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Le retour de Mary Poppins - Rob Marshall - 2018


DPG

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Mary Poppins revient, trente ans après. Les deux chiards dont elle s'occupait dans le premier sont adultes, le frère a des enfants, mais il est veuf depuis peu et a des galères de thunes. Sa sœur vient donc l'aider, et ensuite, la nounou de leur enfance pour leur filer un coup de main.

 

 

Ça se regarde. Emily Blunt s'en sort pas trop mal en Mary Poppins, même si on peut qd même la trouver un bon cran en dessous de Julie Andrews. Pour le reste, c'est du Disney / Famille / Film de Noël avec ses qualités et ses défauts. On appréciera la reconstitution soignée, le soin apporté à une multitude de détails, des aspects plutôt rafraichissants, un côté clairement old school assumé mais réussi. Les chansons sont correctes, les seconds rôles semblent heureux d'être là. Ça chante, ça danse, ça vole avec des parapluies, on a ce qu'on attend, pas énormément plus, mais pas moins non plus... Il manque tout de même un peu de fraicheur et d'originalité pour renouveler vraiment le truc, mais pour les fans, l'honneur est sauf, l'esprit est là. On sait ce qu'on va voir, c'est du feel good, on l'a, on oubliera sans doute le film bien plus vite que l'original, mais c'est pas déshonorant.

 

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  • 2 weeks later...

J'ai regardé ça avec un ennui poli, mon amie qui est fan de Mary Poppins a clairement rejeté le film.

 

J'ai apprécié le fait que l'intrigue tourne autour d'un problème de banque qui fasse signer des prêts pourris aux gens pour les foutre à la rue derrière. Après Winnie et Jean-Christophe (où l'ourson aidait le héros à éviter un plan social dans son entreprise), on voit que Disney traite dans ses films pour enfants des problèmes du capitalisme moderne qu'il ne peut aborder dans ses films de super-héros. Le regard est très américain tout de même : les banques sont fondamentalement gentilles, elles font fructifier tes économies, ce ne sont que les nouveaux banquiers qui ont tout fait foirer. Et bien pourquoi pas.

 

Le problème est bien sûr qu'on ne va pas voir Mary Poppins pour un remake de the inside job. Les chansons sont pas terribles, et Rob Marshall oblige, c'est assez moche, avec des dauphins en image de synthèse, du blue screen à la truelle, et des allumeurs de réverbère qui font des tricks de BMX et la plupart des numéros musicaux sont soit inutiles (Meryl Streep et la porcelaine) soit moralement ambigus (la chanson ne jugez pas un livre d'après sa couverture, où on nous explique que c'est bien de faire semblant d'être pauvre pour ne pas attirer les voleurs). Le film a au moins l'avantage d'être une vraie suite et pas un remake déguisé. On sent que les gens ont essayé de faire quelque chose, et à l'époque du remake plan par plan du roi lion, c'est déjà quelque chose.

 

Emily Blunt est très bien. La morale du film : les mecs sont des gros nazes incapables de vivre sans leur femme. Ne perdez pas vos papiers de relevés de compte bancaire ni vos actions.

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Bon ok, je ne le sentais pas ; j'ai donc fini par céder pour y aller en famille, et cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyé dans une salle de cinéma. Que c'était long...

Modifié par Invité
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  • 4 weeks later...

Pareil... grosse dose d'ennui...

 

Par contre, pas d'accord avec Kevo quand tu dis:

Le film a au moins l'avantage d'être une vraie suite et pas un remake déguisé.

Heu... moui, une vraie suite qui est un remake déguisé. On retrouve exactement le même découpage scénaristique: l'intro avec les adultes détachés de leur progéniture, l'arrivée surprise de Marie Poppins, le sac à main sans fond, rencontre avec l'ouvrier modeste mais tellement sympa et la teuf finale avec ses potos qui fait écho au final du premier avec les ramoneurs-chanteurs...

 

Il n'y a pas grand chose de différent finalement, excepté peut-être cette étrange scène avec Meryl Streep

 

Emily Blunt est sympa, cependant j'ai trouvé son jeu très différent de celui de Julie Andrews. Celle-ci était constamment souriante et légère, elle respirait joie et bonne humeur, alors que la Blunt est un peu plus sévère et hautaine, un peu vieille fille aigrie... Un peu comme si la Poppins n'avait pas reçu de coup de bite depuis 1964.

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Y'a sûrement des films existant où Mary Poppins se prend des coups de bites.

 

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Mary, The Magical Nanny, pops in for a quickie, working her magic on all the brothers and sisters that just need a little extra special attention. Today the lesson includes a big black strap-on and spankings on your bottoms! This magical nanny gets the fucking job done right, the first fucking time!
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  • 1 year later...
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