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Florent

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Tout ce qui a été posté par Florent

  1. JE ME QUOTE CAR SINON PERSONNE VA LE VOIR !!! + le nouveau Weezer qui réutilise toutes les vidéos les plus connues de youtube muP9eH2p2PI
  2. ah mais moi aussi maintenant je suis de l'avis de la "main droite..." je suis vraiment dégouté, c'est un véritable gâchis
  3. UN DES PLUS GRAND FILMS DE L'HISTOIRE DU CINEMA + UN DES MEILLEURS GROUPE ACTUEL D'ELECTRO CINÉMATIQUE = RATATAT - MIRANDO Fk8qcGOtBFw NEW ALBUM COMING SOON (8 JUILLET 2008)
  4. je ne sais pas ou foutre l'info que je relaie du blog de Black Cat Bones mais c'est tellement beau c'est dispo sur Mondo Tees source : Black Cat Bones
  5. tu ne peux qu'aimer, le personnage principal est d'origine Italienne c'est donc ponctuer de "bella, ragazza, guiseppe" enfin c'est pas comme ça tout le film mais j'ai pensé que cela te plairait. Sinon l'évocation de ce film m'a donné envie de le revoir et bien j'ai pas été déçu... c'est toujours un pur moment de bonheur, c'est simple et efficace, fin et référentiel, ça parle beaucoup de cul sans jamais être vulgaire. c'est tendre comme de la génoise. Keri Russell est juste succulente, à voir rien que pour le moment ou elle joue avec l'arrosage , son débardeur mouillé, ses petits seins qui pointent, la chaleur de l'été... le grand père Nono est magnifique, on a tous voulu un papy comme lui mais l'acteur est merveilleux comme tous les acteurs du film. j'en ressort rempli de joie un signe qui ne trompe pas de la qualité du film : le générique de fin est aussi beau que celui de Napoleon Dynamite autre bombasse que j'ai découvert hier.
  6. j'ai bien tenté mais ma copine m'a averti avant le début qu'elle n'admettrait aucun débordement de ma part
  7. il fallait s'y attendre...le film est interdit au moins de 18 ans et sa sortie en salle est repoussé plus d'infos sur Films Actu
  8. C'est la série qui a révolutionné l'approche de l'amour dans les fictions. Jamais on n'avait parlé aussi vrai du fist fucking ou de la double pénétration, jamais on n'avait montré aussi sensuel, et le tout avec un humour qui est vite devenu la marque de cette série aussi culte que hot. Avec elle, les ligues de vertu ont grimpé aux rideaux : pour la première fois, on parlait sans complexe du plaisir de l'éjaculation faciale, de la sodomie, de ce qui fait la vie et bien souvent les nuits... Avec Sex and The City, les tabous et les hypocrisies ont explosé. Contrairement à d'autres secteurs, en matière d'écran, la taille est importante... Il est temps de découvrir tout ce qu'un petit écran ne peut montrer ! Si vous êtes célibataire, si vous voulez être entouré à 90% de nichons, si vous souhaitez tripoter des demoiselles la gorge ouverte, gloussant, suffoquant comme durant l’acte sexuel, alors précipitez vous à votre cinéma le plus proche pour découvrir Sex & the city, le film. La salle renifle bon les dessous féminins, les gels douche de supermarché, les fragrances de créateurs, des relents d’odeurs acidulées viennent astiquer vos narines. Votre fébrile corps sera électrisé par la chaleur si particulière d’une femelle et vos yeux exorbités n’auront de cesse de tournoyer durant les bandes-annonces avec les dernières demoiselles s’installant et pavanant, criant, agitant leur bras comme des gallinettes picorant leurs pop corn. Une moiteur parcoure la salle, due principalement à des jeans trop serré, des décolletés offrant aux quelque males présent le début d’une courbe de seins, les plus chanceux verront le liséré d’une culotte, une ficelle, voire le début d’une petite raie de fesse. Mais nos amis homosexuels sont également le bienvenu, 5% de la salle était d’humeur câline avec notre Big (Chris Noth) qui n’a pas de tablette de chocolat mais qui a plutôt un sacré croissant (oh une blague de boulanger !). Le film en soit est une grosse merde emballée dans du Louis Vitton, aromatisé de Vivienne Westwood, saupoudré de Vogue, de Lanvin,…. Bref du gros vomi ostentatoire, il y a plus de placement de produit dans ce film que dans toute l’histoire de cinéma US. Le film navigue dans un humour prout-prout caca qui fonctionne toujours aussi bien sur les adolescentes… le vulgaire du film ferait passé Bigard pour du Voltaire. Adieux la finesse de la série, ces petites morales bien senties, celles qui vous touchaient directement, comme si on venait de raconter pendant 20 minutes une partie de votre histoire. Ici plus question d’analyser les femmes et leurs petits tracas, tous les personnages bien connus des téléspectateurs n’ont plus beaucoup d’épaisseur psychologique, elles sont des enveloppes creuses mouvées par le mariage de Carrie, qui ne se fera pas (bien fait pour toi gueule de travelo…oh de l’humour sectaire !). Le film tente bien dans son dernier quart d’heure a démontrer que nos 4 drôles de dame sont au fond toutes simples, qu’elles aspirent au bonheur le plus simple, se reproduire (ou copuler) et avoir un poulailler plus joli que la voisine. Mais rien y fait les 2h20 on eu raison des 6 saisons de la série TV, un désastre, un anéantissement digne de Godzilla. Enfin vu le monde qu’il y avait hier, le film va sans doute cartonné….la preuve le Indiana Jones était relégué dans une autre salle pour que la grande salle du Pathé à Nice soit rempli à craquer, à rabord comme le vomi que j’avais dans la bouche pendant tout le film.
  9. je l'ai enregistré lors de son passage sur Arte j'avais beaucoup aimé...principalement pour Keri Russell
  10. je viens de voir le 3...et bien encore déçu...c'est long...ils font des aller retour entre le Vietnam et Hong Kong, à chaque fois il y a un personnage de moins...bref c'est pas mal mais j'en esperais tant que je suis dégouté et énervé... ...sinon le rédactionnel du "bouquin" est comme toujours chez Hk magnifique, des idées, des pistes de réflexion, analyse,...la grand classe...un bonus intelligent qui ne sert pas de remplissage et qui donne envie de les revoir en plus ils se trompent pas sur une pleine page "Il y a eu des meilleurs films, sans doute, mais combien on changé l'histoire du cinéma ? voilà je partage entièrement cette idée, les deux premiers volets sont un tournant d'un point de vue cinématographique et historique...et le troisième tient une place importante dans la carrière de Tsui Hark...on sent tous les éléments autobiographiques.
  11. j'ai loupé l'affiche sur ebay
  12. Florent

    Iron Man - Jon Favreau (2008)

    IRON MAN : LA BETE DE GUERRE La mise en chantier d’un projet tel que Iron Man n’est pas anodine. La situation géo politique des USA, englué dans le conflit Irakien sert à mon avis comme arrière plan politique à cette aventure grandeur nature, de l’arme ultime pour anéantir terrorisme et rebelle. A l’origine du comics, Tony Stark devient Iron Man dans un contexte bien spécifique : la guerre du Vietnam ; le parallèle entre les deux conflits s’établit très vite malgré les 40 ans qui séparent les événements. Si dans le comics, Iron Man se révélait en phase directe avec une situation très « Nouvel Hollywood », l’adaptation cinématographique s’intègre au point de départ de la guerre de « l’occident » contre l’Afghanistan. La réussite d’un super héros se joue toujours à un savant mélange entre un pouvoir (en l’occurrence ici Tony Stark fait partie des rares super héros n’ayant aucun pouvoir si ce n’est son extrême intelligence) fascinant et une personnalité attachante ou intrigante (Wolverine, Batman, Superman,…). Dans le cas de notre boite de conserve, le costume d’Iron Man ne vampirise pas du tout le charisme de Tony Stark. Personnage torturé malgré les apparats d'une vie faste, glamour et sans souci, Stark s’affirmera dans la bande dessinée américaine comme une âme fragile et sensible (souvent Iron Man est manipulé psychiquement, ou bien à travers son armure). Si je fais le lien avec le conflit Irakien alors que le film n’aborde pas la question, c’est tout simplement qu’Iron Man réalise le fantasme de tout un pays et de tout un gouvernement. Ce dernier a beau faire profil bas face au décompte des morts quotidiens de son armée, il ne fait aucun doute qu’une telle armure, véritable solution finale et radicale au problème serait d’un énorme secours. un homme, une armure, capable d’anéantir des tanks, d’être plus performant que les meilleurs avions de chasse. Bref, Iron Man s’annonce comme le palliatif à tous les maux d’une population meurtri par un conflit, une guerre contre « l’axe du mal ». A ce titre un récent reportage montre les robots militaires qui se répandent de plus en plus, notamment en Irak. Tuer devient encore plus facile et surtout à la porté de n'importe quel addict de jeux vidéo. Iron Man s'avère être une des meilleurs adaptations sur grand écran d'un comics book. en jouant avant tout sur un divertissement familial (comme les Fantastic Four), le film délivre tantôt de manière grossière, tantôt de manière plus fine, dans les interstices d'un scénario très bien rythmé, quelques vérités qui sont toujours bonnes à entendre.
  13. Sung Tse Ho et Mark Gor deux seigneurs de la mafia à Hong Kong, coulent des jours heureux sous les ordres d'un parrain vieillissant. Tout irait pour le mieux si Ho n'avait un frère cadet qui a choisi de faire carrière dans la police. Grâce au coffret Hk vidéo je découvre enfin ( ) la trilogie de John Woo / Tsui Hark. Et bien après les deux premiers volets, j’ai ce constat amer à faire : plus je vois des films de Woo plus j’aime Hark. Certains films bénéficient de si bonne critique, d’un culte tellement grand que lorsqu’on les découvre bien après, un sentiment d’étonnement envahit l’esprit et la petite phrase : "tout ça pour ça". Du moins cela a été mon cas, tant je suis déçu... principalement par le scénario. La mise en scène est toujours stylé, et les gunfights sauvent le film car pour le reste je trouve cela terriblement…chiant, mal rythmé, trop d’histoire inutiles, de dialogues pourris. J’aurais aimé qui tirent plus et qu’ils causent moins. Alors encore une fois sûrement que mon attente et mes fantasmes étaient bien plus grands par rapport à la valeur des films mais pour autant il faut reconnaître certaines qualités aux films, tant d’un point de vue historique que cinématographique. Les influences d’un Peckinpah ou d’un Cimino m’ont sauté aux yeux. Ce côté références n’est pas pour me déplaire, surtout pour le nihilisme des personnages par contre le sentimentalisme m’a gonflé, selon moi il ne suffit pas de dire « mon frère » à tout bout de champs, mettre des chansons tristes pour créer de la mélancolie. Il y a bien plus de tristesse (et de beauté) dans la mort de Mark dans le 1 ou le final du 2 qu'à l'hôpital lorsqu'un un des personnages devient une larve ou après lorsque Ken lui réapprend à manger. Bref une énorme déception pour ma part mais cela me permet de réévaluer Un balle dans la tête ou the Killer que je préfère cent fois plus.
  14. Florent

    Ice Cube

    Ice Cube-do your thang
  15. Florent

    Cannes 2008

    pas tout à fait il a eu le Prix du festival ou je ne sais quoi pour l'ensemble de sa carrière comme pour Catherine Deneuve...du moins c'est ce que j'ai compris devant les images ...
  16. Florent

    Eurovision 2007

    pour ceux qui ont manqué cet événement !!! [dmotion]x5jjc9[/dmotion]
  17. Léo Ferré merci pour lui... c'est cette nuit en lisant un article dans un vieux Impact que j'ai vu ma faute sinon j'ai pensé à toi
  18. LE CLIP EST KANYE EST LA FILLE EST OMPHN3VGHt4
  19. yep danse sur la merde qui passe à la radio danse sur la merde qui passe à la radio tout le monde, tout le monde cherche quelque chose à faire alors danse sur la merde qui passe à la radio danse! danse! danse! danse! danse! danse! danse! danse! et tu sais, comme je sais que j'en ai rien à faire que j'en ai rien à foutre tu sais comme je sais que j'en ai rien à faire que j'en ai rien à foutre danse sur la merde qui passe à la radio danse sur la merde qui passe à la radio tout le monde, tout le monde cherche quelque chose à faire alors danse sur la merde qui passe à la radio danse! danse! danse! danse! danse sur la merde qui passe à la radio danse sur la merde qui passe à la radio tout le monde, tout le monde cherche quelque chose à faire alors danse sur la merde qui passe à la radio ça c'est du texte à la Leo Ferret
  20. PROTOTYPES Mademoiselle Bubble Star + Bosco Prototypes-go to Hell Prototypes, Un coup de langue
  21. Florent

    Achipé achopé

    ah merde y a plus le Nas et le Common sinon ya tout le reste j'essaye de les retrouver et je les remets...
  22. Ce soir à 22:20 ou le 24 mai à 03:00 Tracks : Johnny To Tracks met cap à l’Est avec un invité de marque: Johnnie To. Pour ce réalisateur surproductif, 2008 sonne comme l’année de la consécration. Avec déjà trois films sortis depuis janvier (Mad Detective, Sparrow et Triangle), une rétrospective à la cinémathèque de Paris, et deux autres long-métrages à venir, Johnnie To est devenu le nouveau parrain du polar chinois. En une dizaine de western urbain, Johnnie To impose sa griffe : des polars sophistiqués avec leur dose d'humour noir et des scènes d'actions chorégraphiées au millimètre près. Johnnie To : (self) made in HK Passé maître dans l'art de la série noire, Johnnie To est polar ce qu'Hitchcock était au suspens: un des plus grands de son époque! Nourri aux mythiques plans-séquences de Sergio Leone, Johnnie To a réussi la synthèse entre Western spaghetti et films de combat asiatique façon Shaw Brothers. Sa biographie Né à Hong Kong en 1955, il fait ses armes sur le petit écran. Engagé à 17 ans comme simple assistant à la TVB, une des principales chaînes de l'ancienne colonie britannique, Johnnie To prend du galon et enfile très vite la casquette de réalisateur de séries télé. Au milieu des 80's, il gagne son ticket d'entrée dans le Septième Art en réalisant plusieurs succès du Box-Office chinois pour le studio d'action hongkongais "Cinema City". Le réalisateur hyper actif est capable de boucler un tournage en moins de deux mois avec un budget serré. Cet acharné n'hésite pas à changer le cours du film au grés du tournage. "J'écris mes films au fur et à mesure des tournages. Je n'ai pas de scénario, de script précis." Fidèle à sa réputation qui a fait son succès, Johnnie To décide de la manière de filmer une scène au moment du tournage. Pour les comédiens: pas toujours facile de suivre. Après avoir réalisé des films comme "Happy Ghost 3", "The Big Heat", "All About Ah-Long", Johnnie To entre au Panthéon des réalisateurs made in HK aux côtés de John Woo, Tsui Hark ou encore du légendaire King Hu. Mais le déclic, c'est "Breaking News" : son 45ème long-métrage tape dans l'œil de l'occident. Dans ce film, policiers et medias se livrent une guerre des images sans mercis, le tout à la sauce favorite de Johnnie To : du polar sur le fil du rasoir saupoudré d'un zeste de burlesque.. Tourné à Hong Kong en 2003, ce film bluffe son monde avec sa scène d'ouverture filmée en plan séquence dans une rue de la ville. Pendant 8 minutes, le spectateur suit une scène de combat entre mercenaires chinois et policiers hongkongais sans interruption de la caméra. Voir ce plan séquence (Youtube Player). "Breaking News" est un succès à Hong Kong où il crée l'événement au festival international de cinéma de la mégapole. Les programmateurs du festival de Cannes décide de le sélectionner à la dernière minute. Depuis, les films de Johnnie To sillonnent les festivals de la planète. En 2005, il est même couronné par l'un de ses admirateurs, Quentin Tarantino, à Sitges en Espagne. Jusqu'en 2004, il fallait être hongkongais ou chinois pour voir l'œuvre de Johnnie To. Désormais, l'Europe rattrape son retard et sort ses films en cascade. En ce début d'année, le réalisateur a déjà trois films à l'affiche : “Triangle”, réalisé à 3, avec ses compagnons de route Ringo Lam et Tsui Hark, "The Sparrow" et "Mad Dedective" en compétition à Venise cette année. Johnnie To travaille déjà sur son nouveau projet : un remake du Cercle Rouge de Jean-Pierre Melville pour lequel il courtise Orlando Blum (l'elfe blond du "Seigneur des Anneaux") et… Alain Delon ! Ses influences Western Spaghetti : le commencement. Johnnie To découvre "Il était une fois dans l'Ouest" de Sergio Leone sur l'écran d'une salle de cinéma de Hong Kong en 68. Agé de 12 ou 13 ans, c'est la première fois qu'il a été troublé par un film. Gros plans et mouvement donnaient une richesse des images qui a marqué le petit Johnnie. Et inspire profondément ses choix de cinéaste : à la manière de Sergio Leone, il joue avec les nerfs du spectateur grâce aux déplacements millimétrés de sa caméra. D'ailleurs Sergio Leone avait en son temps ressuscité le western, Johnnie To remet en selle et révolutionne l'art du polar. "Ce que je veux montrer, je le mets en avant. Ce que je ne veux pas montrer, j’essaie de le cacher par des artifices." Cette manière de faire vient en réalité de l'art pictural chinois, où tout ce qu'on ne voit pas est blanc ou laissé vide, comme si une fumée voilait le dessin : votre imagination fait le reste. Le vide n'est pas un espace neutre où rien ne se passe mais au contraire un lieu mystérieux qui peut occuper une grande partie du tableau. En 71, le réalisateur chinois King Hu s'inspire de cette vision de l'univers pour tourner "Touch Of Zen", l'un de ses chefs d'œuvre. Dépourvu d'effets spéciaux, King Hu joue avec les cadrages, les zones d'ombres et un rythme syncopé pour faire exister ses fantômes dans l'imaginaire du public. Pour ses scènes de bataille, il s'inspire de son passé d'ancien danseur de l'Opéra de Pékin pour créer des chorégraphies de combats qui feront plus tard le succès de "Tigre et Dragon". "Selon moi, les scènes d'actions avec des armes à feu sont comparables à une scène de combat au sabre. Chaque geste doit être étudié, chorégraphié." C'est sa conception du cinéma en mouvement, mais aussi, accessoirement, une petite pique adressée au réalisateur John Woo qui ne fait pas dans la demi-mesure quand il s'agit de descendre son prochain : "le coup de feu doit avoir un sens, un but : chaque balle est importante". Son influence. "Je n'ai jamais rencontré Scorsese ou Coppola mais leur cinéma m'a beaucoup influencé. À l'inverse, le cinéma hongkongais a dû influencer les réalisateurs d'Hollywood ou d'Europe." Ça devait finir par arriver, les films de Johnnie To suscitent aujourd'hui la convoitise d'Hollywood. "The Mission" et "Breaking News" devraient faire bientôt l'objet de remakes. "En ce qui concerne les remakes de mes films, pour moi, une fois mon travail de réalisateur terminé, je ne m'en occupe plus. Si quelqu'un doit faire le remake d'un de mes films, il doit utiliser son propre style, et surtout ne pas faire du "Johnnie To"!" Cinéma HK Milkyway Image ltd. Johnnie To décide de monter en 96 sa boîte de production Milkyway avec son compère le réalisateur Won Ka-Fai. Bingo, en alternant comédie commerciale et polar stylisé, l'entreprise de Johnnie devient le studio de référence de Hong Kong. "Quand j'ai débuté au cinéma dans les années 80, le cinéma était hongkongais jusqu'à la caricature. Il était très commercial, plein de comédies légères, et ne visait qu'un public local. C'est ce cinéma-là, le "Kong Kong style", qui marchait. Tout le monde faisait ça, moi y compris. Et puis dans les années 90, le cinéma hongkongais s'est mis à décliner, la crise s'est installée." Le 1er juillet 1997, c'est la fête à Hong Kong, littéralement le port au parfum. 155 ans après l'avoir colonisé, la Grande-Bretagne remet les clef de la ville aux autorités chinoises. Alors qu'elle fait face à la Chine communiste, Hong Kong est l'un des 4 dragons qui développent une économie ultra-libérale. Place financière internationale, elle est la quatrième ville la plus chère du monde pour s'y loger. Mais tout le monde ne voit pas la rétrocession d'un bon œil. Même si la Chine garantit au territoire de Hong Kong de conserver ses anciens privilèges, issus de son passé anglais, certain craigne la fin du système libéral à l'origine de la bonne fortune de la ville. Et ça ne rate pas : la crise économique s'installe, l'industrie cinématographique n'échappant pas à la récession. Anticipant la crise qui s'annonce et profitant d'une série de cartons que font leurs derniers films, les réalisateurs hongkongais Tsui Hark et John Woo décident de tenter leur chance à Hollywood. Après avoir essuyé les plâtres avec Jean Claude Van Damme, John Woo signe les blockbusters "Mission Impossible 2" et "Volte Face". Contrairement à eux, Johnnie To a toujours résisté aux sirènes d'Hollywood : un an avant la rétrocession de Hong Kong à la Chine, il fonde sa propre compagnie de production : Milkyway Image ltd. avec laquelle il signe ses plus grands succès made in HK, "The Mission", "Breaking News", "Exiled", "The Sparrow" ou encore "Mad Detective". Les studios de Milkyway sont une véritable fourmilière d'où sont sortis plus de 40 long-métrages en une douzaine d'année. "Avec cette crise du cinéma hongkongais, plus rien ne marchait. Paradoxalement ça a libéré un espace pour faire autre chose. Puisque le résultat au box-office serait toujours mauvais, autant faire ce qu'on voulait !" Et ce que fait Mister To jusqu'à mener plusieurs vies à la fois ! Producteur au sein de la Milkyway, il n'arrête jamais de tourner, réalisant simultanément jusqu'à 4 films par an.
  23. Florent

    WEEKEND DE LA PEUR 2008

    YEAH ! cette année j'y serai...à moins que... Bravo Michael
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