parfaitement différents symboles appréciés de manière plus ou moins grande par le cinéphage Bisseux, c’est-à-dire : maïs, épouvantail et mort violente et sympathique.
  15. C'est qui la boule de poils? Désolé si ma question est idiote... il fait partie du reportage des ados qui s'exhibent sur le net ...va faire un tour dans les vidéos à la con sur le nandré tu comprendras
  16. jusqu'à aujourd'hui je n'avais pas osé m'aventurer dans ce thread...bah oui quoi Les visiteurs en amérique ça fait peur mais finalement j'ai prit mon courage à deux mains et finalement mais qu'est ce que c'est que ce thread ? on parle de tout sauf du film JE DEMANDE LA RADIATION DE TOUS LES MODOS ! et THE CROW d'Alex Proyas à certes veillit mais recèle de terrible moment et c'est le film préféré de notre ami
  17. Florent

    [Hk Video]

    Enfin de la nouveauté...enfin je veux dire de l'actualité pour Hk ...je suis un peu triste des sorties lance pierre d'un des meilleurs éditeurs hexagonal j'immagine que c'est une question de temps mais bon...voilà c'était mon post inutile de la journée (qui à dit qu'ils le sont tous )
  18. Pour Toussaint et puis pour moi... et les autres je ne vous oublies pas EDITION SIMPLE Le film sera présenté dans un transfert 16/9 compatible 4/3 au format respecté 1.85, accompagné de pistes Dolby Digital 5.1 en anglais et français, et de pistes DTS 5.1 à nouveau dans les deux langues. Seul suppléments : les bande-annonces. EDITION 2 DVD COLLECTORL'édition collector reprendra évidemment le disque de l'édition simple, auquel viendra se rajouter un second pour les suppléments. Nous trouverons donc sur ce second DVD : Le premier court métrage de Sofia Coppola – "Lick The Star" Un documentaire historique sur Marie-Antoinette (durée : 50mns) Des scènes coupées Un making-of réalisé comme d'habitude par la mère de Sofia Coppola La parodie par MTV de Marie-Antoinette Une galerie photos La bande-annonce et les teasers EDITION ROYALE Pour finir, Pathé proposera une édition comprenant le collector et ses deux disques ainsi qu'un joli nombre de goodies : L'affiche du film Des photos du film Le livre qui inspira le film Et un éventail ! Sortie de ces trois éditions : 7 Mars 2007 news dvdrama http://www.dvdrama.com/news.php?18142&page=1
  19. je viens de chopper la cassette et de me le voir dans la foulée et c'est très bon... enfin pour du Bis
  20. TE-RRI-BLE ! FA-BU-LEUX ! Les Anges de la Haine est un fabuleux post nuke. C’est un chef d’œuvre du Bis, un nanard terriblement drôle. Etrangement il n’est pas référencé dans le dossier Post Nuke du TrashTimes #14. Dommage car il a toutes les données pour être un grand (n’importe quoi du) Bis. En 2087, la terre est dévastée, c’est un désert aride car il n’a pas plu depuis cinquante ans. Dans ce monde pourri jusqu’à la moelle, on assassine les enfants, les hommes s’entretuent et les femmes se prostituent pour un verre d’eau. Il reste un village où l’eau coule en abondance, un paradis perdu où les hommes ont gardé le souvenir d’un passé révolu… Un jour, des étrangers tout de blanc vêtus envahissent le village : ce ne sont pas des enfants de chœur, mais une secte de tueurs qui veulent de l’eau (et accessoirement fidèle de Charles Manson et de ses idées). Alors le village fait appel à Georges Landon (Michael Paré), un mercenaire mi-aventurier, mi-justicier, pour défendre la dernière oasis de civilisation. S’inscrivant dans la glorieuse lignée de « Mad Max » , proche des « 7 mercenaires » est une plongée brutale dans un futur d’une cruauté rare : description saisissante d’une société en putréfaction, violence omniprésente servie avec beaucoup d’efficacité […] Les anges de la Haine marquera votre mémoire au fer rouge… …ah ça c’est sure tellement le film est comique. Pour autant la première séquence est réellement violente (enfin c’est par Irréversible non plus). L’arrivée de la secte et l’extermination d’une partie du village est surprenante voire saisissante (surtout quand Derek [Adam Ant] embrasse l’horrible gamine). Pour autant le film bascule (volontairement ?) dans l’humour voire le burlesque. Mais ce n’est pas pour déplaire à l’amateur de Bis qui trouvera son compte. Que se soit en image (des cannibales, un nain, des putes qui accourent pour avoir de l’eau) des personnages haut en couleurs notamment Nitro [Julius Carry], acteur noir vu dans quantité de série TV et notamment dans « L’agence tous risques » [A-Team] car perso si j’ai trouvé une filiation ce n’est pas avec les 7 mercenaires mais avec cette série. Puisque l’on retrouve le vieux (Bruce Dern dans le rôle d’Ethan, sorte de Dieu/chef du village), le beau gosse (Michael Paré dans celui de George Landon), looping, le noir et ainsi de suite… …pour en revenir aux cannibales une scène témoigne du côté humoristique du film lorsque Nitro fout une grenade dans la bouche d’un cadavres et les autres accourent pour le bouffer et sont finalement déchiquetés et envoyés en l’air par la déflagration. Bref… mais le Bisseux sera surtout surpris (et séduit ? moi oui mais faut dire que j’aime bien Blood Diner donc vous voyez) par des dialogues complètement barré « Tues moi ce cactus » ; « quand c’est bâtard vont revenir ils vont ce retrouver dans une tempête de merde » ; « je crois que papa me donnera les clés de la cave ce soir (Landan s’adressant à Angie [Catherine Mary Stewart]) et le meilleur pour la fin « comme disait Garbo à Bergman « Paris sera toujours Paris »… » …et j’en oublies certainement de très jolies… Mais le film réussit dans sa description d’un monde soumis au chaos cré par une guerre atomique . Et ce sont des petits détails qui participent grandement à l’efficacité de cette honnête série B. Vivement recommandé.
  21. Selon la Fnac : "Le Livre de 96 pages : L'univers du Western Spaghetti présenté par des spécialistes du genre à travers des photos, des affiches et des illustrations." Autant on connait la qualité éditiorial de Seven Sept autant si c'est trop gnéraliste ça va servir à pas grand chose à titre d'exemple la bd qui accompagnait "Le dernier Face à Face" servait (un peu) à rien
  22. Bon j'ai cherché, je n'ai pas trouvé de thread sur le film et j'ai rien à dire sur le film car je n'ai pas eu la chance de le voir mais cela va être réparé grâce à Seven Sept le 15 Février 2007
  23. cette fois ci je n'oublierai pas de le prendre et oui moi pas avoir le #1 à moins que si tu en as encore un qui traine Jérome je suis preneur voilà ça sent bonnnnnnn et très pro surtout pour un (pro)zine... vivement février pour Forgotten et Miami Vice bien sur
  24. Florent

    Apocalypto - Mel Gibson, 2006

    c'est une impression où tu l'as déjà vu
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