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Génération Rebelle - Richard Linklater - 1993


Jeremie

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1976. Dernier jour de cours pour les troisièmes années d'un lycée américain type. L'occasion de faire la fête et de bizuter un bon coup les futurs lycéens...

 

Sex (pas trop), Drugs (beaucoup) & Rock-n-roll (un paquet) pour une chronique adolescente des 70's sans grande nostalgie. Problème à l'arrivée : c'est ni drôle, ni attachant, même si Ben Affleck y fait ses premières armes en connard avec ses faux airs de Robert Smith.

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Uber-film-culte aux US, principalement au sein des dead-heads (les fans de Greatful Dead qui fument des oinjs à longueur de journée), il est difficile depuis notre canapé européen de nous rendre compte que ce film frappe juste. Pour avoir vécu des mois parmi ses sales hippies de merde en Californie qui m'ont forcé un jour à voir ce film, je dois dire que l'effet de ce métrage sur eux était tout simplement remarquable. On était évidemment imbibé de THC (sans parler du reste), plongé au sein d'une bande d'urluberlus récitant les dialogues de la chose par coeur (et c'était en 1996/97 - ils les ont vite mémorisés ces cochons) mais ça ne m'a pas empêché de trouver la chose relativement quelconque, surtout après avoir vu "Slackers" qui m'avait bien plus marqué (et qui était quasi inconnu des fans de "Dazed and Confused").

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  • 6 years later...

Pas trouvé ça ouf'.

 

Y a pas mal de problèmes. Notamment la distance culturelle qui nous empêche de réellement comprendre les ressorts comiques du film, comme l'a souligné Kérozène. C'est pas super bien filmé, ni très bien interprété ou écrit, sans que cela soit non plus mauvais. Il y a beaucoup trop de personnages pour un film d'1h40, les relations qui les unissent sont ne sont pas très claires ni bien présentées. La BO est cool, mais c'est tout.

 

Mais le gros problème est que l'on ne sait pas pourquoi ce que l'on regarde est censé être important pour les personnages: dans un film comme Le Péril Jeune, il y a des allers-retours entre les 70's et le présent pour montrer au spectateur que les personnages vivent quelque chose qui les a marqués à vie. Pour Génération Rebelle, outre le fait que ce que l'on voit n'est pas palpitant, on a absolument pas l'impression que les héros vivent des évènements fondateurs pour leur existence future. Que vont-ils devenir après cet été 76 qui est si important pour eux que LINKLATER ait eu besoin de lui consacrer un film? On n'en sait rien, on s'en fout et c'est le vrai problème du film. Pour le réal', c'était certainement très important car il a l'âge de ses héros, mais pour le spectateur c'est moins évident d'y voir le moindre intérêt.

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  • 1 year later...

Bon bah comme les autres.

J'ai vraiment trouvé le temps long. Je veux bien qu'un film ne raconte rien et se contente de nous montrer un moment de vie, mais là y a rien à se mettre sous la dent.

J'ai pas réussi à trouver d'empathie envers cette bande de gros lourds bizuteurs de gamins.

Les westerns c'est la culture américaine et pourtant on arrive à s'y intéresser. Là leur culture des freshmens, etc... elle fait pas envie.

En tout cas dans ce film.

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