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Captivity - Roland Joffe (2006)


Steve

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Un mannequin et son chauffeur sont kidnappés par un serial killer. Enfermés ensemble dans une pièce exiguë, ils tombent bientôt amoureux.

 

Aux Etats-Unis, en mars 2007, une série de quatre affiches du film dut être retirée des murs de Los Angeles et New York après que AfterDark Films, l'une des maisons de distribution du long métrage aux Etats-Unis, eut reçu des dizaines de plaintes de particuliers et d'associations familiales et que des éditorialistes eurent signé des papiers véhéments pour dénoncer la violence de ces affiches respectivement titrées "Enlèvement", "Confinement", "Torture" et "Fin". La première montrait Elisha Cuthbert avec la main d'un agresseur gantée de noir sur bouche ("Enlèvement"), la deuxième ("Confinement") la laissait deviner derrière une grille, la troisième ("Torture") la montrait effrayée, du sang coulant de l'une de ses narines, tandis que la dernière ("Fin") présentait son corps sans vie.

Lancé en dépit de l'interdiction de la MPAA (association des grands studios américains), cet affichage valut au film de se voir santionner le 29 mars par la puissance association, qui suspendit le processus d'attribution du visa d'exploitation d'un mois. La sortie du film, initialement fixée au 18 mai, dut ainsi être repoussée aux Etats-Unis.

 

 

 

 

Pour en savoir plus, l'article de Variety :

 

Genre banner After Dark Films was slapped with an unprecedented sanction by the Motion Picture Assn. of America on Thursday for posting explicit ads publicizing its horror pic "Captivity." The MPAA had previously ruled the ads as inappropriate.

 

As a result, the MPAA has suspended the ratings process for "Captivity" and is requiring the horror specialist to clear with the org all further promo materials as well as locations and venues of ad buys.

 

MPAA has never before required a film company to clear locations and venues of ad buys, and the 30-day suspension of the ratings process casts doubt over whether "Captivity" will receive a rating before its planned May 18 release.

 

Indie companies that aren't MPAA signatories seek a rating from the org voluntarily, but once they submit for a rating they are bound by the MPAA's rules requiring review and approval of all promo materials.

 

After Dark is free to release "Captivity" without a rating, but pic's chances of being booked in theaters would go down if unrated.

 

The earliest the MPAA will even allow After Dark to resubmit "Captivity" would be the first week in May, and the movie would fall into a queue of others waiting for a rating.

 

Directed by Roland Joffe, pic stars Elisha Cuthbert and Daniel Gillies as a couple who wake in a torturer's basement.

 

To promote "Captivity," After Dark submitted ads showing explicit images of a woman's torture and death. MPAA "summarily rejected" the ads, according to Marilyn Gordon, the org's senior VP for advertising. But After Dark used the ads anyway, posting them prominently on billboards in highly trafficked areas of Los Angeles as well as in Gotham taxis.

 

"The sanctions in this case are severe because this was an unacceptable and flagrant violation of MPAA rules and procedures," Gordon said in a statement.

 

Public reaction to the billboards was strong, as MPAA switchboards lit up with complaints as well as questions about what to do, an org official said. When MPAA ordered After Dark to remove the ads, the company responded slowly, eventually complying but replacing the original ads with a sign reading "Captivity was here," as if to have the last word. Ads at bus shelters in L.A. were still displayed Thursday.

 

Sanction comes in response to After Dark's "prominent display in both Los Angeles and New York of advertising that the MPAA had explicitly disapproved as inappropriate for general public viewing," the org said Thursday in a statement.

 

The most onerous condition of the sanction is the clearing of locations and venues of media buys, which will likely prove time-consuming.

 

"MPAA reviews tens of thousands of promotional materials each year," Gordon said. "The good news is that -- as disturbing as this case has been -- it marks a rare instance where a company has acted in such a clear and direct violation of our rules. The overwhelming majority of companies and filmmakers understand, support and abide by MPAA rules and procedures. It is now up to After Dark Films to restore good faith with the MPAA."

 

Pic is being co-released with Lionsgate via a multiyear production and distribution deal between the two companies. Lionsgate said that the indie studio was not involved with the "Captivity" marketing campaign, which After Dark is overseeing autonomously.

 

"If the violations by After Dark were as flagrant as alleged," said a Lionsgate spokesman, "then the MPAA's response is appropriate. However, we believe that the MPAA will rate the film itself on its own merits."

 

Gritty pic is the latest in the vein of Lionsgate's "Saw" and "Hostel" franchises in which people find themselves trapped and terrified by abductors.

 

Lionsgate has so far handled homevid on the After Dark titles "An American Haunting" and "8 Films to Die For," which Freestyle Releasing rolled out in theaters.

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Dans "The Scarlet Letter", un film à l'ambiance torriiiiiiiiiiiiiiiiiiiide ( ), il y a une scène tout en ralenti avec la petite servante noire de Demi Moore, fraiche comme la rosée, qui fait sa toilette sur du John Barry en extase, tandis qu'un ménate prends son envol.

Roland Joffe et l'érotisme façon vieux qui se pisse dessus, c'est quelque chose!!

Attendons de voir ce que donne Roland Joffe et une certaine idée de l'horreur moderne!

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  • 1 month later...
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Mon Dieu que c’est mauvais. Pas grand-chose à sauver du film. Elisha joue comme une chaussette (faut la voir taper les murs de sa cellule), son taux de crédibilité en tant que victime frôle le 0. Alors que le scénario est signé Larry Cohen, personnellement j’aime beaucoup tout ce qu’il a fait mais là soit le travail de réécriture a été fait à la tronçonneuse – le film aurait pu être un film dénonçant le star système, la médiatisation ou les effets nocifs de la publicité intensive ce qui n’est malheureusement pas le cas – soit Larry a vendu un vieux projet parce que à aucun moment le choix de la victime est conforté par ces éléments. Pire les raisons qui motivent l’enlèvement et les « tortures » (je met des guillemets parce que la seule torture qui existe c’est le film qui nous l’inflige par sa vision) sont d’une banalité qui ferait passé n’importe quel épisode de Derrick pour un sommet d’inventivité.

 

La réalisation de Joffé est boursouflée et stéréotypée et dire qu’on lui à donné une palme d’or…bon j’ai pas vu son Mission mais je serai curieux de savoir ce qui c’est passé dans sa vie pour arrivé à tel film…la vieillesse ne peut pas tout expliquer.

 

Le seul point positif que je retiens du film c’est la possibilité de le raccrocher au courant de films de torture actuel. Outre Hostel et Saw, il est comme même assez fascinant de constater que, ce qui était bien souvent un élément scénaristique et visuel dans les films d’horreur et thrillers des années 70 et des films d’exploitation devient le centre de nombreux films. La télé réalité, Jackass et Wildboys viennent conforter un monde ou le corps est mis à rude épreuve.

 

Certes Cronenberg avait déjà cette thématique bien avant cette nouvelle vague horrifique mais les enjeux chez le Canadien sont plus « philosophiques » que ces moments ou finalement on ne ressent rien juste du dégoût de nous montrer de la bidoche. Dans un Panic, Jean Baptiste Thoret faisait le rapprochement entre ces films et les événements de la prison d’Abou Ghraib en Irak. N’en déplaise à certain, la filiation se tient comme on peut rapprocher ceux des films des années 70 au Vietnam…

 

Bon quelques moments cultes :

 

Il faut voir le film rien que pour cette scène ou le kidnappeur prépare un petit cocktail maison à base d’œil, de viscère en tout genre pour notre adorable Elisha Cuthbert. J’ai été pris d’un fou rire tellement ça faisait « cliché »…

 

L’autre moment ATTENTION SPOILER alors que son compagnon de geôle rien de se faire arracher une dent (sûrement un trucage pour faire croire davantage à sa captivité) à la place de notre héroïne, elle le récompense par une séance de galipette. Il est vrai que la première chose dont à envie et besoin en isolement c’est de faire des câlins avec quelqu’un qu’on a rencontré depuis deux jours FIN SPOILER d’un côté cela renforce le côté animal de l’homme… ce qui n’est pas pour me déplaire.

 

Sinon Elisha a des gros nichons et un beau décolletté dans son débardeur noir par contre on ne voit que son corps nue en floue

 

Voilà je retourne à mes films Coréens qui certes ne sont pas originaux mais qui font (un peu) peur, eux au moins !

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