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Le top des plus belles projections en salles


F-des-Bois

Messages recommandés

Pour faire écho au sujet de Damien, vos anecdotes de moments ou il s'est passé un truc lors d'une projection, que ce soit l'atmosphère dans la salle, ou votre émotion qui fut palpable et qui fait que vous n'oublierez pas ce moment.

 

Perso je pense de suite à The Faculty, New York 1998. Je suis avec 2 potes et on a envie se faire un ciné, ça se tatanne grave pour le choix du film, mon pote veut voir "Vous avez un message" avec Tom Hanks, moi le Rodriguez et mon 3ème pote s'en fout. Finalement je me la joue solitaire et je me tire voir mon film tout seul. Je rentre dans la salle...80% de la salle déjà remplie...j'était le seul blanc bec. Ambiance ambiance.

 

Bref le film démarre et j'ai vécu ma plus belle séance du samedi soir ever. Des cris, des encouragements, des applaudissements, ds punchlines dans la salle, le film a bien chauffé tout le monde et j'avais la banane aux lèvres tout le long.

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Mes parents m'emmènent au cinéma, excitation excitation. Petite pizza d'abord puis direction la salle de cinéma.

 

On s'installe, l'écran s'allume. Après 5 minutes, mes premières larmes de cinéma coulent sur mes joues.

 

La maman ours du film de Jean-Jacques Annaud vient de se manger un gros rocher et meurt, le bébé ours se pose à ses côtés.

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Plein de séances au cinéma Comoedia de Lyon où j’ai fait mes premières séances tout seul genre Daylight, La cité des enfants perdus, les gros trucs de cette époque. Plus tard Starship Troopers, j’etais tout seul dans la salle.

 

Souvenirs aussi d’avant-premières comme celle d’Asterix et Obelix: Mission Cleopatre. Le film a mal vieilli mais à l’époque, c’etait un peu comme si j’avais vu La cité de la peur en salles.

 

Des séances du festival Asiexpo à Lyon toujours, comme Tide and Tide, Avalon, Battle Royale, Audition, Visitor Q.

 

Der Nachtmahr, gros claquage de tympans.

 

Shaun of the Dead découvert la semaine de sa sortie en Angleterre.

 

Fury Road et Gravity en 4DX

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Rocky Balboa

Pendant l'entrainement de Rocky un mec est descendu devant l'écran pour faire du shadow boxing sous fond de Bill Conti à donf.

Bah d'habitude ça m'aurait soûlé mais là j'aurais voulu être à sa place, parce que le gars a dû kiffer.

 

Batman Le Défi

L'été où il est sorti je ne suis pas parti en vacances et comme j'avais pas de potes, j'allais au ciné tous les jours.

Et tous les jours je me disais que j'allais voir Universal Soldier.

Mais tous les jours j'allais voir Batman, et je sortais de la séance en faisant fiouuuuuuu avec les bras jusqu'à l'arrêt de bus, Batman style

Et je ne suis jamais allé voir Universal Soldier au ciné.

 

Star Wars 1

Bah c'était bien de la merde, mais j'avais gagné des places pour le voir en avant première au flambant neuf UGC Bercy. On a eu des boissons gratos et on est rentré en banlieue avec le Noctilien.

Bah c'était le futur pour moi, Paris, UGC, le bus de nuit...

 

Dracula

J'ai dormi pendant le film.

Mais c'était l'AP au Rex je crois et y a eu un show lasers et fumée et musique qui lime les tympans avant le film et c'était cool, ça me rappelait Mirapolis et le manège dans l'artichaut.

 

Jurassic Park

Parce que ma reum a réussi à pioncer devant le film

 

Proposition Indécente

J'y suis allé avec des connaissances de la cité, et ils n'arrêtaient pas de foutre le bordel et ça me soûlait.

Parce que moi de mon coté j'avais des fourmis dans le sexe devant Demi Moore et Woody Harrelson.

 

L'Arme Fatale 3

Parce qu'on y est allé au moins 3-4 fois avec ma mère qui pionçait à chaque fois.

Moi j'aimais bien, y avait un chien.

Et l'ado en rut que j'étais à l'époque aimait bien René Russo dans son jean délavé.

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Bah le plus étonnant c'est que même Woody m'avait fait de l'effet.

Donc ouais je sorti de là saoulé par les racailles avec qui je traînais et chamboulé parce que le cul de Woody m'avait aussi retourné le crane.

Heureusement j'ai remonté la pente.

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Quand j'étais à New York je voulais absolument me faire un cinoche sur la 42eme.

Le cinema était tout sauf une salle louche et le film c'était Ratatouille , mais j'ai bien kiffe.

 

Sinon Land of the Dead. Parce que Romero au cinéma, c'était inespéré. J'ai eu l'impression de faire partie de l'Histoire, un côté "j'y étais", quoi.

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The Blob

Nuit film d'horreur dans mon cinoche, salle en feu, ambiance de malade, blague qui fusent, tout le monde à fond dans le film, qui applaudit, qui crie, un souvenir de malade (et qui font que j'adore ce film)

 

Invasion Los Angeles

Même soirée, tout le monde pionce, 4h du mat, la gueule dans le cul, un peu dans le gaz, et ce film qui démarre avec sa musique lancinante, gros souvenir aussi.

 

Seven

Au Grand Ecran Italie, claque monumentale, l'impression comme rarement d'être happé dans un film.

 

Gravity

Plus récemment, en 3D, grosse claque, limite avec des vertiges par moments, rollercoaster total. Je m'en veux de pas m'être bougé le cul pour le voir en IMAX.

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Destination Finale 2 : l'impression d'embarquer dans un grand 8 avec tout le monde qui hurle autour . Même les racailles bruyantes participaient à la fête à coup de "wouah le film de fou !!!!" "Enfoiré j'ai flippé" !

 

Brain Dead: Vu dans une salle minuscule du grand rex. On arrive en retard, on entend un hurlement sortir de la salle située en bas de escalier. On se dit que le film promet . On a pas été déçu !

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Terror Tract : Loin d'être un chef d’œuvre mais un petit film d'horreur à sketch totalement oublié. Vu dans une grande salle quasi vide, j'avais adoré et trouvé ça super fun. Typiquement le genre de film qu'on ne verra plus jamais en salle, et pas revu depuis, faut que je me le rematte _

 

Haute Tension : J'attendais pas grand chose d'un film d'horreur français produit par Besson, bah j'ai pris une bonne claque. Vu dans une petite salle quasi-vide, avec un mec qui s'est barré en plein milieu de la séance. J'ai vu à sa tronche qu'il était sur le point de gerber.

 

Ghosts of Mars : j'ai tenté de le revoir y'a genre 5 ans et j'ai pas réussi à aller au bout Mais à l'époque j'avais kiffé, et c'était un rêve de gosse de voir un Carpenter en salle.

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Taxi driver, première fois que je voyais le film... dans un vieux cinéma fatigué et fermé depuis et point d'orgue d'une nuit Martin Scorsese à l'occasion de la sortie de Casino. Séance à 5h du matin... café et croissants à la sortie sur le trottoir et sonné par une sacrée claque.

 

E.T. en 82, mon premier film live au cinéma, dans une salle à balcon remplie. Le film m'avait à la fois effrayé et ému. Un everest d'émotions dans une caboche de 5 ans.

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Le Tombeau des Lucioles :

Cacher son visage, respirer calmement et essayer de rester digne en sortant de la salle.

Et surtout savourer le silence de mort et la mine déconfite du public de gros pédants du pseudo cinéma d'art et essai (le seul de ma ville à diffuser des animés) qui m'avait gâché les séances de perfect blue et ghost in the shell avec leurs remarques de connards tellement au-dessus des "japoniaiseries".

 

Existenz :

Dernier rang, en train de galocher et tripoter la voisine. Le sentiment d'avoir coché une case dans la vie d'un homme ce jour là. Ceci dit c'était sans doute pas le bon film, le trip organique bizarre de cronenberg m'a fait me sentir un peu sale.

 

REC :

Avec un pote que je ne soupçonnais pas d'être aussi bon public. Il a passé son temps à sursauter, c'était 2 spectacles pour la prix d'un. Un habile malandrin en a même profité pour lui subtiliser son portefeuille sans qu'on s'en rende compte.

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En vrac et en oubliant sans doute plein de trucs :

 

Rocky Balboa : Après avoir vu et revu tous les opus à la télé lors des multidiffs + vhs + dvd, c'était la première fois que je voyais un "Rocky" en salles. Quand la musique a commencé pour l'entrainement, j'ai vraiment ressenti un truc de fou !

 

Mort à Venise : Ca passait dans un genre de ciné club à Montpellier, salle Rabelais pour ceux qui connaissent (salle immense, début 20e siècle, mais pas mal défraichie aujourd'hui). Je connaissais de nom, jamais vu. Le film commence, je m'ennuie. Il continue, je m'ennuie. Bref, tout le film se déroule, j'arrive pas à rentrer dedans, je me fais chier, je songe plusieurs fois à partir. Mais je reste. Et arrivé au final, avec la plage, le jour qui se lève, j'ai eu comme une révélation, l'impression que tout s'équilibrait, que tout ce que j'avais subi jusque là n'avait existé que pour sublimer ce final, j'étais happé comme rarement. Je suis sorti transporté. Je pense que je ne reverrais jamais le film et que je resterais avec cette sensation.

 

Irréversible : J'y vais avec un pote. Ca commence. On est écrasé direct par le film. On sait pas quoi penser, comment réagir. Tout tourne dans tous les sens. Mon pote qui savait pas vraiment ce qu'on allait voir me demande "Ca va être comme ça tout le film ?". Je lui dis que non, je ne crois pas, même si j'en sais rien. Et le film avance. On se prend une énorme claque dans la gueule. On en ressort groggy. D'habitude, tu sors de la salle, tu discutes du film, tout ça, là, RIEN. On remonte en voiture, on rentre chez nous, quasiment pas un mot dans la voiture. On en a reparlé le weekend suivant. Une fois digéré, on avait trouvé ça mortel tous les deux, mais il nous avait fallu plusieurs jours pour assimiler tout ça et se faire un avis. Troublant.

 

Borat : Vu dans une salle pleine à craquer sur les Champs, très bon souvenir. Tout le monde hilare d'un bout à l'autre, moi même, j'ai pleuré de rire à plusieurs reprises, vraiment une belle communion, un bon moment, un bon public.

 

Jurassic Park : J'avais 11 ans. Le jour de la sortie, la mère d'un pote nous amène le voir. File d'attente de ouf, qui traversait toute la place de la Comédie. On finit par avoir nos tickets pour la séance suivante. On savait pas grand chose du film, juste quelques images du T-Rex pour nourrir nos fantasmes, mais à l'époque, on te montrait pas tout le film sur le net avant la sortie, on avait vu 2 bouts de dino et une cuillere de gelée qui tremblait. Énorme claque, rêve de gosse, éternellement gravé.

 

Enter the void : Seance de minuit en avant première au Gaumont Opéra. Gaspar Noé présente le film. J'y étais avec deux amis qui savaient pas trop ce qu'on allait voir. J'ai pas adoré le film, mais j'ai bien aimé le moment. On sort de la salle à quasi 3h du mat, les rues se vident, on croisent des gens bourrés, en train de vomir, tout ça, ça collait bien avec le moment, le feeling du film. J'aurais detesté sortir de la salle en plein jour, ça m'aurait cassé le truc. Là, tout était raccord.

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Jurassic Park pour moi aussi. La claque à 11 ans. Le truc que tu n'avais jamais vu. Pendant le film, je n'arrêtais pas de me dire que tout était désormais possible au cinéma. La première séquence où on voit les brontosaures (et donc où le spectateur comme les héros du film découvrent que les dinosaures ont bien été ramenés à la vie) et la séquence de la cuisine, notamment le moment où les gamins passent dans le plafond et le raptor saute vers la caméra comme pour nous becter, ce sont les trucs de cinéma qui resteront à jamais gravé dans ma mémoire.

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  • 1 year later...

The Rock - Michael Bay

 

J'y vais, sans conviction, la première scène d'action est carré mais ça a l'air filmé par un fonctionnaire de l'action...j'avais pas vu Bad Boys.

 

Puis Bay prend ses marques, Cage apporte toute sa goofitude au personnage de Goodspeed, et je suis carrément accroché à mon siège sur le final. Une révélation et une de mes plus belles séances d'action movie.

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